- Georges Duboudin
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Georges Duboudin était un agent secret français du Special Operations Executive, actif pendant la Seconde Guerre mondiale.
Sommaire
Identités
- État civil : Émile Georges Jean Duboudin
- Comme agent du SOE, section F :
Parcours militaire : SOE section F, General List ; grade : captain ; matricule : 183055.
Famille
Éléments biographiques
Premières années
Georges Duboudin naît en France.
Il vit à Londres.
1941
Première mission en France
- Septembre. Dans la nuit du 19 au 20, Georges Duboudin « Alain » débarque au Barcarès, près de Perpignan[2]. Il se rend à Lyon, en vue d’y former et diriger le réseau SPRUCE destiné à encadrer des équipes de sabotage.
1942
- Janvier. Peter Churchill « Michel » lui apporte des instructions du SOE.
- Mars. Le 28 mars, a lieu le premier parachutage d'armes dans la région :
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- Le premier parachutage dans la région de Lyon a lieu sur la commune de Blyes, près de Lagnieu, dans l'Ain. L'équipe de réception au sol est composée comme suit : George Duboudin « Alain » ; Marcel Claeys ; Louis Pradel ; le capitaine Claude Billon[3] ; le docteur Vansteenberghe ; Georges Pezaut ; Jean Mingat ; Jean Wertheimer. À l'aide de la voiture du docteur Vansteenberghe, le matériel et les armes des containers sont provisoirement camouflés chez Napoléon Bullukian, entrepreneur, en attendant que Marcel Claeys, Paul Blachère et Jean Terrisse les transportent sur Lyon afin de les mettre à la disposition de Louis Degoutte. Les containers vides sont enterrés dans le jardin d'une maison louée à Blyes par Marcel Claeys en prévision de ces parachutages.
- Avril. Virginia Hall lui affecte l’opérateur radio Edward Zeff « Georges 53 », arrivé par sous-marin.
- Juin. Le 2, arrivée de Robert Boiteux, parachuté à Anse, qui vient l'assister. Les deux hommes ne s'entendront pas. Bob Sheppard, qui arrive par le même vol comme instructeur, tombe sur un toit près de la gendarmerie et il est arrêté.
- Octobre. Rappelé à Londres, George Duboudin remet son réseau à Robert Boiteux « Nicolas ». Un Lysander le ramène dans la nuit du 26 au 27[4].
1943
Deuxième mission
- Mars. Dans la nuit du 23 au 24, un Lysander dépose Georges Duboudin près de Compiègne[5]. Il vient monter et diriger le réseau PLAYWRIGHT.
Aux mains de l'ennemi
- Mars (suite). Peu de jours après son arrivée, il est arrêté.
1945
- Mars. Le 22, à la suite des mauvais traitements subis en captivité, il meurt de pleurésie à Ellrich-Dora.
Reconnaissance
Distinction
Sans[6].
Monuments
- En tant que l'un des 104 agents du SOE section F morts pour la France, Georges Duboudin est honoré au mémorial de Valençay (Indre).
- Brookwood Memorial, Surrey, panneau 21, colonne 3.
Notes, sources et liens externes
Notes
- SFRoH.
- Francis Basin « Olive », Robert Leroy « Louis », Raymond Roche « François », et Georges Duboudin « Alain ». [Source : Sir Brooks Richards, p. 923] Opération : AUTOGYRO ; navire : HMS Fidelity ; agents débarqués :
- Claude Billon, ancien pilote de chasse, s'échappera lors de sa première arrestation ; repris quelque temps après et transféré à Vichy, il sera torturé à mort par la police de Pétain et se suicidera. [Source : Courvoisier, p. 133, note 1.
- Lysander ; pilote : Plt Off Peter Vaughan-Fowler ; terrain : S de Mâcon, 3 km NO de garnerons (Ain) ; personnes amenées (2) : J. Paimblanc, Auguste Floiras ; personnes remmenées (2) : Georges Duboudin, Benjamin Cowburn. [Source : Verity, p. 256.] Opération ACHILLES ; agent : Arthur-Louis Gachet ; appareil :
- Lysander ; pilote : Hugh Verity ; terrain : 0/NO de Compiègne, 5,5 km N d'Estrées-Saint-Denis ; personnes amenées (2) : Francis Cammaerts, George Duboudin ; personnes remmenées : Peter Churchill, Henri Frager. [Source : Verity, p. 263.] Opération JOCKEY/PLAYWRIGHT ; agent : Marsac ; appareil :
- Aucune distinction n'est mentionnée dans les documents signalés à la section « Sources et liens externes ».
Sources et liens externes
- Informations sur Georges Duboudin, alias John George Dolan : voir le site Special Forces Roll of Honour
- Libre Résistance, bulletin d’information et de liaison, anciens des Réseaux de la Section F du S.O.E. (Special Operations Executive), Amicale BUCK, numéro 20, 2e trimestre 2007.
- Michael Richard Daniell Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8) / (EAN 9782847343298). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004.
Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France.
- Hugh Verity, Nous atterrissions de nuit..., préface de Jacques Mallet, 5e édition française, Éditions Vario, 2004.
- Sir Brooks Richards, Flottilles secrètes - Les liaisons clandestines en France et en Afrique du Nord, 1940-1944, MDV, 2001.
- André Courvoisier, Le Réseau Heckler de Lyon à Londres, éditions France-Empire, 1984.
- Lt. Col. E.G. Boxshall, Chronology of SOE operations with the resistance in France during world war II, 1960, document dactylographié (exemplaire en provenance de la bibliothèque de Pearl Witherington-Cornioley, consultable à la bibliothèque de Valençay). Voir sheet 48, SPRUCE CIRCUIT.
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