- Eupelmus urozonus
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Eupelmus urozonus
Eupelmus urozonusClassification classique Règne Animalia Embranchement Arthropoda Sous-embr. Hexapoda Classe Insecta Ordre Hymenoptera Sous-ordre Apocrita Famille Eupelmidae Genre Eupelmus Nom binominal Eupelmus urozonus
Dalman, 1820D'autres documents multimédia
sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Eupelmus urozonus (DALMAN, 1820) est un insecte parasitoïde polyphage de la famille des Eupelmidae (Hymenoptera Chalcidoidea, sous-famille Eupelminae). Dans la région Méditerranéenne c'est un des plus importants agents naturels de contrôle de la mouche de l'olive.
Sommaire
Morphologie
Femelle
La femelle d’E. urozonus a un corps long de 2,5 à 5 mm, élancé, avec un thorax et un abdomen allongés. La coloration varie selon la région du corps : les antennes sont noirâtres, la tête vert-bleuâtre, le thorax et l'abdomen ont des reflets de vert et de cuivre. Les jambes sont claires, allant du jaune au bianc, avec des tons jaune plus foncés sur les fémurs et sur les tibias. La partie visible de l’ovipositeur (terebre) est blanchâtre sur la portion intermédiaire et noirâtre à la base et a l'apex. Les ailes sont incolores.
Mâle
Le mâle a des caractères morphologiques moins marqués par rapport aux autres Calcidoïdés. Il est plus petit que la femelle, avec un corps long de 1,5 à 3 mm, avec un thorax plus sombre et un abdomen noirâtre. Les antennules du funicule sont plus longues que celles de la femelle.
Biologie
La larve de l’Eupelmus urozonus est en général ectoparasite primaire et solitaire ; elle agit au détriment de nombreuses espèces phytophages, en général mineuses ou galligènes. Elle peut se comporter fréquemment comme hyperparasite si on considère la majorité des endoparasites qui attaquent l'hôte primaire (Braconidi et autres Calcidoidi. Quand elle attaque la pupe de Diptères elle se comporte apparemment comme endophage, se développant à l'intérieur de la pupe de l'hôte (non à l'extérieur de la pupe).
Le développement post-embryonnaire passe par 5 stades larvaires et une pupe.
L’Eupelmus urozonus est extrêmement polyphage [1].
Parmi les hôtes secondaires parasitoïdes on signale surtout des diptères Tachinidés et des Hyménoptères Ichneumonidés, Bracconidés et, surtout, Chalcidoïdés.
Aux fins écologiques nous signalons un nombre important d’espèces végétales associées, soit herbacées soit ligneuses, d’où l’importance de la protection de la biodiversité pour permettre la conservation de ce parasitoïde.
En Italie il effectue plusieurs generations dans l'année au détriment de divers hôtes. La durée d’une génération varie selon la saison. A 20°C un cycle de développement s’effectue en un mois environ. Un aperçu général des hôtes primaires d’E. urozonus établi en Italie et des plantes associées est résumé dans le tableau suivant [2]:
Ordre Famille Espèce Nom commun Plante associée Coleoptera Bruchidae Bruchus sp., Acanthoscelides sp. Charançon Legumineuses Scolytidae Divers Scolitidés Divers Phloeotribus scarabeoides Phléotribe de l'olivier Olivier Scolytus amygdali Scolyte de l'amandier Amandier Diptera Agromyzidae Divers Mouche mineuse Divers Cecidomyiidae Dryomyia lichtensteini Cécidomye du chêne-liège Chêne Mikiola fagi Cécidomye du hêtre Hêtre Dasyneura gleditchiae Gleditschia triacanthos Tephritidae Bactrocera oleae Mouche de l'olive Olivier Myopites stylata Mouche de l'inule Inule Hymenoptera Cynipidae Divers Cynipéde Divers Diprionidae Divers