- Fumée passive
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Tabagisme passif
Le tabagisme passif résulte de l'inhalation involontaire de la fumée dégagée par la combustion de cigarettes ou cigares (courant secondaire; dans le cendrier par exemple), ou rejetée par un ou plusieurs fumeurs (courant tertiaire). La fumée de tabac ambiante (FTA) respirée par une personne exposée au tabagisme passif est un mélange de fumée du courant secondaire (environ 80%) et de fumée du courant tertiaire.
La fumée du tabac contient 4 000 substances chimiques différentes, dont 60 substances cancérigènes. Elle est dangereuse pour le fumeur et pour son entourage.
La fumée du tabac respirée directement par le fumeur (courant primaire), si elle contient environ la même concentration de nicotine, a une composition très différente :
- de celle qui s’échappe latéralement de la cigarette (courant secondaire) car la combustion très incomplète, à plus basse température, contient 3 fois plus de CO (réduisant l’oxygène disponible), 7 fois plus de benzène, 70 fois plus de nitrosamines et 100 fois plus d’ammoniac (irritants) que la fumée primaire[1]
- ou de celle rejetée par le fumeur (courant tertiaire).
Le tabagisme passif a tendance à augmenter différentes pathologies existantes chez les adultes et chez les enfants, et à créer des cancers (cancer du poumon, cancer oto-rhino-laryngologiques), asthmes, infections...
Sommaire
Conséquences
En 1997, un rapport de L'Académie de Médecine[2] a estimé à 3 000 le nombre de non-fumeurs tués par le tabagisme passif par an en France.
Selon une étude plus récente du professeur Konrad Jamrozik pour la « European Respiratory Society », menée à l'échelle de l'Union européenne, le tabagisme passif en France aurait suscité 5863 morts prématurées, dont 1114 non fumeurs ou ex-fumeurs : 289 sur leur lieu de travail, dont 25 dans les « lieux de convivialité » (bars, restaurants et discothèques), et 5574 à leur domicile[3]. Cette étude présente plusieurs failles méthodologiques. D'un côté elle ne prend en compte que quatre pathologies, et elle s'appuie sur le calcul d'un risque supplémentaire instantané alors que la mortalité par tabagisme passif est avant tout le résultat d'un processus de long terme. Cela conduit à une forte sous-estimation du nombre de victimes sur les lieux de travail puisque la plupart des victimes meurent après avoir cessé leur activité professionnelle et ne sont pas prises en compte. Au contraire l'utilisation de ratios de risques identiques pour les fumeurs et les non fumeurs conduit à proposer un chiffrage très élevé du nombre de fumeurs victimes du tabagisme passif. En effet les fumeurs sont beaucoup plus concernés par les quatre pathologies retenues ; un ratio de risque unique implique donc un risque absolu associé au tabagisme passif beaucoup plus élevé chez eux.
La méthodologie de ces deux études a suscité d'autres critiques, notamment du tabacologue Robert Molimard[4]. D'autres commentaires et critiques sont proposés sur une étude précédente du professeur Konrad Jamrozik, concernant seulement le Royaume-Uni[5].
Cancer du poumon
Le tabagisme passif accroit légèrement le risque de survenue d'un cancer du poumon, d'environ 25 %[6]. La faiblesse du taux d'augmentation du risque ne permet pas toujours de conclure à un lien significatif dans le cadre d'études individuelles, ce qui ne permet toutefois pas non plus de conclure à l'absence de lien[7]. Seule la confrontation d'un nombre important d'études allant dans le même sens permet de conclure.
Cancer ORL
Le tabagisme passif est associé à un excès de cancer des sinus de la face. Chez les sujets exposés au tabagisme passif, le risque de cancer des sinus est multiplié de deux à six fois. Un excès de risque est suspecté pour l'ensemble des cancers de la tête et du cou.
