- François-Joseph Jary
-
François-Joseph Jary, né le 19 octobre 1739 à Nantes et mort dans la même ville le 21 avril 1805, était un homme politique français.
Sommaire
Biographie
Avant la Révolution
Il est le fils de Simon Jary, négociant, et de Claire Despré. Avant la Révolution Jary est agriculteur puis directeur des mines de Nort-sur-Erdre.
En 1788, il participe au mouvement réformiste qui secoue le pays. Il est ainsi délégué à Versailles afin de demander que la représentation du tiers état aux États généraux de 1789 soit égale à celle du clergé et de la noblesse réunis.
Député à la Constituante
Le 18 avril 1789, Jary est élu aux États généraux pour représenter la sénéchaussée de Nantes. Son rôle à l'Assemblée nationale constituante est très discret. Partisan des idées "patriotes", il siège avec la gauche. Il vote notamment contre le veto royal. Il siège également au comité des impositions.
À la Convention
Son mandat terminé, il ne peut être comme réélu à la Législative. Le 8 septembre 1792, il est toutefois élu à la Convention nationale par le département de la Loire-Inférieure par 310 voix sur 458 votants. De retour à Paris, il siège avec les Girondins et se montre à nouveau peu bavard.
Le 3 janvier 1793, Jary est élu au Comité de sûreté générale alors aux mains des Girondins. Au procès de Louis XVI, il déclare que le roi est coupable, mais ne vote que la réclusion et le bannissement "quand la république sera consolidée", puis choisit la mort avec sursis.
Devenu très hostile envers la Montagne, sorti du Comité de sûreté générale, il signe en juin 1793 la pétition de protestation en faveur des Girondins proscrits le 2 juin. Cela lui vaut d'être décrété d'accusation avec les soixante-quatorze autres pétitionnaires. Il est caché quelque temps par son collègue Étienne Chaillon avant d'être capturé. Il est enfermé à la prison de la Force puis à celle des Madelonnettes.
Libéré par la chute de Robespierre, il est réintégré à la Convention le 18 frimaire an III. Il est ensuite envoyé en mission auprès des armées l'Ouest, d'abord celle des côtes de Brest puis des côtes de Cherbourg. Il participe ainsi au traité de la Mabilais signé avec les Chouans. Le 2 mai 1795, il annonce à la Convention que la Vendée est pacifiée.
Fin de carrière
En l'an IV, Jary est réélu par le département de l'Aude au Conseil des Cinq-Cents, par 135 voix sur 218 votants. Il ne s'y fait guère remarquer jusqu'à la fin de son mandat en 1798.
Il rentre alors dans la vie privée et meurt en 1805 à l'âge de 65 ans.
Sources
Catégories :- Député français du tiers état en 1789-1791
- Conventionnel régicide
- Membre du Comité de sûreté générale
- Membre du Conseil des Cinq-Cents
- Naissance à Nantes
- Naissance en 1739
- Décès en 1806
- Ancien député de la Loire-Atlantique
Wikimedia Foundation. 2010.