- Georges Strohl
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Jean Georges Strohl naît le 3 janvier 1839 à Wangen et est mort le 28 octobre 1901 à Paris.
Georges Strohl est un Saint-Cyrien, nommé général de brigade français, d’origines alsaciennes. Il commande en second en 1884, l'École militaire d'infanterie de Saint-Maixent.
Sommaire
Sa famille
Georges Strohl est le fils aîné de Jean Georges Strohl (1803-1884), tonnelier et maire de Wangen, et de Catherine Riehl (1810-1895).
Biographie
Sa jeunesse
Georges Strohl commence ses études à Strasbourg et les termine à Nancy. Il est bachelier ès lettres et ès sciences, langues allemande et espagnole. Il s’engage comme volontaire en 1860, au 38e régiment d’infanterie de Bourges. Il est reçu à Saint-Cyr en 1862.
Zouave
Georges Strohl est affecté au 3e régiment de zouaves et part faire la campagne du Mexique de 1864 à 1867. Son régiment obtient la Légion d'honneur pour sa conduite à la bataille de San Lorenzo.
En 1867, puis avec le même régiment, il combat en Algérie, jusqu'au 17 juillet 1870. Le capitaine Strohl forme à Constantine un escadron de marche[1].
Georges Strohl participe avec le régiment de Zouaves à la guerre de 1870 en France. Ce 3e régiment de zouaves s'illustre le 6 août 1870 à la bataille de Frœschwiller-Wœrth. Le 6 août, le 11e corps prussien, repart à l'attaque vers 13h30 et borde la lisière sud du bois du Niederwald. Les Prussiens pénètrent dans la forêt, ils en ressortent par la lisière nord vers 14h30, après avoir décimé les trois quarts des effectifs du 3e régiment de zouaves [2]. Il est nommé capitaine au corps, le 20 août, et se bat sous les murs de Sedan. Georges Strohl participe le 19 septembre à la bataille de Châtillon, et du mois d'octobre 1870 à janvier 1871, aux combats de Malmaison, Champigny, Drancy, du Bourget et de Buzenval.
A la paix, il quitte Paris durant le mois de mars 1871 avec son régiment de zouaves, pour Alger[3].
Alsacien, Georges Strohl opte pour la nationalité française à la mairie d'Alger, le 21 juin 1872. Le 25 novembre, l'escadron des éclaireurs algériens de la province de Constantine arrive à Bône. Son capitaine commandant, est Strohl, capitaine d'infanterie[4]. À Alger il est sous-chef de section des affaires indigènes de l’état-major d’Alger[5]. Le commandant Georges Strohl accompagne les ambassadeurs de la cour chérifienne[6], lors de la mission de Vernouillet en 1877[7].
On confie des recherches difficiles de chefs rebelles au chef de bataillon Strohl, notamment en mars 1877[8].
Il prend part aux combats contre les grandes insurrections algériennes et sert en Algérie jusqu'à son retour en France, en 1884. Tout en étant un militaire, il est un protestant très actif[9].
Officier supérieur
Georges Strohl est nommé en 1884, commandant en second de l'Ecole militaire d'infanterie de Saint-Maixent. Son arrivée est signalée dans la presse[10].
En 1886, il devient chef d'état-major à Dunkerque.
Affecté à Lons-le-Saunier en 1888, promu colonel en 1890, il prend le commandement du 20e régiment d'infanterie de ligne à Montauban en 1890.
Il est promu le 11 juin 1895 comme général de brigade, commandant la 8ème brigade d'infanterie et gouverneur de la subdivision militaire de Saint-Quentin, où six années plus tard, il prend sa retraite. En 1901, le général Georges Strohl passe dans les cadres de réserve. Il ne jouit pas de sa retraite et décède à 62 ans le 28 octobre 1901, 47, boulevard de la Tour-Maubourg dans le 7e arrondissement de Paris et est enterré au Cimetière parisien de Montrouge (44ème ligne Nord n°17, dans la tombe de la famille Schneegans).
Le général Georges Strohl reçoit la médaille commémorative de la campagne du Mexique 1862, la médaille coloniale avec agrafe, pour ses années de campagne en Algérie. Il est commandeur de la Légion d'honneur le 25 décembre 1899 et officier de l'instruction publique, le 1er février 1900.
Mariage et descendance
Georges Strohl épouse le 28 février 1874 à Nancy, Fanny Schneegans (1852-1943) fille d’un agent de change de La Nouvelle-Orléans et d’Emma Wagner et a deux fils, nés en Algérie:
- Georges Strohl (1874-1955), général,
- Alfred Lucien (1879-1970).
Georges Strohl est le cousin du général Charles Mast et de Geoffroy Velten.
Le nom d'une rue est dédié au général Georges Strohl à Wangen.
Notes et références
- La guerre de 1870-1871, la mobilisation de l'armée, mouvements des dépôts ..., page 286, de Aristide Martinien, Armée. Service historique, État-Major, 1911 - 463 pages.
- Alsace: 1870 L'Année Terrible, pages 35 + 36, de Raymond Oberlé. Éditions G4J.
- Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l'Alsace depuis les temps ... - page 843, de Édouard Sitzmann – 1973.
- La Seybouse
- Revue d'histoire diplomatique pub. par les soins de la Société d'histoire ..., p.282.
- = Marocaine
- Travaux et mémoires, de Faculté des lettres et sciences humaines d'Aix (France), Faculté des lettres et sciences humaines..., p.20 et L'Année géographique, de Vivien de Saint-Martin, Louis Vivien de Saint-Martin – 1880, page 31.
- Le Makhzen et le Sous al-Aqsala correspondance politique de la Maison d ..., de Mohammed Ennaji, Paul Pascon - 1988 - 248 pages, page 23.
- Les bibles et les initiateurs religieux de l'humanité, de Louis Leblois, p.18.
- Revue d'histoire diplomatique pub. par les soins de la Société d'histoire ..., p.282.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, page 3809, de Yves Bonnel.
Catégories :- Militaire français du XIXe siècle
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- Expédition du Mexique (1861-1867)
- Conquête de l'Algérie
- Général alsacien
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