- Fréquentation des salles de cinéma en France
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Fréquentation cinématographique
La fréquentation cinématographique est la relation sociale entretenue entre un groupe d'individus et le cinéma. Elle concerne la consommation de films dans les salles et sa fréquence. Elle se traduit par des entrées au box-office et son analyse est intimement liée à la sociologie du cinéma.
La fréquentation cinématographique fait l'objet d'analyses régulières par le Centre national de la cinématographie (CNC).
Sommaire
Évolution de la fréquentation dans les pays développés
Au sortir de la guerre, le cinéma connait une forte audience en salle. Mais il y a une forte hétérogénéité selon les pays. La consommation par habitant est très forte en Angleterre et forte aux États-Unis, en Italie et au Japon. L'évolution de la fréquentation va être similaire jusqu'à la fin des années 60. Ainsi, au rythme de la pénétration de la télévision dans les foyers, la fréquentation a diminué. Elle a donc commencé a décliner dès la fin de la deuxième guerre mondiale aux États-Unis et légèrement après en Angleterre alors qu'il a fallu attendre le milieu des années 50 au Japon et en France et les années 60 en Italie et en Espagne. Si elle va continuer à décliner en Allemagne, au Japon et surtout en Espagne, en Angleterre et en Italie, elle se stabilisera en France et aux États-Unis. On notera dans la plupart des pays une forte reprise de la fréquentation à la fin des années 90 et au début des années 2000 (la plus forte en Angleterre et plus modérée en Italie).
Nb de films vus par habitant[1]Pays 1950 1955 1965 1975 1985 1995 2000 2005 France 8,9 9,1 5,3 3,5 3,2 2,3 2,9 2,98 Allemagne
(RFA)10,2 15,1 5,1 2,3 1,8 1,5 1,9 1,54 Italie 14,2 16,7 12,5 8,9 2,2 1,6 1,6 1,86 Angleterre 29 26 6,7 2,1 1,3 2,0 2,4 2,73 États-Unis 20,5 14,2 6,6 4,6 5,1 4,8 5,2 4,7 Japon 13,9 13,6 3,9 1,7 1,2 1,0 1,1 0,9 En règle générale en Europe, on constate une corrélation entre le pouvoir d'achat et la fréquentation. Pour autant, cette relation est loin d'être parfaite. Ainsi, l'Irlande se caractérise par une fréquentation parmi les plus élevées du monde. Si dans les pays d'Europe de l'Ouest, la fréquentation annuelle est en moyenne autour de 2 par spectateur, elle est encore moitié moindre dans l'Europe de l'Est et reste même très faible en Bulgarie et surtout en Roumanie. Le taux de croissance de la fréquentation s'avère néanmoins plus élevé dans les pays de l'Est et un rattrapage lent mais régulier est observé.
Fréquentation dans les autres pays européens[2]
Pays Fréquentation 2007 Nb d'habitant[3] Taux de fréquentation Autriche 15,7 8,2 1,9 Belgique 22,3 10,3 2,2 Bulgarie 2,5 7,7 0,3 Chypre 0,9 0,8 1,1 République tchèque 12,8 10,2 1,3 Danemark 12,1 5,4 2,2 Estonie 1,6 1,4 1,1 Espagne 116,9 40,2 2,9 Finlande 6,6 5,2 1,3 Grèce 12,8 (2006) 10,7 1,2 Hongrie 10,0 10,0 1,0 Irlande 18,4 3,9 4,7 Lituanie 3,2 3,5 0,9 Luxembourg 1,2 0,5 2,4 Lettonie 2,2 2,3 1,0 Malte 0,9 0,4 2,3 Pays-Bas 22,1 16,2 1,4 Pologne 32,6 38,6 0,8 Roumanie 2,9 22,2 0,1 Suède 12,9 8,9 1,4 Slovénie 2,4 1,9 1,3 Slovaquie 2,8 5,4 0,5 Evolution de la fréquentation en France
Après une période où le cinéma a cherché son modèle d'exploitation à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, l'industrie cinématographique s'est organisée avec la construction de salles dédiées au sein d'établissements démesurés (en 1920, il y a 11 salles de plus de 2000 places à Paris). Le cinéma s'impose alors comme un lieu de consommation culturelle de masse. Contrairement au théâtre, la salle de cinéma abandonne toute stratification sociale avec un espace commun. La fréquentation du cinéma, qui concerne un public plus large que le théâtre et l'opéra (car moins coûteux), explose et les spectateurs reviennent régulièrement.