Diprionidés Conifères Lepidoptera Lasiocampidae Dendrolimus pini Bombyx du pin Pin Pieridae Aporia crataegi Piéride du "biancospino" "Biancospino" Pyralidae Etiella zinckenella Pyrale des legumineuses Leguminose Tortricidae Cydia pomonella Carpocapse de la pomme Pommier, Poirier Cydia funebrana "Cidia del susino" Prunier Eupoecilia ambiguella Teigne de la vigne Vigne Lobesia botrana "Tignoletta" de la vigne" Vigne Sparganothis pilleriana Tordeuse de la vigne Vigne Yponomeutidae Prays oleae "Tignola" de l'olivier Olivier Activité biologique sur Bactrocera oleae
Pendant l'été et au début de l’automne, il est plus particulièrement actif sur Bactrocera oleae (mouche de l'olive), dont il est un des plus importants agents biologiques de contrôle, développant 2-3 générations associées à cette espèce. En général, l'activité se développe au détriment de la larve, plus rarement au détriment de la pupe. En automne l'activité d’Eupelmus sur la mouche de l'olive diminue. La cause de ce comportement n'est pas certaine, il pourrait s’agir de l'entrée en phase d'hivernage ou plus simplement de l'apparition d’un autre hôte préféré.
Parmi les hôtes alternatifs qui entrent en compétition avec Bactrocera oleae on signale un autre diptère tephritidé, Myopites stylata. Cette mouche est un phytophage galligène qui se développe sur les fleurs de l’Inula viscosa produisant une galle qui une fois desséchée va permettre l’hivernage. A partir du mois de septembre et pour tout le mois d’octobre, l'eupelmidé se déplace de la mouche de l’olive vers la galle provoquée par Myopites sur l’inule, dans laquelle il hiverne, en général, jusqu’au printemps suivant.
Comme hyperparasite, il constitue un des antagonistes les plus actifs de l’Opius concolor (Hymenoptera Braconidae), contribuant aux fréquents insuccès du lancement de ce parasitoïde en lutte biologique. D’autres parasitoïdes importants associés à la mouche de l’olive et qualifiés d’hôtes secondaires sont Pnigalio mediterraneus et Eurytoma martellii, tous deux calcidoïdes ectoparasites.
Activité biologique sur Myopites stylata
A partir du mois de septembre et pour tout le mois d'octobre, l'eupelmidé se déplace de la mouche de l'olive vers la galle provoquée par Myopites sur l'inule, dans laquelle il hiverne, en général, jusqu'au printemps suivant.
Diffusion
L’espèce est censée être présente dans toute la région tempéré de la planète [3].
Sa présence a été signalée en Amérique du Nord (États-Unis, dans toute l'Europe (de la Méditerranée à la Scandinavie et à la Russie), en Afrique du Nord, dans toute l'Asie (du Moyen-Orient au Japon, de l'Inde à l'Asie centrale, en Océanie (Australie méridionale).
La littérature ne cite pas la présence en Amérique du Sud et en Afrique-du-Sud. La présence est cependant mentionnée dans les olivettes Sud-Africaines, de l’espèce Eupelmus spermophilus, très semblable à l’urozonus, décrite par Filippo Silvestri [4].
Notes
- ↑ (en) Universal Chalcidoidea Database. Eupelmus urozonus. Associates.
- ↑ (it)Projet "BioPuglia" (Institut Agronomique Méditerranéen de Bari). Eupelmus urozonus
- ↑ (en) Universal Chalcidoidea Database. Eupelmus urozonus. Distribution.
- ↑ (en) Parasitic Hymenoptera Research Labs. Parasitoids of Fruit-Infesting Tephritidae: Eupelmus
Page traduite d’aprés l'article en italien sur Wikipédia.
Bibliographie
- Viggiani Gennaro. Lotta biologica ed integrata. Liguori editore. Napoli, 1977. ISBN 88-207-0706-3
Modèle:Lutte biologique
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