- Gignac (Hérault)
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Gignac Administration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Hérault Arrondissement Arrondissement de Lodève Canton Canton de Gignac Code commune 34114 Code postal 34150 Maire
Mandat en coursJean Marcel Jover
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Hérault Démographie Population 5 165 hab. (2008) Densité 173 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 28 m — maxi. 286 m Superficie 29,85 km2 Gignac en occitan Ginhac est une commune française, située dans le département de l'Hérault et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les "Gignacois".
Sommaire
Géographie
Les armes de Gignac se blasonnent ainsi : de gueules à une tour d'argent maçonnée de sable, accompagnée en chef de trois fleurs de lys d'or.[1].
Histoire
Le nom de la commune dérive d'un nom de domaine gallo-romain : nom d'homme gaulois Gennius + suffixe -acum.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1995 mars 2008 Guy Lassalvy PS Conseiller régional de 1998 à 2004 mars 2008 mars 2014 Jean-Marcel Jover PS Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2008 2540 2746 2848 3228 3652 3955 4937 5165 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-Grâce
L’église Notre-Dame-de-Grâce est installée sur un lieu qui dispose d’une grande variété de traditions et d’histoires. Ainsi, les églises qui se sont succédé à cet endroit auraient été construites à l'emplacement d’un ancien temple romain, dédié à la déesse Vesta, et construit par la VIIe légion romaine. Temple qui serait devenu un édifice chrétien avant d’être détruit au XIIIème siècle. Une chapelle puis l’église telle que nous la connaissons aurait été ensuite construites sur ce vieil emplacement sacré. L’édifice actuel date du XVIIème siècle, sa façade de style florentin est assez unique dans la région. Tout près de l’église, le chemin de croix date de la même époque, même s'il a été récemment remis en état. (Découverte 34)
- Église Saint-Pierre.
L’église est située au centre du village. L’église paroissiale de Gignac Saint-Pierre-aux-Liens, a été reconstruite entre 1635 et 1677, après les guerres de religion. Sa grande façade est de style jésuite, et le reste de son architecture est classique. Sa grande nef à 5 travées se termine par un chevet à 7 pans voutés d’ogives. le 7 décembre 1738, un dimanche, le clocher de l'église s'est écroulé entraînant la voûte sur les fidèles. Cet accident a provoqué la mort de plus de 100 personnes (cf. registre paroissial). Le grand clocher a été reconstruit par Etienne Giral, maître des ouvrages royaux de la ville et sénéchaussée de Montpellier, peu après l’effondrement du clocher originel. (Découverte 34 + registre paroissial)
- La "Tour sarrasine" ou le donjon.
- Hôtel de Laurès. L'hôtel, qui appartenait à la famille de Laurès, est actuellement l'office du tourisme.
- beffroi communal surmonté d'un campanile de fer abritant une cloche du milieu du XVIIIe siècle réalisée par le maitre fondeur montpelliérain Jean Poutingon .( classée MH )
- Pont de Gignac sur l'Hérault (XVIIIe siècle), conçu par Bertrand Garipuy, directeur des travaux publics de la Province du Languedoc, entrepris par lui en 1776, puis par son neveu Ducros. Le pont a été achevé en 1810 par Billoin et Fontenay.
- Pont du Languedoc, construit à côté du pont de Gignac. Il permet à l'autoroute A750 de franchir l'Hérault. L'ouvrage a été conçu par Michel Virlogeux et l'architecte Charles Lavigne avec le bureau d'études SECOA pour le Ministère de l'Équipement. Le pont a été construit par l'entreprise GFC. Il a été mis en service le 11 juin 2008.
Personnalités liées à la commune
- Claude-Daniel de Laurès (1701-1776), conseiller à la cour des comptes, aides et finances de Montpellier.
- Antoine de Laurès (1708-1779), écrivain, ami de Voltaire, traducteur de la Pharsale de Lucain, et auteur notamment de La fête de Cythère, opéra en un acte créé le 19 novembre 1753 au château de Berny. Il habitait le château de Gignac.
- Michel Marie Claparède, général français.
Sport
Le Tambourin club Gignac défend les couleurs de Gignac en Championnat de France de balle au tambourin.
L'âne de Gignac
La légende veut qu’au jour de l’Ascension de l’an 719, un âne prénommé Martin ait réveillé les gignacois par ses braiments alors que les Sarrazins étaient prêts à envahir le village. L’âne aurait ainsi permis de repousser l’invasion. Dès lors, il devient l’animal emblématique de Gignac. Chaque année, cet évènement est célébré le jour de l’Ascension. L’âne représenté avec une grande armature recouverte d’une robe bleue, surmontée d’une tête dont les mâchoires s’entrechoquent bruyamment, est promené dans les rues de Gignac au son du fifre et du tambour entouré de danseurs costumés. Ce spectacle original et convivial prisé par les gignacois est une tradition qui se perpétue de génération en génération.
Voir aussi
Bibliographie
- Claude-Daniel de Laurès. Mémoires pour servir à l'histoire de la ville de Gignac et de ses environs.Arts et traditions rurales. 2004.
Notes et références
- ISSN 1264-5354), p 44. Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (
- Gignac sur le site de l'Insee
Liens externes
Catégorie :- Commune de l'Hérault
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