Risque accru d'infarctus du myocarde
Les premiers articles scientifiques faisant suspecter un rôle délétère du tabagisme passif datent du milieu des années 1980[8]. Certaines études ont montré le lien entre tabagisme passif et infarctus. Au milieu des années 2000, les médias et les pouvoirs publics ont porté beaucoup d’attention à des études effectuées dans les communes de Helena[9] et Pueblo[10] aux États-Unis et dans la région du Piémont en Italie[11] qui montrent des réductions de l’ordre de 11 à 40 % dans les admissions en urgence de cas d’infarctus du myocarde. Certains critiques ont cependant remarqué que l'interprétation de ces études n'est pas univoque[12], ne pouvant en particulier distinguer clairement les rôles respectifs du tabagisme actif et passif, et ne pouvant pas exclure l'hypothèse que ces réductions s'inscrivent dans la variation aléatoire habituelle ou soit la conséquence de tendances à la baisse déjà enclenchées des années auparavant. En 2006, le Pr. Dautzenberg[13] avait affirmé que ces études étaient « une magnifique démonstration » de l’efficacité des interdictions de fumer, lui permettant d’espérer une réduction de 6000 à 7000 cas d’infarctus en France dès la première année de l’interdiction de fumer sur les lieux du travail. Selon le Figaro[14], les « bénéfices en termes de santé public de l’interdiction de fumer en 2007 ont été nuls, le nombre des infarctus et accidents cérébraux vasculaires est resté stable », fait que le Pr. Dautzenberg a reconnu. Il a fallu attendre l'entrée en vigueur du décret d'interdiction dans les lieux de convivialité pour que les premiers effets sur les admissions pour infarctus du myocarde se fassent sentir, avec une baisse de 15 % le premier mois par rapport à l'année précédente, toujours selon le Figaro[15]. En Écosse, une réduction de 17 % avait été annoncée initialement, mais le chiffre a ensuite été revu à la baisse[16] quand les statistiques officielles des services de santé écossais ont été publiées ; la réduction constatée dans les chiffres définitifs était de 8 % seulement, légèrement supérieure à celle des années précédentes mais sans sortir de la variabilité normale. Le même phénomène avait été observé en 2005 en Irlande, mais là aussi la baisse du nombre d'infarctus, plus prononcée que les années précédentes mais s'inscrivant dans une tendance de long terme, n'était pas suffisante pour que l'on puisse l'attribuer à coup sûr à l'interdiction de fumer. En Italie, le rôle positif de l'interdiction de fumer a en revanche était mis en évidence par une étude prenant en compte la tendance de long terme et les autres causes majeures d'accidents cardiaques[17]. Une réduction de 8 % d’infarctus après l’interdiction de fumer dans la ville de New York a également été constatée[18].
S’il règne un large consensus au sein de la communauté médicale sur la corrélation entre tabagisme passif et augmentation du risque d’infarctus du myocarde, le débat actuel porte sur la durée et l’intensité d’exposition à la fumée passive nécessaires pour provoquer cette pathologie. Une étude menée au Japon à l'université d'Osaka[19] a révélé qu'une courte exposition au tabagisme passif suffisait à provoquer chez les non fumeurs en bonne santé une diminution transitoire de la réserve de vélocité du débit sanguin, précurseur d'un phénomène d'athérosclérose qui à long terme accroit le risque d'infarctus. En revanche cette exposition n'affectait pas significativement les fumeurs. L'intérêt principal de ce travail est de démontrer que le tabagisme passif, caractérisé par des concentrations de toxiques moindres que le tabagisme actif, pouvait toutefois entrainer des conséquences cardiovasculaires significatives. Ces travaux ont été repris par d'autres spécialistes qui concluent à la nécessité de protéger les non fumeurs du tabagisme passif[20]. Un autre spécialiste[21] regrette toutefois que cette information ait été utilisée par des mouvements de lutte contre le tabac pour affirmer l'existence d'un effet immédiat sur le risque d'infarctus, similaire à celui qu'on observe chez les fumeurs actifs. En réalité l'étude menée par l'université d'Osaka permet juste d'affirmer qu'une courte exposition au tabagisme passif suffit à déclencher un processus qui peut s'avérer mortel si l'exposition se répète. En revanche, elle démontre aussi que le débit sanguin, le rythme cardiaque et la pression artérielle ne sont pas affectés à court terme par l'exposition au tabagisme passif, si bien qu'un risque immédiat d'infarctus du myocarde n'a pas lieu d'être suspecté.
Selon la Fédération française de cardiologie (communiqué de presse du 3 octobre 2006), le tabagisme passif est la cause de 5 000 décès par an en France, dont 3 000 d’origine cardio-vasculaire.
Le fœtus et l’enfant
Les chiffres mentionnés ci-dessous proviennent du rapport d'un groupe de travail sur le tabagisme passif, faisant la synthèse de travaux antérieurs[22]. Ce groupe de travail réunissait des médecins et des responsables d'organismes de lutte contre le tabagisme.
Mort subite du nourrisson
Le risque de mort subite est multiplié par deux si l'entourage de l'enfant fume. Qui plus est, la relation dose-effet est démontrée : le risque augmente en fonction du nombre de fumeurs dans la maison, en fonction du nombre total de cigarettes fumées chaque jour, ainsi qu’en fonction de la durée d’exposition au tabagisme du nourrisson.
Bronchites de l’enfant
Si la mère fume, le risque de bronchites de l’enfant augmente de 72 % par rapport à celui d’un enfant dont la famille ne fume pas. L’augmentation du risque est de 29 % si un autre membre de la famille fume.
Asthme de l’enfant
Chez l’enfant asthmatique, le tabagisme passif augmente l’intensité et la fréquence des crises, en particulier chez le jeune enfant. Il existe une relation dose-effet. En effet, les études montrent que le risque de crise d’asthme augmente de :
- – 14 % quand le père fume ;
- – 28 % quand la mère fume ;
- – 52 % quand les deux parents fument.
