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Fernand Crémieux
Pour les articles homonymes, voir Crémieux.Fernand Crémieux Parlementaire français Naissance 15 décembre 1857 Décès 26 novembre 1928 Mandat Député 1885-1889
puis 1893-1898
Sénateur 1903-1928Début du mandat Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription Gard Groupe parlementaire Gauche radicale IIIe république Fernand Crémieux, né à Pont-Saint-Esprit (Gard) le 15 décembre 1857, mort à Paris le 26 novembre 1928, est un avocat et un homme politique français.
Il fut député :- 01/01/1885 - 11/11/1889 : Gard
- 03/09/1893 - 31/05/1898 : Gard
et sénateur du Gard de 1903 à 1928.
Biographie
Il était parent d'Adolphe Crémieux, et cousin de Gaston Crémieux, qui fut fusillé à Marseille pour avoir pris part au mouvement communaliste de 1871.
Il étudia le droit et, reçu avocat, vint exercer sa profession à Nîmes, où il se fit de bonne heure une brillante réputation d'orateur. Aux élections d'octobre 1885, il se présenta sur la liste républicaine radicale du Gard, et fut élu député de ce département, le 5e sur 6, au second tour, avec 52% des voix des votants. À 28 ans, il était alors un des plus jeunes membres de la Chambre, et fut appelé, le jour de l'ouverture de la première session, à faire partie du bureau provisoire en qualité de secrétaire.
Il siégea à la gauche radicale, et prit quelquefois la parole, notamment en 1886, en faveur de la proposition d'expulsion des princes. Il se prononça également :
- le 3 décembre 1886, pour l'amendement Colfavru portant la suppression des sous-préfets (chute du ministère Freycinet) ;
- le 17 mai 1887, pour la proposition de résolution de la commission du budget (chute du ministère Goblet) ;
- le 9 juillet 1887, pour l'ensemble du titre 1er du projet de loi organique militaire ;
- le 19 novembre 1887, pour la discussion immédiate de l'interpellation Clemenceau (chute du ministère Rouvier) ;
- le 30 mars 1888, pour l'urgence sur la proposition Camille Pelletan, relative à la révision (chute du ministère Tirard).
Il soutint le ministère Floquet, et fut élu secrétaire de la Chambre le 8 janvier 1889. Dans cette dernière session, il vota :
- le 11 février1889, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement ;
- contre l'ajournement indéfini de la constitution ;
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes ;
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Il était absent pour congé lors du scrutin sur le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse. Il fut élu sénateur le 4 janvier 1903, et le resta jusqu'à sa mort (réélections le 7 janvier 1912 et le 9 janvier 1921). Il décéda au cours de ce dernier mandat à l'âge de 70 ans.
Source
- Adolphe Robert & Gaston Cougny : Dictionnaire des Parlementaires français, 5 vol. (1889 Bourloton Paris)
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