L'avènement du parlant permet au cinéma français de reprendre sa place prépondérante dans les années 30 après l'avoir abandonné au cinéma américain qui domine les années 20 face à une industrie en crise.
Cette hausse tendancielle de la fréquentation dure jusqu'à la fin des années 50. En 1933, le cinéma représente 60% des recettes des spectacles à Paris contre un tiers 10 ans plus tôt[4]. 1930 est une date importante car pour la première fois, le cinéma représente la majorité des recettes du monde du spectacle. Paradoxalement, la fréquentation est plus fortement affectée par la crise des années 30 que par la seconde guerre mondiale. Contrairement, à ce qu'on observe aux États-Unis, la fréquentation chute à partir de 1931 (après une hausse de pourtant de 33 et 16% en 1930 et 1931[5]) et de nombreuses salles ferment.
L'exploitation doit s'adapter en baissant les prix, en offrant des double-programmes et des actualités. En 1945, il y a, à nouveau, 357 millions de spectateurs en France[6]. Les spectateurs préfèrent les films français et ses stars. C'est le développement de la télévision qui conduit certains à rester chez eux et à moins fréquenter les salles. De même, la voiture amène des changements de modes de vie. La chute de la fréquentation est compensée par la hausse du prix des billets qui accroit encore l'abandon des salles par les classes populaires. Ainsi, entre 1960 et 1990, le prix d'une place a-t-il été multiplié par 17 alors que les prix ont en moyenne été multipliés par seulement 7 sur la période[7].
La fréquentation connait une phase de stabilité dans les années 1970 et au début des années 1980 car l'influence de l'équipement des ménages en téléviseur s'amoindrit[8], ceux qui s'équipent étant soit déjà des téléspectateurs qui ont adapté leur consommation (les jeunes), soit des ménages moins consommateurs de films. La jeune génération est devenue une génération habituée aux films, notamment grâce à la télévision qui popularise le cinéma par son effet démultiplicateur de l'audience des œuvres cinématographiques. Néanmoins, la baisse reprend avec la création et la multiplication des chaînes de télévision privées qui offrent une grande quantité de films en produit d'appel.
Dans les années 90, le développement des multiplexes et des cartes d'abonnement permettent une nouvelle mode de consommation du cinéma qui conduit à une inversion de la tendance : la fréquentation repart à la hausse. Ainsi les multiplexes permettent de toucher une population plus large (34,8 millions de français sont allés au cinéma en 2005 contre 30,8 millions en 1997[9]) alors que les cartes d'abonnement ont enrayé la chute de fréquentation des spectateurs assidus.
