- Henri-Honoré Giraud
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Henri Giraud (général)
Pour les articles homonymes, voir Henri Giraud.Henri Giraud Henri Giraud, en 1943.Parlementaire français Naissance 18 janvier 1879 Décès 11 mars 1949 (à 70 ans) Mandat Député
Juin-novembre 1946Début du mandat {{{début du mandat}}} Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription Moselle Groupe parlementaire RI IVe République Henri Honoré Giraud[1], né le 18 janvier 1879 à Paris et mort le 11 mars 1949 à Dijon[2] (Côte-d'Or), est un général et homme politique français. Il est considéré comme l'une des principales figures de la Libération, bien que sa personnalité et son rôle politique soient controversés. Une partie de la Résistance intérieure française se réclama de son patronage et de son inspiration, en particulier l'Organisation de résistance de l'armée (ORA) du général Frère. Il est le père de l'historien et journaliste Henri-Christian Giraud.
De juin à novembre 1943, il a été, avec le général de Gaulle, co-président du Comité français de la Libération nationale (CFLN)
Sommaire
La carrière du général Giraud avant l'armistice de 1940
Giraud, avant la Seconde Guerre mondiale
Henri Giraud, de souche alsacienne, est né à Paris. Il fut diplômé de l'École militaire de Saint Cyr, en 1900 puis rejoignit un corps de troupe. Il a servi en Afrique du Nord, jusqu'à son affectation en France, en 1914 lors de la Première Guerre mondiale, et y commanda le 4e régiment de Zouaves. Sérieusement blessé au combat du fait d'une pleurésie purulente, il fut capturé le 30 août 1914 à la bataille de Guise, mais s'échappa deux mois plus tard de l'hopital d'Origny-Sainte-Benoite avec le capitaine Charles Schimtt, et rentra en France par les Pays-Bas, grâce au réseau établit par le Docteur Frère qui fut chirurgien à l'hopital de Bruxelles[3]. Le 30 aout 1914 il rejoint La Haye et se met en correspondance avec le colonel Desprez, nouvel attaché militaire français[4]. Ce dernier l'envoie en Angleterre avec Charles Schimtt rencontré par hasard dans une gare en Hollande et y rejoint un ami, le capitaine Wallner, du service de renseignements français. Par la suite ils rejoignent la France sur le croiseur ramenant en France M. Delcassé ministre des affaires étrangères avec M. Bark, ministre des finances de Russie[5].
Giraud servit ensuite avec les troupes françaises à Constantinople, sous le général Franchet d'Esperey. En 1933 il fut muté au Maroc pour y combattre la résistance berbère aux abords du Tafilalet et dans le djebel Sargho. Il obtint la Légion d'honneur et devint plus tard le commandant militaire de Metz.
Quand la Seconde Guerre mondiale commença, Giraud était membre du Conseil supérieur de la guerre. Il y avait désapprouvé la tactique préconisée par le lieutenant-colonel Charles de Gaulle d'emploi offensif des blindés en formations groupées pour percer les lignes ennemies. Les carrières de Giraud et de de Gaulle se croisèrent à plusieurs reprises avant la guerre, notamment au cours du commandement du 507e RCC à Metz par de Gaulle, au cours desquelles ce même de Gaulle eut à subir les sarcasmes de Giraud sur l'efficacité des chars de combat.
Giraud, prisonnier et évadé de la Seconde Guerre mondiale
Le 10 mai 1940, Giraud commande la VIIe Armée qui doit, dans le cadre du plan Dyle-Breda, atteindre le plus vite la Hollande. Il parvint à retarder les troupes allemandes à Breda le 13 mai. Plus tard, il prend le commandement de la IXe. Mais c'est lorsqu'il essaya de bloquer l'attaque blindée allemande par les Ardennes, qu'il fut capturé par l'ennemi à Wassigny par le général von Kleist, le 19 mai. Il fut d'abord conduit près de Vervins, puis à Bonn avec son officier d'ordonnance, le lieutenant Tannery. Rapidement, il sera envoyé seul en Silésie.
