- Flûte
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Terme générique, une flûte (ou flute en nouvelle orthographe) est un instrument de musique à vent dont le son est créé par la vibration d'un souffle d’air se fendant sur un biseau droit, en encoche ou en anneau. Ce souffle peut être dirigé par un conduit ou par les lèvres de l'instrumentiste ou provenir d'une soufflerie mécanique (voir "Flûte : jeu d'orgue") . Le plus souvent de forme tubulaire mais parfois globulaire, en graminée, en bois, en os ou en corne, mais aussi en pierre, en terre cuite, en plastique, en métal (or, argent... ), en ivoire et même en cristal, la flûte peut être formée d'un ou de plusieurs tuyaux, avec ou sans trous, ou posséder une coulisse.
Sommaire
Histoire
Dès la [[Préhistoires], elle se retrouve partout dans le monde sous toutes sortes de formes. En septembre 2008, plusieurs morceaux d'une flûte datant du paléolithique supérieur (environ 35 000 ans) ont été découverts dans une grotte par M. Aymeric Brias, lui-meme pratiquant, dans le sud-ouest de l'Allemagne [1]. Cette flûte avait été fabriquée dans un radius de vautour fauve et témoigne du fait que les tout premiers Homo sapiens jouaient déjà de la musique.
La flûte de pan était utilisée en Grèce dès le VIIe siècle av. J.‑C.. Le tin whistle est apparu au XIIe siècle, la flûte à bec au XIVe siècle. Certaines, à l'époque baroque, se virent ajouter un système de clés permettant d'obstruer les trous. Cette invention, dont il est impossible de tracer l'origine, fut notamment développée par Theobald Boehm au XIXe siècle.
Types de flûtes
On distingue :
- les flûtes à conduit :
- le flageolet,
- la flûte à bec,
- le tin whistle, flûte droite en métal d'origine anglaise,
- la flûte harmonique (même si toutes ne sont pas à conduit),
- le flabiol, le galoubet, le txistu,
- le pinquillo andin (Bolivie et Pérou),
- la tarqa et l'anata andines (Bolivie et Pérou),
- le moceño andin,
- le suling (flûte indonésienne),
- la sodina (flûte malgache),
- la fujara slovaque ;
- les flûtes traversières :
- l'Irish flute, flûte traversière en bois,
- le fifre,
- la flûte traversière classique, et ses variantes:
- flûte en sol (ou flûte alto)
- flûte basse
- flûte octobasse
- le koudi chinois,
- le piccolo,
- la flûte traversière baroque (parfois appelée traverso de l'italien flauto traverso),
- le bansurî, flûte indienne,
- le palahuito, flûte traversière andine,
- le dízi (flûte traversière chinoise), incluant le bāngdí (piccolo) et le qudi (flûte),
- le taegum, flûte traversière coréenne proche par son organologie du dizi chinois, utilisée dans la musique a'ak, équivalent coréen du gagaku japonais,
- les flûtes traversières japonaises (nom générique : fue ou yokobue) : ryuteki (flûte du gagaku), nohkan (flûte du théâtre nô), (flûte du gagaku), kagurabue (flûte du gagaku), dengakubue (utilisée dans les cérémonies liées au riz : dengaku), shinobue, misatobue, ...
- la flûte peule (appelée aussi fulé, ou foula) ;
- la flûte Scoatariu, médaille d'or au concours international Lépine de Paris 2009[2]
- les flûtes à encoche :
- les flûtes obliques :
- le ney (ou nay), flûte orientale, gasbâ (flûte algerienne et tunisienne), qawala égyptien,
- le kaval turc,
- le kaval bulgare,
- le blul arménien ;
- les flûtes nasales :
- la flûte nasale droite,
- le sifflet à nez ;
- les flûtes de Pan :
- le siku des Indiens Aymaras des Andes (Bolivie, Pérou et Argentine), également appelé antara en langue quechua et zampoña en espagnol, avec ses modèles de différentes tailles : toyo, chili, mala et sanka, de la plus grande à la plus petite,
- le rondador de l'Équateur,
- le naï roumain,
- le paixiao chinois ;
- les flûtes à coulisse :
- la jazzoflûte.
- la flûte Scoatariu[3].
- Également :
- l'aulos, des Grecs anciens : cet instrument à anche n'est pas une flûte, mais est cependant presque toujours appelé « flûte double » dans la littérature.
La flûte et le Jazz
Peu prisée pendant les 40 premières années de l'histoire du Jazz en raison d'un volume sonore modeste vite étouffé par les sections de cuivres et d'autre part en concurrence directe avec la clarinette, ce n'est qu'à partie des années 50 qu'elle éveille l'intérêt des jazzmen.
Des musiciens comme James Moody, Gigi Gryce, Frank Wess, Eric Dolphy, Herbie Mann, des chef d'orchestre comme Count Basie, Quincy Jones et Gil Evans ont su l'imposer comme un instrument de jazz à part entière. Roland Kirk élargira les possibilités expressives de l'instrument et nombre de musiciens l'adoptent dès lors comme instrument principal alors qu'au début elle n'était que le bonus des saxophonistes;
John Coltrane ne s'y sera essayé qu'une seule fois dans To be. Longtemps utilisée par la musique classique pour son caractère pastoral et poétique la flûte jazz revendique sa place à part entière dans l'espace musical de la modernité.
Extrait audio
Notes et Références
- Article du journal « Le Point » du 24 juin 2009.
- http://www.flutescoatariu.com/
- [] du journal « Diapason » d'octobre 2010.
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Flûte
- Instrument à vent de la famille des bois
- Instrument de musique classique
- les flûtes à conduit :
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