- Côte-des-Neiges
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Côte-des-Neiges Administration Pays Canada Province Québec Ville Montréal Statut Quartier Arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce Constitution 1910 Site Web Site web Démographie Population 100 114 hab. (2001) Densité 8 623 hab./km2 Langue(s) officielle(s) Français, anglais Géographie Coordonnées
géographiquesSuperficie 11,6 km2 Intérêts Oratoire St-Joseph, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, Université de Montréal Côte-des-Neiges est un quartier de l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. Quartier de la ville de Montréal dont l'origine remonte à l'époque de la Nouvelle-France, il est au début du XXIe siècle le plus peuplé et l'un des plus multi-ethniques de la ville.
Sommaire
Description et géographie
Situé sur le versant nord-ouest du Mont royal, le quartier Côte-des-Neiges est aujourd'hui délimité au nord principalement par la rue Jean-Talon, à l'est par la rue de Vimy (nord-est) et l'avenue Vincent-d'Indy (sud-est), au sud par le Chemin Remembrance (le Parc du Mont-Royal) et à l'ouest par l'avenue MacDonald[1].
La diversité ethnoculturelle de Côte-des-Neiges lui vaut d’être le reflet du Montréal d’aujourd’hui. On y retrouve en effet une importante population immigrante.
On pourrait aussi qualifier Côte-des-Neiges de quartier étudiant en raison de sa proximité avec le campus de l’Université de Montréal et de ses écoles affiliées (la Polytechnique et HEC Montréal). Ses cafés et restaurants sont populaires auprès des étudiants qui s’y donnent rendez-vous. On y retrouve de nombreux restaurants et commerces ethniques.
Le quartier Côte-des-Neiges est situé au pied du mont Royal.
Plusieurs stations de métro sont situées dans le quartier dont la station Côte-des-Neiges
Origine du nom
Le nom du quartier vient de la légende de Notre-Dame des Neiges, en 352, lorsqu'un aristocrate nommé Jean et sa femme eurent un songe communiqué par la Vierge Marie leur demandant de construire une chapelle. La basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome fut construite par la suite, en fonction de ce songe.
Histoire
C'est le 8 avril 1698, à la demande de Monsieur Dollier de Casson, supérieur des Sulpiciens et seigneur de Montréal, que l'arpenteur du roi de France Gédéon de Catalogne mesura et borna 34 lots sur une terrasse du versant nord-ouest du Mont Royal. Les terres furent établies perpendiculairement à un ruisseau descendant vers la Rivière des Prairies. Cette disposition assez unique est toujours visible dans la trame urbaine du quartier.
La présence du ruisseau permit la mise en culture du flanc de la montagne et attira très tôt des tanneurs qui valurent à Côte-des-Neiges son surnom de village des tanneurs[2].
La tannerie était l'industrie principale de cette région, la seule même pendant plus d'un siècle. Sans elle, la Côte-des-Neige se serait difficilement développée. Le ruisseau qui traversait tout le versant nord-ouest du mont Royal avait attiré cette industrie qui demande beaucoup d'eau.
L'ouverture du Chemin de la Côte-des-Neiges en 1862 devient de fait la voie d'accès à la côte des Neiges devenue le village de la Côte-des-Neiges cette même année (1862). C'est à ce moment que cette voie prend le nom que l'on lui connaît. Le village de Côte-des-Neiges fut, en 1889, scindé en deux municipalités. La Ville de Montréal les annexera en 1908 et 1910. Le chemin principal de l'ancienne côte conserve le nom de Chemin de la Côte-des-Neiges.
Au début du XXe siècle, le village devenu ville est apprécié pour son éloignement de la densité montréalaise et tous les dangers d’épidémies que cela impliquait, c’est pourquoi de nombreux hôpitaux vinrent s’installer sur les pentes paisibles du nouveau quartier.
À ce moment, la population était déjà diversifiée comprenant un fort noyau francophone mais aussi anglophone et irlandais chassés par la famine au XIXe siècle.
C’est avec le début de la construction de l’Université de Montréal dans les années 1930 que le quartier Côte-des-Neiges prend son envol. De multiples immeubles à appartements se construisirent alors sur la rue Édouard Montpetit (qui fût un des premiers professeurs laïque de la jeune université) et ainsi le quartier devient de plus en plus peuplé. À partir des années 1930 vinrent s'ajouter la communauté juive, puis bien d'autres communautés, leur arrivée reflétant les aléas de la politique internationale.
C'est dans ce quartier que le Frère André construit en 1904 la petite chapelle dédiée à saint Joseph. On inaugure l'Oratoire Saint-Joseph en 1955. Il s'agit du lieu de pèlerinage le plus important dédié à saint Joseph à travers le monde. L’autoroute Décarie est ouverte aux automobilistes en 1966, à temps pour l’Exposition universelle de 1967. La construction de l’autoroute força le déplacement de 285 familles.
Aujourd’hui encore, le quartier est très institutionnel. Avec ses 7 hôpitaux, l’Université de Montréal et ses deux écoles affiliées (HEC Montréal et Polytechnique) ainsi ses deux collèges privés de grande réputation (Notre-Dame et Brébeuf), le quartier vit au rythme des sessions scolaires. Le quartier est maintenant le plus populeux de la ville (avec plus de 100 000 habitants) en partie parce qu’il accueille un très grand nombre d’immigrants. Le quartier est maintenant joint à Notre-Dame-de-Grâce au sein fait de l’arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce depuis 2002.
Attraits
Education
Notes et références
Liens externes
Catégories :- Quartier de Montréal
- Ancienne municipalité de l'île de Montréal
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