- Dendrolimus pini
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Bombyx du pin
Bombyx du pinClassification classique Règne Animalia Embranchement Arthropoda Classe Insecta Ordre Lepidoptera Sous-ordre Ditrysia Super-famille Bombycoidea Famille Lasiocampidae Sous-famille Lasiocampinae Genre Dendrolimus Nom binominal Dendrolimus pini
(Linnaeus, 1758)Parcourez la biologie sur Wikipédia : Le bombyx du pin (Dendrolimus pini) est un lépidoptère appartenant à la famille des Lasiocampidae.
- Répartition : Europe à la région du lac Baïkal.
- Envergure du mâle : de 23 à 30 mm.
- Période de vol : de juin à septembre.
- Habitat : forêts.
- Plantes-hôtes : Pinus et Abies.
Comme toutes les espèces de papillons, ce bombyx est en voie de régression, mais il était autrefois considéré comme nuisible pour plantations de pins.L’entomologiste français J Macquart le décrivait en 1851[1] comme suit : Les chenilles qui éclosent au mois d'août se répandent sur le feuillage et le rongent jusqu'au mois de novembre. Alors, arrivées à la moitié de leur développement, elles se retirent sous la mousse au pied des arbres. Au retour du printemps, elles remontent sur les pins et recommencent leurs ravages jusqu'au mois de juin , époque à laquelle elles se filent un cocon très-solide, et passent à l'état de chrysalide.
J. Macquart décrit aussi ce bombyx comme l'insecte le plus « nuisible » aux conifères : Selon lui, sa chenille peut dévaster des forêts entières de haute futaie.
- « Cette espèce se propage quelquefois au point qu'elle exerce des dévastations immenses et qu'elle exige les moyens de destruction les plus énergiques. En Allemagne , on a recours à l'incendie de grandes futaies pour sauver des forêts entières. On rassemble des amas de branchages du côté d'où vient le vent et l'on y met le feu. Du côté opposé, on fait de larges abattis pour arrêter les flammes et l'on parvient ainsi à détruire le foyer le plus menaçant d'une funeste propagation pour l'année suivante. Quand le danger d'une irruption est moins grand, on se borne a creuser de petits canaux pour isoler les cantons intacts de ceux qui sont attaqués, ces chenilles ne peuvent franchir ces barrières ».
Une hypothèse qu'il évoque indirectement à propos du hanneton (dont d'importantes pullulations étaient constatées à cette époque) pourrait être que le recul des sangliers qui pouvait consommer sa chenille en hiver, aurait pu favoriser la pullulation de cette espèce.
Sans employer les mots "lutte intégrée", ou lutte biologique, expressions qui n'existait pas à cette époque, il précise toutefois[2] que la meilleure solution reste de faire appel aux insectes parasites des insectes nuisibles « qui se développent dans leurs flancs , s'alimentent de leur substance et les font périr d'épuisement. Plusieurs grandes familles sont spécialement chargées de cette importante mission : telles sont surtout les Ichneumonides parmi les Hyménoptères et les Tachinaires parmi les Diptères » (...) « On a employé en Allemagne un moyen artificiel pour atteindre plus promptement ce but : c'est de transporter dans les forêts infestées de chenilles des paniers contenant des chrysalides, des chenilles ou des œufs de papillons, piqués par des Ichneumons ; la génération parasite qui en provient ne tarde pas à se répandre et à remplir sa destination ».
Sommaire
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- P.C.-Rougeot, P. Viette (1978). Guide des papillons nocturnes d'Europe et d'Afrique du Nord. Delachaux et Niestlé (Lausanne).
Notes et références
- ↑ , Arbres et arbrisseaux d'Europe et leurs insectes, par J. Macquart, Membre résident dans les Mémoires de la Société des sciences de l'agriculture et des arts de Lille, 1851 (page 201)
- ↑ Même source que précédente, page 211
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