Il est difficile de séparer le rôle du tabagisme de la mère durant la grossesse et le rôle du tabagisme passif dans la petite enfance. Le rôle du tabagisme durant la grossesse semble cependant être le plus important.[réf. nécessaire]
Infections
L'exposition à la fumée de tabac est associée, chez le jeune enfant, à une augmentation du risque d'infection des voies aériennes inférieures (bronchite, pneumonie) et supérieures, et à une irritation des voies respiratoires supérieures, avec des rhino-pharyngites et des otites, toutes affections pouvant occasionner des séquelles sérieuses.
Otites de l’enfant
Lorsque l’enfant est soumis au tabagisme passif des parents à domicile, le risque d’otites récidivantes est augmenté de 48 % et de 38 % pour les épanchements de l’oreille. Là encore, il existe une relation dose-effet.
Conséquences bucco-dentaires chez l'enfant et l'adolescent
Il existe un lien entre tabagisme passif et risque de carie chez les enfants et les adolescents dont les parents fument[23],[24]. En outre, inhaler la fumée favorise les problèmes respiratoires et la respiration par la bouche.
Enfants de femmes enceintes non-fumeuses exposées à la fumée des autres
Lorsque la femme enceinte est exposée à la fumée des autres, l’enfant risque un retard de croissance intra-utérin et de petit poids à la naissance. Ce risque est d’autant plus élevé dans le cas où la mère fume.
Autres
Il existe une corrélation inverse entre l'exposition de l'enfant au tabagisme passif et son développement psycho-intellectuel[25]. Cet effet sur les fonctions cognitives est également retrouvé chez l'adulte[26].
Ratio entre le courant secondaire et le courant principal
Le tableau ci-dessous montre quelques mesures publiées sur la composition de la fumée du courant secondaire de la cigarette comparé au courant primaire (Bates et al. 1999 et le National Institude of Occupational Safety and Health, 1991), mesurées par des méthodes diverses.
Désignation sur certaines compositions Quantité dans le courant principal par cigarette (phase gazeuse) Ratio courant secondaire / courant principal prise par le fumeur Monoxyde de carbone 26,8 - 61 mg 2,5 - 14,9 Benzène 400 - 500 µg 8 - 10 Formaldéhyde 1500 µg 50 Oxydes d'azote (NOx) 500 - 2000 µg 3,7 - 12,8 N-nitrosodiméthylamine 200 - 1040 ng 20 - 130 Goudrons 14 - 30 mg 1,1 - 15,7 Nicotine 2,1 - 46 mg 1,3 - 21 Phénol 70 - 250 µg 1,3 - 3,0 Benz(a)anthracène 40 - 200 ng 2 - 4 Benzo(a)pyrène 40 - 70 ng 2,5 - 20 N-nitrosonornicotine 0,15 - 1,7 µg 0,5 - 5,0 Cadmium 0,72 µg 7,2 Campagnes contre le tabagisme passif
En Occident, où la législation contre l'usage du tabac dans les lieux publics se fait de plus en plus sévère depuis la fin des années 1990, on assiste depuis quelques années à un débat sur la fumée secondaire, c'est-à-dire l'impact du tabagisme sur les non-fumeurs qui côtoient des fumeurs. Au Canada, une campagne a eu lieu en 2004 à laquelle participait Heather Crowe. Cette ancienne serveuse d'Ottawa, en Ontario, a reçu de ses médecins un diagnostic de cancer du poumon, bien qu'elle n'ait jamais fumé de sa vie. Elle a mis sur pied sa fondation, et le gouvernement canadien l'a utilisée dans une campagne publicitaire anti-tabac, arguant que Madame Crowe avait travaillé pendant 40 ans dans des restaurants fumeurs. Heather Crowe a également sillonné le Canada pour informer les gens sur les dangers de la fumée secondaire. Cette campagne a reçu beaucoup d'échos dans les médias canadiens, au point que la sexagénaire a été élevée en symbole de la lutte anti-tabac. Mais elle a également suscité de l'opposition, certains s'insurgeant contre ce qu'ils prétendent être l'exploitation d'une personne malade, et rappelant que rien ne prouvait que sa maladie fût le résultat de son exposition à la fumée secondaire. Heather Crowe s'est éteinte des suites du cancer du poumon le 22 mai 2006, à l'âge de 61 ans.
- Heather Crowe : mort d'un symbole Site de Radio-Canada
- The Heather Crowe File Critique de la campagne canadienne contre le tabagisme passif
Législation française
La loi Évin du 10 janvier 1991 protégeait, en théorie, les non-fumeurs en organisant les comportements en société des fumeurs. Dans la pratique, le décret n° 92-478 du 29 mai 1992 d'application de la loi a été peu appliqué, tant dans les entreprises que dans les lieux publics.
