- Etienne Terme
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Étienne Terme
Étienne Terme, dit Père Terme, prêtre fondateur des Sœurs de Saint-Régis, est souvent nommé deuxième "Apôtre du Vivarais", dont il est originaire, et où il repose, au Plagnal, en Ardèche, sur le canton de Saint-Étienne-de-Lugdarès.
Biographie
Jean-Pierre-Étienne Terme est né le 25 décembre 1791 au Plagnal, en Ardèche, où ses parents Marie-Anne et Baptiste étaient paysans. Baptisé le lendemain, le 26, jour de Saint Étienne, il en prend donc le prénom.
Il grandit au pays, berger du petit troupeau familial, en pleine nature, quand la France est en pleine Terreur, les prêtres étaient alors proscrits, traqués et contraints de se cacher. Étienne Terme sera enfant de cœur et domestique, pour pouvoir étudier.
Avec le nouveau curé Mr. Barrial, il suit des leçons de latin, puis va à l'école, une année à Langogne, avant d'entrer, à Thueyts, chez les Frères de l'Instruction chrétienne, collège dirigé par l'abbé Boisson. En 1810, il rejoint le Grand Séminaire, rouvert par M. Vernet, après la Révolution, pour enfin être ordonné prêtre le 25 mars 1815, en la cathédrale de Valence.
Nommé curé d'Aps (ancienne appellation d'Alba-la-Romaine), à 24 ans, de 1815 à 1824, dans une paroisse ruinée, où il parvient à fonder, le 21 novembre 1821, la Congrégation des Sœurs de Saint-Jean-François-Régis, avec sœur Claire (Mme Marconnet, de La-Chapelle-sous-Aubenas), comme première supérieure, simplement accompagnée de sœur Angélique et sœur Victoire.
Avec le retour de l'évêché de Viviers, en 1823, et son nouvel évêque, Monseigneur Molin, une équipe de prêtres, Les Missionnaires de Saint Régis, doivent s'établir à Lalouvesc. Il a alors 33 ans, et il y fonde la Congrégation de Notre-Dame du Cénacle, louant une maison (en 1825), achetant un terrain, pour recevoir des jeunes filles de la paroisse, puis des sœurs en renfort.
Après sœur Agnès, qui doit rejoindre son oncle, le curé Barrial, au Plagnal, la direction de la communauté est confiée à sœur Thérèse Couderc, en 1828, ou 1826.
En 1833, il envoie à Saint-Étienne-de-Lugdarès, auprès de son ami, le curé Jean-Pierre Bourret, sœur Saint-Joseph, première supérieure générale des Sœurs de Sainte-Marie et de Saint-Étienne, qui deviendra Congrégation en 1849, après la mort du Père Bourret.
En 1834, une dernière randonnée en Vivarais, le conduit, via Viviers, Alba, Mayres et Lanarce, jusqu'au Plagnal. Après une défaillance en chaire, il est transporté chez les religieuses, où il meurt le 12 décembre, à 43 ans.
Le 23 aout 1882, Monseigneur Bonnet ordonna son exhumation, les ossements recueillis un à un, étant renfermés dans une caisse de bois de sapin, aujourd'hui au Plagnal, dans un petit coffre en plomb, placé dans un mur de l'église.
Sa croix de missionnaire, son évangile, et vingt-trois lettres autographes, sont déposés au couvent de Saint-Régis, à Aubenas.
Sources
- Centre Diocésain des Vocations, Un apôtre du Vivarais, Abbè F. Déchaux, Imprimerie Lienhart - Aubenas, 1973.
- Abbé Mollier, Vies des saints de l'Ardèche, La Bouquinerie, Imprimerie Nouvelle Firmin Didot (Book It!), Le Mesnil-sur-l'Estrée, 2004.
- Abbé Mollier, Saints et pieux personnages du Vivarais, Privas, 1895.
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