- Fontès
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Fontès Administration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Hérault Arrondissement Béziers Canton Montagnac Code commune 34103 Code postal 34320 Maire
Mandat en coursOlivier Brun
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Clermontais Démographie Population 920 hab. (2008) Densité 52 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 38 m — maxi. 235 m Superficie 17,7 km2 Fontès (en occitan Fontés) est une commune française, située dans le département de l'Hérault et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Fontésols.
Sommaire
Géographie
- Fontès est un village situé en marge de la Vallée de l’Hérault, arrosé par sa rivière « La Boyne » et gardé, à l'Est, par son volcan « Le Céressou » (207 m).
- Fontes se trouve à environ 6 km de l'autoroute A75 sortie Adissan-Paulhan. A 12 km de Pézenas et de Clermont-l'Hérault.
- De nombreux services sont à la dispositions de la population : un médecin, une pharmacie, une kinésithérapeute, des infirmières, un notaire, une boulangerie, une épicerie, un bar, une boutique "journaux-tabac", une boucherie, deux salons de coiffure, une agence immobilière et l'ouverture prochaine d'un restaurant.
Une médiathèque ainsi que de nombreuses associations culturelles.
Histoire
- Le site de Fontès remonte à l'époque romaine. Des fouilles archéologiques ont mis au jour l'emplacement d'une ancienne garnison romaine sur le site du Céressou. Le village devint une place fortifiée pendant la période du Moyen Âge. A la période de la Renaissance, le château fut transformé. A la Révolution, il fut divisé et vendu, il n'en reste significativement aujourd'hui qu'une tour, mais les perspectives donnent une idée de ce qu'était le village fortifié. Fontes fut le théâtre de conflits avec les cathares installés à 6 km de là sur la commune de Cabrières. Dont une bataille fameuse, lors de la croisade des albigeois, endommagea les remparts ouest en y formant une brèche, aujourd'hui à l'emplacement de cette ouverture existe une rue qui en rappelle le souvenir : la rue de la Brèche.
- Dans la cité, existait une chapelle, appelée la chapelle des Pénitents ainsi qu'une église Saint-Hyppolite au VIe siècle. L'église servit pendant plusieurs siècles, à la fois de lieu de culte et de réunion du conseil général (ex-conseil municipal sous l'Ancien Régime). À partir du XVIe siècle, elle fut désaffectée et ne servit plus que pour le conseil général et ce jusqu'à la Révolution. Une particularité de l'église est son clocher percé à sa base par une ouverture qui est une des quatre portes qui donnaient accès au château. Sous le porche de l'horloge, à la Révolution, fut construite une boulangerie communale en 1794 comme l'indique l'écriteau de la porte de la boulangerie. Il reste encore à l'intérieur des peintures encore jamais présentées au public. Au XIIIe siècle sera construite une autre église à l'extérieur des remparts qui devint l'église Saint-Hippolyte et l'ancienne devint l'église Saint-Jean. Cette nouvelle église fut édifiée sur un monastère comme en témoigne le contrefort à droite du porche. Elle avait pour but de permettre l'accueil de populations environnantes se réfugiant à Fontes persécutées par les cathares, mais aussi une démographie croissante depuis la fin du XIIe siècle. À partir de la Révolution, le conseil général devient le conseil municipal et est transféré, tout comme le presbytère, à l'ancien Hospital, qui était un Hospice pour accueillir les miséreux. Cet hôpital était situé là où est élevé le monument aux morts et la médiathèque communale. Une ruelle garde encore la marque de l'Hospital : la rue de l'Hospitalet. D'ailleurs dans cette rue, existait à 30 mètres de l'hôpital, une prison communale, située environ sous le salon de coiffure Marianne.