Année Nombre de spectateurs (en M) Nb d'entrées par habitant [10] Nb de films distribués Part des films français 1909 10[11] 0,2 ND ND 1925 110[12] 2,7 ND[13] 20%[14] 1938 220[15] 5,3 ND 65%[16] 1943 304 [17] 7,6 ND 85%[18] 1945 357,9[19] 9,0 131 46,2% 1946 369,5 9,2 131 46,2% 1947 423,7 10,4 375 43,5%[20] 1948 402,0 9,8 412 44,1% 1949 387,8 9,3 421 42,4% 1950 370,7 8,9 401 45,1% 1951 372,8 8,9 426 47,3% 1952 359,6 8,5 390 49,2% 1953 370,6 8,7 437 47,7% 1954 382,8 8,9 384 47,3% 1955 394,9 9,1 356 48,6% 1956 398,9[21] 9,1 376 48,6% 1957 411,7 9,3 393 50,0% 1958 371,0 8,3 368 48,6% 1959 353,7 7,9 377 49,5% 1960 354,7 7,8 398 51,1% 1961 328,4 7,2 363 51,2% 1962 311,7 6,7 379 50,9% 1963 292,1 6,1 357 48,8% 1964 275,8 5,7 378 48,8% 1965 259,4 5,3 389 52,5% 1966 234,7 4,8 392 51,0% 1967 211,5 4,3 384 52,1% 1968 203,2 4,1 409 50,0% 1969 183,9 3,7 408 46,3% 1970 184,4 3,6 388 49,0% 1971 177,0 3,5 422 53,0% 1972 184,4 3,6 452 53,5% 1973 176,0 3,4 521 58,5% 1974 179,4 3,4 376 53,9% 1975 181,7 3,5 501 50,7% 1976 177,3 3,4 470 52,1% 1977 170,3 3,2 477 46,5% 1978 178,5 3,4 385 46,0% 1979 178,1 3,3 466 50,1% 1980 175,4 3,3 454 47,1% 1981 189,2 3,5 438 49,7% 1982 201,9 3,7 356 53,4% 1983 198,9 3,6 388 46,8% 1984 190,9 3,5 363 49,3% 1985 175,1 3,2 336 44,6% 1986 168,1 3,0 372 43,7% 1987 136,9 2,5 363 36,2% 1988 124,8 2,2 406 39,1% 1989 120,9 2,1 358 34,3% 1990 121,9 2,2 324 37,6% 1991 117,5 2,1 361 30,6% 1992 116,1 2,0 326 34,9% 1993 132,7 2,3 346 35,1% 1994 124,4 2,2 357 28,3% 1995 130,2 2,3 350 35,2% 1996 136,7 2,4 366 37,5% 1997 149,4 2,6 397 34,5% 1998 170,1 2,9 442 27,6% 1999 155,6 2,7 531 32,4% 2000 165,8 2,8 539 28,5% 2001 187,5 3,2 534 41,5% 2002 184,5 3,1 488 35,0% 2003 173,5 2,9 524 34,9% 2004 195,4 3,2 560 38,5% 2005 174,1 2,9 550 36,8% 2006 188,7 3,1 599 44,6% 2007 178,4 3,0 582 36,5% 2008 188,8[22] 3,1 576 45,7% Le paradoxe de l'évolution de la fréquentation cinématographique
Alors que la fréquentation a tendanciellement baissé depuis 40 ans, la demande de films n'a cessé de progresser avec la multiplication des chaines de télévision, notamment spécialisé sur le cinéma, la vidéo puis du DVD ainsi que des nouvelles formes de diffusion (mobile, Vod ...). En conséquence, on parle de crise du cinéma de façon continue alors que l'argent n'a jamais été aussi abondant pour la production de films. Même les recettes en salles ont progressé, y compris pendant la période 1965/1985, grâce à l'augmentation du prix du billet.
Par ailleurs, les télévisions ont commencé à moins s'intéresser aux films dans les années 2000[23] car elles les jugeaient comme des produits non exclusifs du fait de leur passage en salles, en vidéo et sur les télévisions payantes. Pourtant, le spectateur au contraire se montrait plus intéressé par les films au point que la fréquentation repartait à la hausse.
Une préférence pour le cinéma américain
Si l'on constate aujourd'hui que la part des films américains dans la fréquentation cinématographique française est prépondérante, il n'en a pas toujours été ainsi jusqu'au milieu des années 80. Au contraire même, le cinéma français est resté majoritaire au box-office avec une part de marché supérieure ou proche de 50% jusqu'à cette date (avec des points à 58% en 1973). Au début des années 80, le box-office français faisait même figure d'exception en Europe où le cinéma américain était devenu prépondérant, ayant réduit les ambitions internationales des cinémas anglais, allemand et italien.
