- Alain Robert (homme politique)
-
Pour les articles homonymes, voir Alain Robert.
Alain Robert est un homme politique français né en 1945.
Biographie
Alain Robert commence par adhérer à la Fédération des étudiants nationalistes, et gère la section parisienne en compagnie de Gérard Longuet et d'Alain Madelin[1]. En 1964, il adhère au mouvement Occident aux côtés de Philippe Asselin, Pierre Barroux, Christian de Bongain (Xavier Raufer), François Brigneau, Patrick Devedjian, Gérard Longuet et Alain Madelin. À partir de juin 1966, après avoir soutenu la candidature de Jean-Louis Tixier-Vignancour, il fait partie des dix membres du nouveau « secrétariat central » du mouvement[2].
Après la dissolution d’Occident en 1968, il constitue l'équipe dirigeante du Groupe union défense, puis d'Ordre nouveau l'année suivante. En 1972, il crée avec François Brigneau, le Front national [FN] en demandant à Jean-Marie Le Pen — à l'époque gérant de la SERP (société d'édition de disques) — de se joindre à eux et de prendre le poste de président. Il occupe quant à lui le poste de secrétaire général. En septembre 1973, il crée la revue Faire Front avec Pascal Gauchon et les Comités faire front avec François Brigneau. La même année, Jean-Marie Le Pen le remplace par Dominique Chaboche au poste de secrétaire général de son parti.
À la fin de 1973, il y a en fait deux FN : l’un est présidé par Le Pen, et l’autre est dirigé par Robert qui représente l'aile jeune et nationaliste. L’affaire est portée devant les tribunaux et l’actuel chef du FN gagne sa cause, ce qui l’autorise à se revendiquer de l’étiquette FN[3].
À la suite de ce différend, Alain Robert fonde le Parti des forces nouvelles (PFN) avec Pascal Gauchon. En 1974, il participe activement aux côtés d’Hubert Bassot, à la campagne présidentielle de Valéry Giscard d'Estaing. En 1977, il s'engage dans la campagne pour la Mairie de Paris aux côtés de Roger Romani, Marie-France Garaud et Charles Pasqua.
En 1981, Alain Robert rejoint le Centre national des indépendants et paysans (CNIP, droite libérale) dirigé par Philippe Malaud, Raymond Bourgine et Michel Junot. Il en devient le secrétaire général adjoint[4].
Ami de très longue date de Charles Pasqua, il mène ensuite une carrière au sein du RPR puis de l'UMP. Il sera longtemps secrétaire général du Mouvement national des élus locaux puis candidat à de nombreuses reprises sous les couleurs du RPR, puis de l'UMP.
Il se présente aux élections législatives à Aulnay-sous-Bois/Blanc Mesnil, en 1981, investi par l’Union RPR-UDF-CNIP. Il est élu en 1983 conseiller municipal du Blanc-Mesnil (93).
Il est cofondateur de « Solidarité et défense des Libertés » avec Alice Saunier-Seité, Charles Pasqua, Alain Griotteray, Jacques Médecin et Raymond Bourgine en 1984. L'année suivante, il est élu conseiller général RPR-CNIP à Montreuil (93) dans le canton de Jacques Duclos.
En 1986, il est élu conseiller régional d’Île-de-France RPR-CNIP et nommé au cabinet de Robert Pandraud, au ministère de l'Intérieur puis au cabinet de Charles Pasqua. Il adhère au RPR, où il est nommé secrétaire national à la formation en 1987.
Puis il participe activement, aux côtés de Franck Borotra, à la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1988.
En 1989 Alain Robert devient secrétaire général du Mouvement national des élus locaux (MNEL), présidé par Jean-François Pintat puis par Alice Saunier-Seïté. Il en est toujours le Secrétaire Général, sous la présidence d'André Santini.
Lors des élections régionales de 1992, il est réélu conseiller régional d'Île-de-France (RPR) et entre l'année suivante au cabinet de Charles Pasqua au ministère de l’Intérieur. En 1993 il est candidat d’union RPR/UDF aux élections législatives de Bagneux-Montrouge-Malakoff (92).
En 1994 Alain Robert est nommé par le Premier ministre Édouard Balladur membre du Conseil Économique et Social, comme Personnalité Qualifiée. L'année suivante, il est élu conseiller municipal de Bagneux (1995). Il fait partie du cabinet de Charles Pasqua, président du Conseil général des Hauts-de-Seine en 1996, et participe à la création du Rassemblement pour la France, dont il est membre du Bureau Politique et candidat sur sa liste aux élections européennes de 1999.
En 2004 il entre au Conseil national de l'UMP. En 2005 il devient membre du Bureau des Réformateurs. Alain Robert est à ce jour, délégué général, chargé de mission auprès du Président du M.N.E.L (Mouvement National des Elus Locaux). Site internet : http://www.mnel.fr
Notes et références
- Henry Coston (1972) ,Notice biographique dans le tome 2 du Dictionnaire de la politique française d'
- « Dossier extrême droite radicale » Selon l’Annuaire de l’extrême droite,
- Pascal Perrineau, « Le Front national (1972-1994) », article publié dans le collectif dirigé par Michel Winock, Histoire de l’extrême droite en France, Paris, Le Seuil, 1994, p. 244-245. Voir
- « Dossier extrême droite radicale » Voir encore l’Annuaire de l’extrême droite,
Catégories :- Naissance en 1945
- Nationaliste français
- Personnalité d'Occident
- Personnalité d'Ordre nouveau
- Personnalité du Front national
- Personnalité du Parti des forces nouvelles
- Personnalité du Centre national des indépendants et paysans
- Personnalité du Rassemblement pour la France
- Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire
Wikimedia Foundation. 2010.