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Fédération nationale de protection civile
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La Fédération nationale de protection civile (FNPC) est une association française de secouristes bénévoles, qui a pour but :
- La formation aux premiers secours du grand public (PSC1, anciennement AFPS);
- La sensibilisation du grand public aux problèmes de sécurité civile, notamment en relayant les campagnes d'information nationales ;
- La formation interne de ses membres : PSE1 et PSE2 (anciennement AFCPSAM et CFAPSE), monitorat, formation continue ;
- La tenue de postes de secours préventifs sur des manifestations sportives, culturelles (concerts, etc.) et festives.
Certaines associations départementales, par exemple celles de l'Île de France et du Bas-Rhin, participent au réseau de secours public. En accord avec la préfecture, le Samu et les pompiers du département, ils effectuent des interventions de secours à personne à domicile ou sur la voie publique.
Sommaire
Présentation
La FNPC fut créée en en 1965 et reconnue d'utilité publique en 1969. C'est, en nombre d'adhérents et de formations délivrées, la première association de secourisme en France.Elle est forte de 32 000 bénévoles, couvre 91 départements, collectivitées territoriales, et 450 représentations sur le territoire. Elle est la première grande structure Française agrée de Sécurité Civile. Elle fut présidée durant 18 ans par le Professeur Louis Lareng, fondateur des SAMU. Elle est présidée depuis le 7 septembre 2009 par Yannick CHENEVARD, avec un comité directeur de 24 administrateurs. Elle forme tous les ans 100 000 citoyens aux gestes qui sauvent.
La FNPC a créé, en partenariat avec la RATP, une formation spécifique aux secours sur la route : l'Attestation de formation complémentaire aux premiers secours sur la route (AFCPSSR), qui est devenue une formation nationale par arrêté ministériel (arrêté du 16 mars 1998, Journal officiel du 26 avril 1998). Cette formation est néanmoins aujourd'hui dispensé uniquement par les pompiers.
Le terme « protection civile » est un terme générique signifiant « protection des populations civiles en temps de paix et de guerre », il se retrouve de fait dans des noms d'administrations (Service inter-ministériel de protection civile dans les préfectures) et d'autres associations (comme le CFSPC, Centre français de secourisme et de protection civile), sans qu'il y ait de rapport direct avec la FNPC.
Par ailleurs, le terme « protection civile » est très proche du terme « sécurité civile ». Il ne faut cependant pas confondre cette association de loi 1901 et des services de l'État. Les secouristes et moniteurs de la FNPC sont des bénévoles pour la plupart, comme ceux des autres associations.
Chaque département comporte une seule association affiliée à la FNPC. Ce sont les associations départementales de Protection Civile (ADPC), à l'exception de Paris où, pour des raisons historiques, l'association départementale est la Protection Civile de Paris (PCP).
Historique
L'idée d'une « Fédération des associations départementales de protection civile » date du 15 novembre 1950. La notion de « protection civile » était alors peu répandue, ces associations avaient pour but de donner au public une culture de protection civile (on dirait maintenant sécurité civile).
La toute première ADPC est créée en 1958 dans les Côtes-du-Nord par l'administrateur civil au Service national de protection civile (SNPC, ancêtre de la direction des Défense et Sécurité civiles) M. Léon Robine.
En 1965, on dénombre 26 ADPC. Sous l'impulsion de la directive 18 mars 1964 du Premier ministre Georges Pompidou, celles-ci décident de créer La Fédération nationale de protection civile en organisant une assemblée générale à Paris le 14 décembre 1965. Cette assemblée comprend également quelques groupements non-ADPC mais actifs dans le domaine de la protection civile, notamment les Anciens de Nainville et les Secouristes français Croix-blanche. Le premier président en est le docteur Lepestre.
En 1968, la FNPC compte 54 associations départementales, représentant un effectif de 31 701 adhérents.
En 1969, la FNPC signe une convention avec l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) : la FNPC participe aux formations dans les entreprises au titre du 1% de la formation continue. La FNPC est reconnue d'utilité publique le 14 novembre 1969 par décret du ministre de l'Intérieur M. Raymond Marcellin, (Journal officiel du 20 novembre 1969. L'Association nationale des moniteurs et instructeurs de secourisme (Anims) rejoint la FNPC.
La tenue de poste des secouristes est alors de couleur bleue Bugatti.
En mars 1973, l'Union nationale des associations de secouristes et sauveteurs PTT (UNASSPTT) et Le Comité national routier français adhèrent à la Fédération.
En 1975, c'est au tour de la Fédération Nationale des Radioamateurs au service de la Sécurité Civile (FNRASEC) de rejoindre la FNPC, puis en 1978, la Fédération française des maîtres nageurs sauveteurs.