Pourtant depuis 1987, la part du cinéma français est désormais plus proche du tiers des entrées, laissant le cinéma américain dépasser les 50% (Depuis la fin des années 80, le cinéma français n'a dépassé le cinéma américain qu'en 2008 grâce au succès de Bienvenue chez les Ch’tis qui a pesé pour plus de 10 pts de part de marché cette année-là).
Plusieurs explications se combinent pour l'expliquer :
- le public des jeunes s'est accru à partir des années 50 et a pris en France une importance plus grande après mai 68. En effet, l'allongement de la durée des études, couplé à l'amélioration du pouvoir d'achat des ménages, a permis l'essor d'un nouveau public jeune et solvable. Or, ce public trouve dans le rêve américain et ses figures légendaires une vision idéalisée qui contraste avec la société française qu'on lui présente et que le cinéma français de l'après nouvelle vague met en scène (les films de Philippe Labro, Claude Sautet, Yves Boisset, Claude Chabrol ...). Ce mouvement a été d'autant plus fort que parallèlement le cinéma américain s'est enrichi de l'apport de cinéastes immigrés souvent européens. La langue anglaise n'est plus totalement perçue comme une langue d'un autre pays, mais elle devient une langue internationale.
- l'anti-américanisme perd de sa puissance avec le reflux de l'influence des idées communistes dans la société française.
- la télévision française privée qui se développe à partir de 1984 (Canal +, La 5 et TV6) doit respecter des quotas de diffusion de films français - au moins la moitié - qui banalise ce type d'œuvres et le public trouve naturellement moins légitime de se déplacer en salles et de payer pour ce qu'il peut si facilement voir de chez lui gratuitement.
- la qualité des salles qui s'est améliorée devient un lieu qui privilégie les films à grand spectacle qui restent essentiellement l'apanage du cinéma américain avec ses effets spéciaux et ses budgets importants visibles à l'écran (d'ailleurs les films français qui proposeront un spectacle ambitieux, souvent basé sur une œuvre littéraire, rencontreront le public)
- la puissance du cinéma américain, fruit de la première puissance économique mondiale, se base sur des sociétés de production, de distribution et d'exploitation particulièrement performantes (les majors américaines). Il en ressort une capacité à faire des films de qualité, variés, adaptés aux tendances de l'évolution des sociétés occidentales avec un marketing dont les résultats sont testés régulièrement.
- Le marché américain permet de produire plus de 500 films par an dont seulement les plus prometteurs qui auront été testés sur le marché américain seront distribués en Europe et donc en France. Ne parviennent que les 150 qui ont le plus gros potentiel. Ainsi, un film américain dispose-t-il d'un budget en espace publicitaire deux fois plus important que pour un film français (670 000 euros contre 360 000 euros en 2005[24]). Il parait alors logique que leur taux de succès soit élevé.
- Enfin, tous ces effets sont cumulatifs. D'une part, le spectateur français s'est habitué aux films de culture américaine. D'autre part, la satisfaction à un type de film crée une envie de revivre une expérience similaire, phénomène que les studios américains exploitent en proposant régulièrement des suites à leurs succès.
Ce phénomène se retrouve dans la plupart des pays développés. Parallèlement, des cinémas comme l'Inde, culturellement plus éloignés, résiste avec un cinéma national qui représente 90% des entrées.
Saisonnalité de la fréquentation cinématographique
Le box-office est lié à trois types de saisonnalité :
- La fréquentation est en effet plus forte le jour de sortie des films compte tenu du caractère événementiel de cette journée et du marketing renforcé ce jour là (campagne d'affichage, critiques, bandes-annonces à la télévision ...). Afin de profiter d'un événement lié au film (projection à Cannes) ou d'un jour férié (Spiderman 3 a battu les records du 1er jour en sortant un mardi 1er mai), le jour de sortie peut être déca lé. La volonté des studios de faire des sorties mondiales (pour créer un évènement mondial et éviter le piratage)les amène à organiser les sorties en même temps dans la plupart des pays pour les grosses sorties.