Il fut interné au Königstein près de Dresde, employé au centre d'internement de haute sécurité pour les prisonniers de guerre de marque, nommé aussi « la Bastille de Saxe ». Son appartement était un deux pièces, au second étage d'un bâtiment dominant à pic la cour intérieure, avec de petites fenêtres grillagées. Un lit, une table, un fauteuil, une chaise, une cuvette et un broc composaient le mobilier de son appartement.
Lors de son arrivée, le commandant de la forteresse, le général Genthe, lui indique qu'il est emprisonné « en représailles, pour la conduite inqualifiable qu'a tenue en 1918 le maréchal Foch vis-à-vis du lieutenant-colonel von Gersdorf ».[6]
Un complot se forma pour le faire évader. Le général Mesny (assassiné par la suite du fait de son aide à l'évasion du général), le général Mast (qui prévint sa femme de son intention d'évasion), son ex-chef d'état-major, le général Baurès, le général Le Bleu, le général Joseph de Verdilhac et le seul colonel de la forteresse, vont l'aider à s'évader. Giraud prépara soigneusement son évasion pendant deux ans. Il pratiqua l'allemand et apprit par cœur une carte des abords de la forteresse. Le 17 avril 1942, il se laissa descendre le long de la falaise de la forteresse de montagne. Il avait rasé sa moustache, s'était coiffé d'un chapeau tyrolien et voyagea jusqu'à Schandau pour y rencontrer son contact du SOE. Par diverses ruses, il atteignit la frontière suisse et par la suite rejoignit Vichy, en France. Après un périple rocambolesque de 800 km en chemin de fer, il arriva en Alsace le 19 avril 1942.
L'évasion de Giraud fut bientôt connue en France. Hitler entra dans une violente colère. Himmler ordonna à la Gestapo de l'assassiner. Pierre Laval et Abetz essayèrent vainement et à plusieurs reprises de persuader Giraud de retourner en Allemagne. Lors d'une entrevue avec Abetz à Moulins, à la Ligne de démarcation, Giraud déclara qu'il n'accepterait de rentrer en Allemagne qu'à une seule condition : que le Reich libère les 500 000 prisonniers mariés[7]. Cependant, il signa en mai 1942 une lettre au maréchal Pétain, dans laquelle il l'assurait de sa volonté de ne pas aller à l'encontre de l'action de son gouvernement, promesse qu'il ne tiendra pas du fait qu'en juin 1942, le président du Conseil dans un discours radiodiffusé proclama « sa foi en la victoire de l'Allemagne ».
Giraud et l'opération Torch
La revendication du commandement de l'opération Torch
Giraud s'installa en zone sud, dans une propriété familiale où la police de Laval le fit surveiller, ce qui ne l'empêcha pas de prendre des contacts avec diverses personnalités françaises et américaines, en vue d'une reprise de la guerre par l'armée d'armistice auprès des Alliés.
Lorsque les Alliés envisagèrent un débarquement en Afrique du Nord, leurs dirigeants, décidés à écarter de Gaulle, et incertains de l'accueil que leurs réserveraient les généraux vichystes, cherchèrent un général français prestigieux pour prendre le commandement de l'armée d'Afrique. Sur la suggestion de Lemaigre Dubreuil, qui avait servi sous ses ordres, des contacts furent pris par des agents consulaires américains avec le général. Celui-ci accepta de participer à l'Opération Torch à condition que le débarquement ait lieu simultanément au sud de la France et en Afrique du Nord et qu'il en soit le commandant en Chef. On lui fit finalement admettre un débarquement qui aurait lieu en Afrique du Nord. Giraud désigna comme ses représentants sur place le général Charles Mast à Alger et le général Béthouart au Maroc. Mais sa requête d'exercer le commandement inter-allié n'eut pas de suite.
Quelques mois plus tard, Giraud quitta secrètement la France, en vue de participer à l'opération Torch. C'est le Seraph, submersible britannique, qui l'embarqua au Lavandou et le transporta à Gibraltar, le 7 novembre 1942. Il y apprit alors que le débarquement Allié en Afrique du Nord, qu'il avait demandé à diriger, serait commandé par le général Dwight Eisenhower. Giraud imposa à ce sujet à Eisenhower une longue discussion. Le lendemain il fut décidé que le général Dwight Eisenhower garderait le commandement en chef des troupes anglo-américaines, en cours de débarquement, jusqu'à ce que celui-ci soit achevé. Les troupes françaises ne recevraient d'ordres que du général Giraud, compromis qui sera efficace pour toute la campagne de Tunisie.
