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Garde suisse
Pour les articles homonymes, voir Suisse (homonymie).Les Gardes suisses désignent des unités militaires suisses de mercenaires, qui étaient employées par des souverains pour leur protection, ainsi que pour la garde de leurs résidences. On les trouve auprès de nombreuses cours européennes à partir du XVe siècle jusqu'au XIXe siècle, aussi bien en France, en Autriche, en Savoie, ou encore à Naples par exemple.
Il faut distinguer les gardes suisses des régiments réguliers de Suisses (mercenaires également), qui combattaient pour les différentes puissances européennes et n'étaient pas généralement appelés « gardes suisses». En outre, le terme « Garde suisse » fait aujourd'hui très souvent uniquement référence à la seule garde suisse encore existante, la Garde suisse pontificale.
Sommaire
Généralités
Le recrutement de ces troupes d'élite, proches du pouvoir, était particulièrement sélectif. Les unités de la garde avaient le pas sur les régiments suisses ordinaires. Officiers et soldats jouissaient de privilèges et leur solde était relativement élevée.
Avec François Ier
François Ier successeur de Louis XII combat dans le Milanais pour le reprendre. Le duc de Milan paie les gardes et les soldats suisses pour se défendre. Les Français et les Suisses se rencontrent à Marignan en 1515, les Suisses sont vaincus après avoir bravement résisté à l'attaque des chevaliers français. François Ier reconquiert donc le Milanais.
Le 29 novembre 1516, à la suite de sa victoire, François Ier signe la « paix perpétuelle » avec les cantons suisses : il n'y aura plus de guerre entre la France et les cantons suisses et par le traité de Genève le 7 novembre 1515, seuls le roi de France et le pape pourront avoir des mercenaires suisses. Toujours effectif aujourd'hui pour le Vatican, cet accord a été appliqué jusqu'en 1792 pour la France.
En France
Article détaillé : Gardes suisses (France).En 1573, Charles IX de France institua les gardes suisses. En 1616, Louis XIII de France organisa les gardes suisses en régiments.
Dans la maison militaire du Roi, les gardes françaises avaient la prééminence sur les gardes suisses, ceux-ci ne venaient qu'après eux. Ils portaient un uniforme rouge réhaussé de bleu. Ils percevaient une solde double. Lors de la Journée du 10 août 1792, il défendirent avec bravoure le Roi et le palais des Tuileries. La presque totalité fut massacrée par la foule, après avoir, sur ordre de Louis XVI de France, cessé le feu et déposé les armes. Certains gardes suisses qui furent tués lors de la prise des Tuileries, furent inhumés à la Chapelle expiatoire à Paris (aujourd'hui square Louis XVI).
La Maison du Roi comprenait un corps de soldats suisses appelés gardes suisses ou Cent-Suisses.
En Autriche
Dans les États pontificaux
Article détaillé : Garde suisse pontificale.La Garde suisse pontificale est chargée de veiller à la sécurité du pape. Elle est la dernière Garde suisse encore existante (des détachements de mercenaires suisses qui servaient de garde rapprochée et protocolaire dans différentes cours européennes à partir du XVe siècle).
Il s'agit de la plus ancienne et de la plus petite armée du monde encore en activité.
Musées
- Musée des Gardes suisses à Rueil-Malmaison (France)
- Musée suisse dédié à la Garde pontificale à Naters (Suisse)
Liens externes
- (fr) Gardes suisses sous la Révolution
- (fr) Musée des gardes suisses à Rueil-Malmaison.
- (fr) Mémoire des Gardes suisses
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Catégorie : Unité militaire suisse
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