- la disponibilité du public est évidemment un critère essentiel. le week-end et les jours fériés en raison de la disponibilité du grand public en général et le mercredi en raison de la disponibilité du public des lycéens. Le lundi, jour chomé pour une partie du public travaillant le samedi bénficie également d'une prime.
- les promotions tarifaires périodiques stimulent la fréquentation. Le printemps du cinéma rassemble ainsi 3 millions de spectateurs en trois jours en mars et la fête du cinéma 4 millions en trois jours autour du 21 juin. Dans les années 80, le lundi bénéficiait également d'une prime en raison d'un tarif réduit pour tous ce jour là (en 1985, le lundi représentait 19% des entrées de la semaine contre 10% dans les années 2000 où ces conditions tarifaires ont disparu).
Jour Part dans la semaine (2005)[25] Lundi 11,8% Mardi 9,8% Mercredi 12,5% Jeudi 8,4% Vendredi 9,9% Samedi 28,4% Dimanche 19,2% Total 100% De plus, la fréquentation dépend de facteurs exogènes :
- la météo. Le public hésite à aller en salles s'il fait beau. Ce constat est néanmoins de moins en moins vérifié depuis quelques années, le public hésitant moins à aller au cinéma en été sous l'effet d'une offre qui s'est étoffé et d'une amélioration de la climatisation des salles (entre 1994 et 2000, le nombre de spectateurs en juillet/août a augmenté régulièrement de 8% par an contre une hausse moyenne de 5% sur l'année entière[26]. Aux Etats-Unis, la fréquentation est déjà historiquement forte l'été car les salles sont devenus un refuge face à la chaleur grâce à des salles climatisées depuis longtemps.
- les événements concurrents. Une Coupe du monde ou un débat présidentiel ont une influencenotable sur la fréquentation d'une soirée ou d'une semaine. Ainsi, pendant le coupe du monde 2006 en Allemagne, le box-office a-t-il connu ses pires semaines de l'année, y compris lors de la fête du cinéma - du 25 au 27 juin 2006 - où le mardi a enregistré une baisse de 30% par rapport à la journée correspondante 2005. Les éléments externes peuvent néanmoins être favorables comme les grêves d'enseignants, très bénéfiques au cinéma.
Par ailleurs, il y a une saisonnalité endogène aux films projetés car l'économie cinématographique demeure une industrie d'offre : le public se déplace pour un film plus que pour la sortie. Ainsi, il arrive fréquemment que la fréquentation augmente de plus de 50% d'une semaine sur l'autre ou par rapport à l'année précédente sans éléments extérieurs lorsque un film grand public rencontre le succès. Le succès du film se construit alors sur la capacité à faire déplacer le public et non sur sa capacité à pousser le public à arbitrer en sa faveur au détriment des autres films proposés. En 1998, la fréquentation cinématographique de l'année a augmenté du fait d'un seul film : Titanic. Non seulement, il a amené un public qui ne se déplace que très rarement en salles, mais il a aussi augmenté l'envie de cinéma dans les semaines qui ont suivi.