Le putsch du 8 novembre 1942
400 résistants français occupèrent, dans la nuit du 7 au 8 novembre, les points stratégiques d'Alger, et arrêtèrent les plus hauts dirigeants civils et militaires vichystes, tels que le général Juin et l'amiral Darlan. L'un de ces résistants lança de Radio-Alger un appel au nom du général Giraud incitant à la rentrée en guerre et se terminant par la phrase « Un seul but la Victoire ». Celle-ci devint la devise de Giraud jusqu'à la Libération, et servit de titre à ses Mémoires.
À la suite de quoi, les régiments vichystes perdirent leur temps à reconquérir Alger contre les résistants français, au lieu d'attaquer les forces de débarquement alliées sur les plages. Ainsi ces dernières purent-elles débarquer paisiblement, encercler Alger presque sans opposition, et obtenir la reddition de la garnison vichyste à 17h30, le même jour.
L'arrivée de Giraud à Alger
Giraud n'arriva à Alger que le 9 novembre, dans l'après-midi, alors qu'en son absence, le général Clark avait commencé à traiter avec Darlan pour obtenir la fin des combats à Oran et au Maroc. Il fit préalablement redécorer le sous-marin britannique qui le transportait pour lui faire arborer des couleurs françaises. Les troupes françaises de Vichy combattirent les forces alliées pendant trois jours, jusqu'à ce que l'Amiral Darlan ait été obligé par Clark de leur ordonner un cessez-le-feu.
La situation politique en Afrique du Nord
L'alliance Giraud-Darlan
Darlan, ayant alors pris la direction politique de l'Afrique française du nord et de l'A.O.F. avec le soutien de Roosevelt, nomma Giraud commandant de ses troupes. Giraud, après son refus de prendre en main l'opération Torch, avait sans doute perdu une bonne part de la confiance des Américains. Mais Darlan ne pouvait pas fédérer tous les mouvements sous son seul nom, vu son appartenance au gouvernement de Vichy, et son titre officieux de dauphin de Pétain. Darlan entreprit de maintenir le régime de Vichy, avec ses lois d'exclusion et ses camps de concentration. Le Comité national français de Londres refusa de reconnaître ce Haut-commissariat de France en Afrique.
Le 24 décembre 1942, Fernand Bonnier de La Chapelle assassina Darlan et Giraud insista pour que Bonnier soit rapidement exécuté. Les membres vichystes du Conseil impérial l'élirent, sans opposition, haut-commissaire pour succéder à Darlan. Giraud garda alors le même adjoint que son prédécesseur, le général Bergeret, ancien ministre de l'Air de Pétain.
Simultanément, il fit rapidement ouvrir une nouvelle enquête sur le meurtre de Darlan. Il ordonna, ce que Darlan n'avait pas osé faire, l'arrestation, le 30 décembre 1942, de vingt-sept chefs de la résistance française du 8 novembre, qui avaient permis le succès du débarquement allié, dont Henri d'Astier de la Vigerie. Ils furent envoyés quelque temps en internement dans le Sahara.
Le maintien du régime de Vichy par Giraud
Il maintint, à son tour, le régime de Vichy dans le camp Allié, y compris ses lois d'exclusion, et les internés de Vichy dans les camps de concentration du Sud, en dehors de toute pression allemande. Il aggrava même ce régime en interdisant l'accès des officiers et soldats juifs aux unités combattantes, au détriment des besoins pressants de l'armée d'Afrique, pour les empêcher d'utiliser ultérieurement leurs décorations, leurs blessures ou autres titres militaires pour récupérer leur citoyenneté française[8].
Les négociations avec de Gaulle
Giraud participa à la Conférence de Casablanca (1943) (dite aussi « Conférence d'Anfa »), et fut contraint, après quelques mois, de faire relâcher les chefs de la résistance qu'il avait déportés dans le sud algérien, puis de libéraliser le régime en Afrique du Nord, sous l'influence de Jean Monnet. Le 14 mars 1943, il prononça ce qu'il qualifia lui-même ironiquement de « premier discours démocratique de sa vie », rédigé par Monnet. Il y reniait Pétain et la Révolution Nationale. Cependant, il fallut attendre son éviction en octobre pour que la citoyenneté française soit restituée aux Juifs d'Algérie.
