Césaro-papisme

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Césaropapisme

Le césaropapisme est un mot au milieu du XIXe siècle. Il désigne un système de gouvernement temporel (césar) qui, dans une volonté de domination universelle, cherche à exercer son pouvoir sur les affaires religieuses (pape). LEmpereur empiète donc sur les affaires de lÉglise. Il occupe ainsi une place privilégiée dans la sphère législative et théologique de lÉglise[1]. Pour le cas des monarchies, on peut aussi parler de théocratie royale[2]. Le problème que posent les relations entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel est le suivant : il sagit de savoir qui le dirige au nom de Dieu ; il faut donc déterminer si cest le pape ou le patriarche qui est soumis à lempereur en tant que citoyen romain ou si lempereur est soumis au pape en tant que chrétien[3]. La naissance du césaropapisme est contemporaine de la conversion au christianisme de lempereur Constantin au début du IVe siècle. Ce mode de gouvernement est lié à lAntiquité tardive et à lEmpire byzantin. En Occident, il concerne la période ottonienne.

Sommaire

Les origines du césaropapisme

Le césaropapisme tire ses origines de la conception romaine du pouvoir impérial. Depuis Auguste, lempereur réunit dans sa personne les destinées politiques de lempire et le pouvoir religieux. Il est en effet pontifex maximus, grand pontife, cest-à-dire le chef de la religion romaine. Le culte impérial unit la communauté des habitants de lEmpire romain autour de prières pour lempereur, de cérémonies de sacrifices. Fidélité politique et foi religieuse sont liées, si bien que ceux qui refusent le culte impérial, comme les chrétiens, sont vus comme des traîtres envers Rome[4].

Les apôtres qui ont fondé les premières communautés chrétiennes conseillent une totale obéissance aux autorités. Les fidèles prient donc pour lempereur qui est considéré comme un instrument de la volonté divine. Mais les chrétiens refusent de rendre un culte à des empereurs, quils soient morts ou vivants. Dune certaine manière en refusant de se voir imposer la religion de la cité, au moment celle-ci ne professe pas le christianisme comme religion officielle, les chrétiens défendent le principe de la conscience individuelle[4]. La conversion de Constantin crée une situation nouvelle.

Constantin présente le plan de la ville de Constantinople à la Vierge, Église Sainte Sophie, Vers lan 1000

Eusèbe de Césarée, reprenant les thèses de Méliton de Sardes[5], élabore, à cette époque, la théologie de lempire chrétien. Pour lui, lunification politique a permis lunification religieuse. La grandeur de lEmpire romain et le triomphe du christianisme sont ainsi liés. Lempereur est dans ce cadre, le serviteur de Dieu et comme limage du fils de Dieu, maître de lunivers[6]. Eusèbe de Césarée pense que le règne de Constantin sinscrit dans le plan de Dieu et avait été prévu de toute éternité. Lempereur reçoit aussi la mission de guide vers le salut et la foi chrétienne. Il sagit en fait de ladaptation au christianisme romain de la vieille idée hellénistique de la royauté sacrée[4].

À partir de la conversion de Constantin, lÉglise est favorisée, mais maintenue dans une situation de sujétion[7]. Constantin siège parmi les évêques, comme sil était lun dentre eux. Il se pose en gardien attitré du dogme et de la discipline. Il intervient dans toutes les affaires de lÉglise, légiférant et jugeant pour elle, souvent à lappel de chrétiens eux-mêmes, lorganisant et la dirigeant, convoquant et présidant les conciles, dictant les formules de foi. Dans son organisation et son fonctionnement lÉglise a besoin de lempereur. Les grands conciles sont en grande partie tributaires de lEmpire. Le pouvoir assure en effet la sécurité des évêques pendant leur voyage, le bon ordre des réunions souvent houleuses, tant les questions christologiques soulèvent les passions. Les décisions conciliaires sont appuyées par des lois impériales. Constantin affirme : « la providence divine agit de concert avec moi[8] ». En tant que représentant de Dieu sur terre, ses décisions sont sacralisées. De ce fait, il lui paraît évident que les décisions religieuses relèvent de son autorité. Cette prétention est régulièrement contestée par les dissidents religieux et ceux qui remettent en cause la foi personnelle de lempereur.

Constance II (337-361), arien convaincu, échoue à faire adopter un credo qui satisfasse les ariens et les chrétiens orthodoxes afin de retrouver une unité religieuse dans lEmpire. Il nhésite pourtant pas en 359 à promulguer une loi qui définit ce que doit être la foi des sujets de lEmpire, exemple frappant de césaropapisme. Constance II devient ainsi le prototype de lempereur chrétien, sa foi doit être celle de ses sujets.