Mois Part dans l'année (2000/2005)[27] Janvier 8,7% Février 10,8% Mars 8,8% Avril 10,2% Mai 6,5% Juin 6,5% Juillet 7,0% Août 7,2% Septembre 5,9% Octobre 8,2% Novembre 8,1% Décembre 12,2% Total 100%
On constate que les mois d'automne et hiver avec des vacances sont les plus porteurs (plus de 8% des entrées de l'année). A l'inverse, septembre souffre de la rentrée des classes, du temps d'été qui se prolonge et, peut-être d'après certains observateurs[28], de la perspective du paiement des impôts.Liens internes
Liens externes
Références
- ↑ Source : CNC (cité par René Bonell dans La 25e image (Ed. Gallimard)- Les chiffres de la France en 1985 et 1995 ont été ajustés à partir des données calculées dans le tableau supra, car ils étaient en décalage, fortement pour 1995, avec la réalité (respectivement 3,4 et 3,0 cités par René Bonell dans son tableau pour 1985 et 1995)
- ↑ Le film français du 18 mai 2008
- ↑ Article Statistiques sur l'Union européenne
- ↑ Le cinéma en France - Fabrice Montebello (2005 - Armand Colin cinéma)
- ↑ cité dans le Rapport d'information n° 308 des sénateurs Michele Thiollère et Jack Ralite
- ↑ De 1945 à 1955 : source Ciné-passions (Editions Dixit) - Simon Simsi - Le Rapport d'information n° 308 des sénateurs Michele Thiollère et Jack Ralite cite le chiffre de 400 millions de spectateurs qui est également cité par La revue du cinéma n364 (septembre 1981). Il semble que ce chiffre de 400 millions soit l'ancienne estimation qui a longtemps prévalu avant la recherche menée sous la direction de Simon Simsi par Mme Catherine Levé
- ↑ Rapport d'information n° 308 des sénateurs Michele Thiollère et Jack Ralite
- ↑ les deux tiers des ménages ont un téléviseur en 1970
- ↑ http://www.cnc.fr/CNC_GALLERY_CONTENT/DOCUMENTS/publications/dossiers_et_bilan/302/05_Bilan_2006_publiccinema.pdf
- ↑ Ajusté avec les données INSEE repris dans l'article Démographie de la France
- ↑ Les dernières séances - Claude Forest (1998 - CNRS Editions)
- ↑ L'argent du cinéma - Claude Forest (2002 - Ed. Belin Sup)
- ↑ On dénombre 122 films français produits cette année là d'après George Sadoul et repris dans La revue du cinéma n°364 (septembre 1981)
- ↑ la part du cinéma américain est de 77% selon Guback Thomas dans Hollywood International market (cité par Tino Balio dans The American Film Industry - University of Washington Press - 1985)
- ↑ Sociologie du cinéma et de ses publics - Emmanuel Ethis (2006 - Armand Colin Sociologie 128) - La saison cinématographique 1945/1947 (Edition La revue du cinéma - HS 27)cite une moyenne de 300 millions d'entrées sur la période 1940/1944
- ↑ Georges Sadoul - Histoire du cinéma mondial page 339 (Flammarion - 1949) - La revue du cinéma n364 (septembre 1981) - page 65 - cite le chiffre de 40/45% avant la guerre des recettes pour les films français, 85% sous l'occupation et 55% (42% à Paris) en 1945
- ↑ Sociologie du cinéma et de ses publics - Emmanuel Ethis (2006 - Armand Colin Sociologie 128) et cité également pour 300 millions pour 1942/1943 dans La revue du cinéma n364 (septembre 1981)
- ↑ Georges Sadoul - Histoire du cinéma mondial page 339 (Flammarion - 1949)
- ↑ De 1945 à 1955 : source Ciné-passions (Editions Dixit) - Simon Simsi - Cf. Supra
- ↑ Georges Sadoul cite 38% des recettes salles dans Histoire du cinéma mondial page 339 (Flammarion - 1949)
- ↑ A partir de 1956 : source CNC
- ↑ Fréquentation des salles de cinéma en 2008, rapport de la Fédération nationale des cinémas français
- ↑ TF1 a abandonné en 2006 le rendez-vous hebdomadaire du film du dimanche soir
- ↑ Source TNS Media Intelligence cité dans le Bilan 2005 du CNC
- ↑ Source dossier CNC n°298 bilan 2005
- ↑ Bulletin CNC info n°281
- ↑ Moyenne sur 2000/2005 à partir des chiffres de dossier CNC n°298 bilan 2005
- ↑ Le marketing du cinéma - Jean-François Camilleri (2006 - Dixit)
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