Le Comité français de la Libération nationale (CFLN)
Le maintien des désaccords au sein du CFLN
En juin 1943, il devint avec Charles de Gaulle l'un des co-présidents du Comité français de la Libération nationale (CFLN), destiné à unir la totalité des forces françaises en guerre. Mais la collaboration des deux généraux au sein de cet organisme fut jalonnée de différends parfois graves, à l'occasion desquels Giraud, chaque fois qu'il était mis en minorité, se réclamait du soutien personnel des autorités américaines. En juillet 1943, Giraud commit l'erreur de se rendre longuement aux États-Unis, permettant à de Gaulle de multiplier les ralliements en son absence.
Par la suite, de Gaulle consolida sa position politique aux dépens de Giraud, qui dut quitter le CFLN, tout en restant Commandant en chef, lors de l'alignement de la composition du Comité sur celle de l'Assemblée consultative provisoire.
Le jeu personnel de Giraud
L'affaire Pucheu
Pierre Pucheu, ancien ministre de l'Intérieur de Pétain, avait fui la France à travers l'Espagne et avait écrit à Giraud pour demander à venir au Maroc s'engager comme officier de réserve dans une unité combattante. Giraud lui avait donné son accord par une lettre du 15 février 1943, à condition que Pucheu prenne un nom d'emprunt et s'abstienne de toute activité politique. Il lui avait fait adresser à cet effet un sauf-conduit par l'un de ses collaborateurs, le colonel Malaise. C'est ainsi que Pucheu était arrivé, au début de mai 1943, en Afrique du Nord. Mais, une semaine plus tard, le 12 mai 1943, le même Giraud l'avait fait placer en résidence surveillée. Peu après, de Gaulle était arrivé à Alger et avait constitué avec Giraud le Comité Français de la Libération nationale dont il avait progressivement pris le contrôle. La liberté de la presse alors rétablie avait permis aux journaux gaullistes et communistes de dénoncer ouvertement ceux qui avaient collaboré avec l'ennemi. C'est ainsi qu'une campagne fut lancé contre Pucheu par le journal clandestin « Combat » le 15 mai 1943, puis relayée en force par les médias communistes. C'est alors que le CFLN avait décidé de procéder à l'épuration des collaborateurs, et de faire traduire Pucheu devant un tribunal militaire, sans que Giraud, qui en faisait partie et l'avait fait venir en Afrique du Nord, ait protesté. Par la suite, appelé par la défense à déposer au procès Pucheu, non seulement Giraud n'avait pas défendu l'intéressé, mais de plus avait justifié la violation de ses engagements envers l'accusé, lors de sa mise en résidence surveillée : il avait d'abord avancé le fait que celui-ci serait arrivé en pleine bataille de Tunisie, alors que celle-ci aurait été « indécise », et qu'il ne pouvait alors tolérer aucune agitation à l'arrière. Cette affirmation était inexacte car la campagne de Tunisie était si peu « indécise », lors de la mise en résidence surveillée de Pucheu le 12 mai, que cette campagne allait se terminer le lendemain 13 mai. La deuxième justification de sa mesure par Giraud était plus sérieuse : il affirmait, en effet, avoir reçu des informations relatives à la responsabilité de Pucheu dans des arrestations d'otages, qu'il ne pouvait vérifier. Le comportement de Giraud dans cette affaire contribua à lui faire perdre des soutiens au sein de son entourage militaire.
L'affaire de Corse
Giraud avait définitivement perdu la confiance du Comité, après plusieurs incidents, notamment lorsqu'il lui avait caché jusqu'à la dernière minute son projet de libération de la Corse.
Le 9 septembre 1943, Giraud reçut un télégramme de la Résistance corse ainsi libellé : "Ajaccio s'est soulevé. On se bat à Bastia", qui réclamait de l'aide. Giraud eut cette phrase sur-le-champ : "Les braves gens ! On ne peut pas les laisser tomber." Il passa outre au général Eisenhower, dont les plans n'intégraient pas la libération de la Corse, et envoya les forces régulières disponibles prêter main-forte aux insurgés.
