- Henri Rillart de Verneuil
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Henri Rillart de Verneuil Parlementaire français Date de naissance 17 décembre 1870 Date de décès 1948 Mandat Député (1919-1934)
Sénateur (1934-1940)Début du mandat 1919 Fin du mandat 1940 Circonscription Aisne Groupe parlementaire ERD (1919-1924)
URD (1924-1932)
RS (1932-1934)
GR (1934-1936)
ANRS (1936-1940)IIIe République modifier Henri Rillart de Verneuil est un propriétaire agricole et un homme politique français, né le 17 décembre 1870 et décédé le 26 août 1948.
Sommaire
Biographie
Marie-Victor-Henri Rillart[1] de Verneuil, dit Henri, est né le 17 décembre 1870 au château du Puits à Faverelles dans le Loiret, propriété de la famille de sa mère où ses parents Charles-Louis-Marie Rillart de Verneuil et Marie-Marguerite Boitel de Dienval avaient trouvé refuge face à l'avancée Prussienne.
La famille Rillart de Verneuil est une famille laonnaise, aujourd'hui éteinte, connue depuis l'an 1550, qui accéda à la noblesse par l'acquisition d'une charge de secrétaire du Roi de la Grande Chancellerie de France le 13 avril 1676[2] en la personne de Jacques II Rillart,(1625-1696), son fils, le chevalier Mathieu-Jacques Rillart, (1655-1732),devint seigneur de Verneuil par acquisitions successives de la succession de la famille Thuret à partir du 9 mai 1689.
Henri de Verneuil fut envoyé avec son frère ainé et son frère cadet au collège Stanislas à Paris de 1880 à 1884. En 1889 il s'engagea pour cinq années dans l'armée, d'abord aux chasseurs, puis aux spahis et enfin aux hussards dont il finit lieutenant de réserve au 6ème régiment. Le 11 septembre 1895 il épousa civilement et religieusement en la commune de Verneuil-Courtonne, aujourd'hui Moussy-Verneuil, Marie-Louise-Félicie-Gabrielle de Berthoult de Hautecloque, (château de Guimerville, Saint-Just-en-Chaussée, 9 novembre 1868 - 16 avril 1850, château de La Bôve, Bouconville-Vauclair), veuve du comte Lachaud[3], fille de Jean-Louis-Adrien comte de Berthoult de Hautecloque, ancien officier de la garde Impériale, et de Berthe Le Grand.
Le 26 novembre 1893 il acquit le château de La Bôve, ancienne résidence de la duchesse de Narbonne-Lara[4], partiellement ruiné, dont il fit modifier et agrandir l'ancien pavillon du régisseur dans un style composite tendant vers l'Art Nouveau durant une campagne de construction de 1899 1901 ; il ajouta en 1907 une chapelle dédiée à Notre-dame de Lourdes. Hospitalier de Lourdes avec son épouse, il fut fait commandeur de l'ordre de Saint Grégoire le Grand par bref pontifical du 10 janvier 1910.
Suite à la mobilisation générale du 2 août 1914, il rejoignit en temps que lieutenant le 6e chasseur, escadron divisionnaire, 1er division, 1er corps d'armé, dans l'Est de la France. Son épouse s'engagea comme infirmière militaire. Blessé au front par un éclat d'obus le 31 octobre 1916, cinq fois cité à l'ordre du jour[5], chevalier d'honneur le 24 avril 1917, il finit la guerre avec le grade de capitaine du 6e chasseur, non sans avoir fourni les informations qui amenèrent à l'anéantissement de son château de La Bôve, où se tenait l'état major de l'armée Allemande sur le Chemin des Dames. Le château fut reconstruit après l'armistice dans un style inspiré des folies du règne de Louis XV et la nouvelle chapelle dans le style classique 18e fut bénie en 1932.
Carrière politique
De 1901 à 1910 il exerça la fonction de maire de Bouconville-Vauclair, et celle de conseiller général du canton de Craonne jusqu'en 1940. Le 16 novembre 1919 il fut élu pour la première fois député de l'Aisne sous l'étiquette Entente républicaine démocratique jusqu'en mai 1924, deux fois sous l'étiquette Union républicaine démocratique du 11 mai 1924 à mai 1932, et enfin sous l'étiquette Républicain et social du 8 mai 1932 au 6 mai 1934 date à laquelle il devint sénateur, durant deux mandats jusqu'au 21 octobre 1945, siégeant au sein du groupe parlementaire de la Fédération républicaine, puis de l'Action nationale républicaine et sociale.
Léon_Daudet mentionne : «La fougue et la présence d'esprit sont les deux qualités de l'interruption, qui n'est pas une arme négligeable. Parmi les meilleurs interrupteurs on compte MM. Rillart de Verneuil...»[6]
Réélu le 10 janvier 1939, il vota le 10 juillet, en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Il ne retrouve pas de mandat parlementaire après la Libération.
Il décéda à Paris en son appartement du 2 avenue Montaigne le 26 août 1948.
Notes et références
- Le nom est bien RillarT et non RillarD comme l'écrivent les sites de l'Assemblée Nationale et du Sénat
- A.N., V² 35
- Charles Ernest Lachaud, comte romain, (1868-1895)
- chemin des Dames La duchesse y reçu Mesdames de France, filles de Louis XV, pour la venue desquelles elle fit à grands frais établir une route carrossable qui pris le nom de
- 12 juin 1916 ; 10 août 1916 ; 24 avril 1917 ; 21 mai 1917 ; novembre 1917
- La chambre nationale du 16 novembre 1919
Sources
Charles-Henri de Gouzillon de Belizal, Histoire et généalogie de la Maison Rillart, ISBN 2-9516278-0-7.
Assemblée Nationale : [1]
Sénat : [2]Catégories :- Sénateur de la Troisième République française
- Ancien sénateur de l'Aisne
- Ancien conseiller général de l'Aisne
- Ancien maire de l'Aisne
- Personnalité de la Fédération républicaine
- Collège Stanislas
- Naissance en 1870
- Décès en 1948
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