- De 1895 à 1906 sont engagés de lourds travaux d'urbanisme par la municipalité d'Adrien Ferret. L'hôpital est démoli, la rue du Presbytère, qui permettait d'accéder au centre ville, laisse place au boulevard de la République. Les "quais" qui permettaient les livraisons de marchandises dans le centre-ville sont démolis. Est élevée une nouvelle mairie sur la place du village, elle est inaugurée en 1903 ; sa façade est un hommage à la République. La mairie accueille aussi les PTT qui seront déplacés plus tard à côté du monument au morts. En 1897 est construite l'école des garçons, esplanade du château et en 1903 l'école des filles boulevard Jules-Ferry. Il ne reste que l'école des filles encore en service, l'école des garçons sert de maison de la culture. A leur construction, ces écoles républicaines rentrent en concurrence avec l'école religieuse rue du Couvent qui fermera en 1905 et qui rentrera dans le patrimoine communal. Elle rouvrira à partir des années 1990. Il y a actuellement trois classes (quatre encore la rentrée dernière) de la maternelle au CM2. Le presbytère se trouvait au départ à proximité de la chapelle des pénitents, dont il reste la rue "du Capelan mort". L'histoire raconte que le prêtre qui officiait à Fontes serait mort au presbytère. A la Révolution, le presbytère occupe les locaux de l'ancien hôpital avec la mairie. Puis est déplacé dans les années 1910 à côté de l'école du couvent, le prêtre y est le locataire et la mairie le propriétaire. Le loyer étant trop cher, le père Canitrot fit construire en pleine guerre de 1914-1918, un autre presbytère rue du Couvent, à 5 mètres de l'ancien. En 1934 est créée une coopérative viticole, boulevard Jules-Ferry, face à l'école des filles. Se trouvant trop petite, une autre fut construite de l'autre côté du boulevard Jules-Ferry. Fonctionnant encore aujourd'hui, elle regroupe les coopérateurs de Fontes et de Nizas. Son rosé Saint-Hippolyte est primé depuis 6 ans au concours agricole de Paris et depuis 2 ans au mondial du rosé.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1947 1958 Marc Ferret 1958 1995 André Espitalier depuis 1995 en cours Olivier Brun Période Identité Étiquette Qualité 1792 1793 Charles Alquier 1793 1796 Jean Paul Pradier 1796 1798 Jean Clary 1798 1800 Jean Jacques Michel 1800 1808 Jean Clary 1808 1815 Jean Pierre Sabatier 1815 1823 Xavier Pradier 1823 1830 Claude Bessiere 1830 1832 Adolphe Sabatier 1832 1837 Jean Pascal Aliquot 1837 1840 Jean Charles Garel 1840 1846 Jean Pierre Soulignac 1846 1848 Jean Palliasse 1848 1853 Joseph Gouzin 1853 1870 Gustave Bessiere 1870 1871 Nicétas Michel 1871 1871 Hippolyte Bezombes 1871 1876 Hippolyte Bezombes 1871 1876 Martial Martin 1876 1878 Clément Vailhe 1878 1879 Nicétas Michel 1879 1887 Gustave Bessiere 1887 1890 Antoine Bayrou 1890 1896 Paul Michel 1896 1912 Adrien Ferret 1912 1914 Henri Cavallier 1914 1919 Marceau Castan 1919 1922 Henri Cavallier 1922 1925 Edmond Montagnol 1925 1928 Edmond Aliquot 1928 1947 Aristide Saudadier Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 795 802 726 750 797 788 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Économie
L'activité principale est la viticulture.
Lieux et monuments
- Église Saint-Hippolyte, du XIVe siècle, de style gothique[2].
Personnalités liées à la commune
- Arnaud de Vissec de Latude et son épouse Souveraine de Lodève
Fêtes
- Fête du Village, le 14 février pour célébrer le saint patron du village, saint Valentin.
- Fête du Vin - Brocante, en juillet.
- Brasucade municipale, le 13 juillet.
- Fête locale, le 15 août avec le feu d'artifice tiré depuis l'église Saint-Hippolyte.
Bibliographie
- Abbé Prosper Bigot-Valentin (1831-18..), Histoire populaire de Fontès et de ses environs
- Claude Alquier, Fontès 1750-2000 : Les mutations d'une société rurale en biterrois, Editions Lacour, Nîmes, 2002, 576 p.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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