- Gerard Van Swieten
-
Gerard van Swieten
Gerard van Swieten Statue de Gerard van Swieten (1700-1772).Naissance 7 mai 1700
Leyde, Pays-BasDécès 18 juin 1772 (à 72 ans)
Vienne), AutricheNationalité Pays-Bas, Autriche Profession(s) Médecin, Botaniste Gerard van Swieten (7 mai 1700 à Leyde, 18 juin 1772 à Vienne) est un médecin d'origine néerlandaise ayant exercé en Autriche.
Sommaire
Résumé biographique
Éminent élève d'Herman Boerhaave (1668-1738), il devint en 1745 médecin personnel de l'impératrice Marie-Thérèse (1717-1780) et à ce titre, eut un rôle important dans l'organisation des services de santé et de l'université de l'Autriche. Il introduisit notamment la première formation en médecine clinique du pays en y faisant entrer expérimentation et observation. Il créa également un jardin botanique et un laboratoire de chimie. C'est lui qui invita Nikolaus Joseph von Jacquin (1727-1817) à s'installer en Autriche où il deviendra le chef de file de la botanique du pays. Von Jacquin dédia plus tard à G. van Swieten le genre Swietenia de la famille des méliacées, dont l'espèce ''Swietenia mahagoni représente la principale variété de bois d'acajou.
Ses contributions à la médecine
Il s’occupa d’anatomie, de pathologie et améliora le traitement des maladies vénériennes, en imaginant une liqueur qui traitait la syphilis.
En neurologie, on lui doit la première description en 1745 de l'algie vasculaire de la face (qu'il traita avec succès avec l'écorce du Pérou)[1] et l'idée que des embolies venues du cœur ou des gros vaisseaux pouvaient être responsables d'attaques cérébrales.[2]
Il réorganisa les Facultés de médecine des universités de Prague et de Fribourg. Par ailleurs, il améliora la situation des personnes internées dans des asiles d’aliénés et celle des orphelins.
Autres domaines d'intérêt
À côté de ses activités médicales van Swieten s'occupa aussi de réformes. C'est ainsi qu'il transforma le régime de la censure, la retirant aux jésuites qui en étaient chargés sans succès jusque là. Il s'efforça de trouver des méthodes scientifiques et rationnelles pour juger les livres.
Dans quelques-unes de ses recherches, il a soutenu la réalité des vampires, ce qu’il a assuré dans la Convention de Belgrade. Il donnait pour exemple quelques cas de cadavres restés intacts et de morts suspectes aux environs des tombes, en Autriche, mais il finit par abandonner la compilation des cas de vampirisme qu’il avait entreprise, à la fois par répugnance et parce que le sujet le dépassait. Cela prouve au moins qu’il se plaisait à faire des recherches sur à peu près tout et qu’il s’efforçait de trouver des méthodes scientifiques et rationnelles pour juger aussi bien les affaires mystérieuses que les livres religieux.
Il connaissait plusieurs langues, il aidait les pauvres de l'empire et il dirigea de nombreuses recherches d'étudiants qui avaient du talent pour la médecine.
Le fils de Gerard van Swieten, Gottfried van Swieten (1733-1809) fut quant-à lui surtout connu pour avoir été le protecteur de Mozart.
Œuvres
- Commentaria in Hermanni Boerhaave aphorismos de cognoscendis et curandis morbis (5 parties, 1742-1772).
- Constitutiones epidemicae (2 volumes, 1782).
- Diss. de arteriae fabrica et efficacia in corpore humano (Il passa son doctorat avec cet ouvrage en 1725).
Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gerard van Swieten ».
Références
- Portail de la médecine
Catégories : Médecin néerlandais | Naissance en 1700 | Décès en 1772 | Médecin du XVIIIe siècle | Naissance à Leyde
Wikimedia Foundation. 2010.