En 1979, la FNPC dénombre 100 000 secouristes actifs qui participent à 3 139 postes de secours et effectuent 2 436 interventions ; elle forme 4 800 réanimateurs (BNS mention réanimation, ancêtre du CFAPSE), 1 222 secouristes obtiennent la mention « secours routier » du BNS (ancêtre du CFAPSR), 543 exercices ou compétitions de secourismes sont organisés.
En 1984, la FNPC crée les groupes polyvalents d'intervention (GPI), des équipes de bénévoles formées et équipées pour venir en aide aux sinistré de catastrophes naturelle ou industrielles en France. Ce sont les ancêtres des équipes d'intervention spécialisées (EIS).
En 1986, la FNPC choisit des tenues orange à épaules bleues, couleurs internationales de la protection civile, et les véhicules doivent être de couleur jaune.
En 1998, la FNPC, en collaboration avec la RATP, crée un nouveau diplôme, l'AFCPSSR, une adaptation des gestes de premiers secours aux accidents de la route ; ce diplôme devient un diplôme officiel.
Durant l'été 1999, la FNPC participe à sa première opération internationale en coopération avec le ministère des Affaires étrangères, avec la mission Balkans, pour l'aide des réfugiés de la guerre du Kosovo : participation à la logistique à Rinas, l'aéroport de Tirana (Albanie), et gestion d'un camp de réfugiés en république de Macédoine (camp de Stenkovac).
Le 26 décembre 2004, des équipes de la Fédération Nationale de Protection Civile sont parties au Sri Lanka et en Thaïlande pour venir en aide aux sinistrés du tsunami.
Des équipes sont également intervenues lors des innombrables catastrophes naturelles et technologique en France comme par exemple : attentat dans le RER Parisien, explosion de l'usine AZF, inondations, marée noire de l'Erika, soutient aux populations, prise en charge de rescapés de feux d'immeubles à Paris…
Véhicules et tenues
Aujourd'hui, les véhicules sont blancs marqués d'une large bande orange encadrée de deux petites bandes bleues. La bande orange porte la mention « PROTECTION CIVILE » en lettres capitales ainsi que le logo de la fédération. Néanmoins il existe une particularité sérigraphique sur Paris, la bande orange n'étant pas encadrée des deux bandes bleues. Selon les agréments départementaux, ils peuvent également disposer de gyrophares ou flash bleus ainsi que de sirènes type 2 tons à deux ou 3 temps. En l'état actuel de la législation, les véhicules des associations de sécurité civile rentrent dans les catégories des véhicules d'intérêts généraux bénéficiant d'une priorité de passage lorsqu'ils sont munis de gyrophares et de deux-tons sur agrément prefectoral en les intégrant de ce fait dans des mission service public.
En 2006, les tenues sont devenues bleu Pantone avec une bande orange de 2 cm sur les cotés du pantalon avec deux poches italiennes sur chaque coté et des bandes réfléchissantes pour les missions d'intervention sur la voie publique. Les polos sont bleu Pantone, blanc et orange avec le logo de la FNPC dans le dos, le marquage "protection civile" sur le dos et sur l'épaule droite.[1]
Selon la nature de la mission , les secouristes peuvent être munis de bottes à lacet type « rangers », d'un ceinturon de feu, voire même d'un casque F2.
La Protection civile à Paris
Jusqu'en 1998, la Préfecture de police (PP) employait, des secouristes bénévoles ainsi que des vacataires au sein d'un système appelé Service interdépartemental de protection civile (SIPC). À l'instar des sapeurs-pompiers volontaires — notion n'existant pas à Paris et dans la petite couronne, la service d'incendie et de secours étant assurés par un corps militaire la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) — ces vacataires effectuaient des gardes le week-end. Le SIPC était rattaché au secrétariat général de la zone de défense de Paris depuis octobre 1992.
Sur injonction de la Cour des comptes faisant suite à un rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA), la Préfecture de police a dissout ce dispositif et les secouristes se sont ventilés entre les associations de secourisme ; la plupart se sont regroupés dans une association fondée auparavant et appelée Secourisme et protection civile de Paris (SPC Paris), puis rebaptisée Protection civile de Paris (PCP), et rattachée à la FNPC.
Aujourd’hui, la Protection Civile de Paris est la première association de secourisme à Paris. Elle est composée d’antennes qui se trouvent dans la plupart des arrondissements de la capitale.
Bibliographie
- Service interdépartemental de protection civile d'Ile-de-France. Réforme, question n°12964 posée à l'Assemblée nationale par M. Daniel Marcovitch au ministre de l'Intérieur, JO du 21 septembre 1998 [1]
Notes
- ↑ Tenue Pull Regain sur Regain. Consulté le 15 juillet 2009
Liens externes
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