Le 13 septembre 1943, Giraud mena le débarquement en Corse avec succès, en liaison avec les résistants corses. Mais il laissa, à l'issue de cette opération, le Front national, groupe de résistance à orientation communiste, prendre le contrôle de l'île. Ce qui fit encourir à Giraud les critiques de l'ensemble des commissaires. Il perdit la co-présidence du CFLN en novembre 1943, tout en restant le Commandant en chef des forces françaises.
L'affaire des services secrets
Giraud, par la suite, conserva à son usage exclusif l'ex-service de renseignements de Vichy, indépendamment du CFLN. Comme, avant novembre 1942, les membres de ce service s'étaient essentiellement consacrés à la chasse aux résistants[9], il paraissait difficile de les laisser maintenant opérer en France occupée, sans contrôle du CFLN.
Le CFLN dut donc retirer à Giraud son poste de commandant en chef des forces françaises. Giraud refusa alors d'accepter le poste d'inspecteur général des armées qui lui était proposé, et choisit de se retirer.
Le 28 août 1944, alors que le CFLN, devenu Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) était installé à Paris, Giraud survécut à une tentative d'assassinat de la part de l'un des soldats indigènes de sa garde, en Algérie. Blessé, il ne put assister aux célébrations qui accompagnèrent la libération de la France.
L'après-guerre
Giraud fut élu en juin 1946 à l'Assemblée constituante française comme représentant du Parti républicain de la liberté, et contribua à la création de la Quatrième République. Il est resté membre du Conseil de la défense nationale et reçut une médaille pour son évasion.
Il a publié deux livres de souvenirs, Mes évasions, en 1946, et Un seul but, la victoire 1942-1944, en 1949.
Henri Giraud meurt à Dijon le 11 mars 1949, à l'âge de 70 ans. Il repose aux Invalides.
Sources et bibliographie
Notes et références
- ↑ Biographie sur le Centre régional résistance et liberté de Thouars
- ↑ Sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale
- ↑ Mes évasions, Général Giraud, Hachette, 1946.
- ↑ Mes évasions, Général Giraud, Hachette, 1946, p.83
- ↑ Mes évasions, Général Giraud, Hachette, 1946, p. 94.
- ↑ Mes évasions, Général Giraud, Hachette, 1946, p. 102.
- ↑ Mes évasions, Général Giraud, Hachette, 1946, p188
- ↑ (Note de service n°12/1 du 15 novembre 1942 du général d'Armée Giraud, commandant en chef des Forces terrestres et Aériennes et Note de service n°40C.MAGP/CAB. du 30 janvier 1943 du général Prioux)
- ↑ rapport du colonel Rivet, lui-même, sur les arrestations de patriotes réalisées par son service, en 1941, dans l'article Régime de Vichy, section sur l'"inféodation militaire à l'ennemi")
* De Gaulle et Giraud sur Canal Académie
Reportages
- Renée Pierre Gosset, Expédients provisoires, Paris, Fasquelle, 1945.
- Jacques Granier, Un général a disparu, Paris, Presses de la Cité, 1971.
Ouvrages scientifiques
- Yves Maxime Danan, La vie politique à Alger de 1940 à 1944, Paris, L.G.D.J., 1963.
- Christine Levisse-Touzé, L'Afrique du Nord dans la guerre, 1939-1945, Paris, Albin Michel, 1998.
- Jean-Louis Crémieux-Brilhac, La France libre, Paris, Gallimard, 1997.
- Mario Rossi, Roosevelt and the French, Westport-Londres, Praeger, 1994.
- José Aboulker et Christine Levisse-Touzé, 8 novembre 1942 : les armées américaine et anglaise prennent Alger en quinze heures, Paris, Espoir, n° 133, 2002.
- Cointet, Michèle, De Gaulle et Giraud, l'affrontement, Perrin, 2005.
- Une recension de cet ouvrage : [1].
Mémoires des principaux protagonistes
- Général de Gaulle, Mémoires de Guerre, 2 vol., 1- L'appel et 2-L'unité, Livre de Poche, Paris, 1999.
- Général Giraud, Un seul but : la victoire, Alger 1942-1944, Paris, Julliard, 1949.
- Général Giraud, Mes évasions, Paris, Julliard, 1946
Liens externes
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