Depuis le 1er février 2007, il est interdit de fumer dans tous les lieux fermés et couverts accueillant du public ou qui constituent des lieux de travail, dans les établissement de santé, dans l'ensemble des transports en commun, et dans toute l'enceinte (y compris les endroits ouverts tels les cours d'écoles) des écoles, collèges et lycées publics et privés, ainsi que des établissements destinés à l’accueil, à la formation ou à l’hébergement des mineurs. Cette interdiction doit être rappelée par une signalisation apparente.
L'interdiction s'applique depuis le 1er janvier 2008 aux débits de boissons, hôtels, restaurants, débits de tabac, casinos, cercles de jeux et discothèques.
Protéger les non-fumeurs
Dans les lieux fermés et couverts, le responsable d'établissement peut décider de la création d’emplacements réservés aux fumeurs. Dans les lieux de travail, publics ou privés, leur mise en place est soumise à l’avis du comité d’hygiène et de sécurité.
De façon à protéger les non-fumeurs du tabagisme passif, ces emplacements doivent être clos, équipés de dispositifs de ventilation puissante, et aucune prestation ne pourra y être délivrée de telle sorte qu'aucun salarié, qu’il appartienne ou non à l’établissement, n'ait à y pénétrer avant une heure après la fin de l’utilisation du local. La superficie de ces emplacements ne devra pas être supérieure à 20 % de la surface de l'établissement et un emplacement ne pourra dépasser 35 mètres carrés. Un message sanitaire de prévention sera apposé à l’entrée. Les mineurs de moins de 16 ans ne pourront pas y accéder.
La création des emplacements réservés aux fumeurs ne pourra cependant avoir lieu ni dans des écoles, collèges, lycées et universités, ni dans les établissements de santé.
Le fait de fumer hors des emplacements réservés à cet effet sera sanctionné par une contravention de 3e classe forfaitisée de 68 euros. Le fait d'avoir sciemment favorisé la violation de l'interdiction de fumer, ou de n'avoir pas mis en place les normes applicables aux emplacements réservés aux fumeurs ou la signalétique y afférent, sera sanctionné par une contravention de 4e classe, contravention forfaitisée dans les deux derniers cas à 135 euros.
Notes et références
- ↑ Le tabagisme environnemental et la santé de l'enfant
- ↑ Académie nationale de Médecine – Rapport sur le tabagisme passif (M. Tubiana, J. Trédaniel, D. Thomas, M. Kaminski, A.J. Sasco). Bull Acad. Natle Méd., 1997, 181, 727-766.
- ↑ (en) [pdf]Lifting the smokescreen : 10 reasons for a smoke free Europe, rapport à destination du Cancer Research (Grande-Bretagne), l'European Respiratory Society, l'Institut national du cancer et l'European Heart Network
- ↑ Molimard R, Toute la vérité, rien que la vérité sur le site Fumeursdepipe
- ↑ (en)BMJ.com Rapid Responses for Jamrozik
- ↑ Hackshaw AK, Law MR, Wald NJ, The accumulated evidence on lung cancer and environmental tobacco smoke, BMJ, 1997;315:980-988
- ↑ Communiqué de presse de l'OMS : Ne vous laisser par abuser : le tabagisme passif provoque le cancer du poumon du 9 mars 1998
- ↑ Garland C, Barrett-Connor E, Suarez L, Criqui MH, Wingard DL, Effects of passive smoking on ischemic heart disease mortality of nonsmokers: a prospective study, Am J Epidemiol. 1985;121:645–650
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- ↑ Interview vidéo du Pr. Dautzenberg sur le site tabac.gouv.fr
- ↑ Chayet D., Tabac : les entreprises jouent le jeu, article du Figaro du 8 novembre 2007
- ↑ Chayet D., Interdiction de fumer : les infarctus déjà en baisse, article du Figaro du 22 février 2008
- ↑ Article du BBC news du 14 novembre 2007
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- ↑ Llewellyn DJ, Lang IA, Langa KM, Naughton F, Matthews FE, Exposure to secondhand smoke and cognitive impairment in non-smokers: national cross sectional study with cotinine measurement, BMJ, 2009;338:b462
Voir aussi
Articles connexes
- Avertissements sur les paquets de cigarettes
- Cigarette, Cigare, Narguilé...
- Législation sur le tabac
- Tabac
- Tabac et grossesse
- Tabagisme
Liens externes
- Site de l'INPES
- Tabagisme passif et santé un résumé par GreenFacts du rapport scientifique du Centre international de recherche sur le cancer (IARC)
- Le tabac à la porte Ina Archives Télés
- Un point de vue sceptique (en anglais)
- Association Les Droits des Non-Fumeurs
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