Dès le IVe siècle, donc, la confusion entre pouvoir temporel et pouvoir spirituel est totale dans lEmpire. Toute atteinte à lÉglise devient une trahison envers Rome, ce qui complique singulièrement la situation des Juifs, des païens et des hétérodoxes. Ceux-ci sont considérés non seulement comme des impies mais comme des sujets de seconde zone, exclus du cadre de lEmpire[4]. Lhérésie, pourtant faute religieuse, devient un crime civil, un crimen publicum passible des tribunaux civils de lEmpire. Lexcommunication entraîne la mise au ban de lEmpire[7].

Dès le IVe siècle, des évêques comme Hilaire de Poitiers et Ambroise de Milan sélèvent contre la volonté impériale de diriger lÉglise. Ambroise pose les bases de la théorie médiévale de la séparation des deux pouvoirs[9], le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel, esquissant même lidée dune subordination du pouvoir politique au pouvoir spirituel. Il contraint ainsi Théodose à faire pénitence et à marcher pieds nus dans la cendre pour expier le massacre de dix mille personnes après la révolte de Thessalonique en 390[5]. Cette théorie est reprise par Augustin d'Hippone dans son œuvre maîtresse, La Cité de Dieu. Pour lui : « il y a un roi pour la vie ici bas et un roi pour la vie éternelle ». Le pouvoir temporel doit avoir comme but daider lÉglise à établir ici bas la « cité de Dieu ».

Le césaropapisme dans l'Empire byzantin

En Orient, lÉglise est, dès lorigine, multiple. Les patriarcats ont une grande influence sur les régions dans lesquelles sétendent leur autorité. Depuis Constantin, lempereur incarne la continuité des voies choisies par Dieu pour le salut des sujets de lEmpire. Cest en ce sens quun empereur est aussi un prêtre[10]. Depuis 450, le couronnement par le patriarche lui donne le prestige de linvestiture divine[11], ce qui renforce les prétentions des empereurs à la domination religieuse. Alors que leffondrement de lEmpire romain d'Occident provoque, sous la houlette du pape, lindépendance des Églises occidentales vis-à-vis du pouvoir civil, le césaropapisme nest pas contesté dans lEmpire romain d'Orient aux prises à de nombreuses querelles christologiques qui réclament lintervention impériale.

Justinien et l'Église

Justinien, mosaïque de la basilique San Vitale de Ravenne, avant 547

Justinien veut redonner à lEmpire son unité, unité politique par la reconquête de lEmpire romain d'Occident passé aux mains des barbares, mais aussi unité religieuse. Justinien se conçoit comme lélu de Dieu, son représentant et son vicaire sur la terre. Il se donne pour tâche dêtre le champion de lorthodoxie dans ses guerres ou dans le grand effort quil fait pour propager la foi orthodoxe, soit dans la façon dont il domine lÉglise et combat lhérésie[11]. Il veut gouverner lÉglise en maître, et, en échange de la protection et des faveurs dont il la comble, il lui impose sa volonté, se proclamant nettement empereur et prêtre[11]. Justinien tente dinfluencer la décision des patriarches dans les débats christologiques menant à la condamnation du monophysisme. L'importance du pouvoir impérial en matière religieuse est assez largement acceptée dans lépiscopat à cette époque. Au synode de 536, le patriarche Ménas déclara : « Rien de ce qui est débattu dans la très sainte Église ne doit être tranché contre lavis et les ordres (de lempereur)[1] ». Il accompagne la condamnation des monophysites par la persécution de 537-538. Dailleurs, une législation sévère est instaurée à légard des Juifs, des païens et des hérétiques.

Justinien soccupe aussi de façon autoritaire des affaires ecclésiastiques. Il règle lorganisation et ladministration du clergé, les élections des évêques, ladministration et la surveillance des monastères. Il fait aussi bâtir de nombreux édifices religieux : Sainte-Sophie à Constantinople et Saint-Vital à Ravenne. Il favorise les missions de conversion jusquaux confins de lempire. Justinien considère le pape et les évêques comme des fonctionnaires dans lordre religieux. Selon lui, le rôle de lÉglise est celui de lintercessio, cest-à-dire de la prière pour le bien de lÉtat[4]. Il charge les évêques de ladministration financière des villes[12]. Il fait de ses opinions théologiques des lois infaillibles. Ainsi, le Code de Justinien débute par le titre suivant : « Au sujet de la Sainte Trinité et pour que personne nose la contredire[7] ».

Les conceptions de Justinien apparaissent dans sa Novelle 6 : «  Les plus grands dons de Dieu donnés aux hommes par la philanthropie den haut sont le sacerdoce et lempire. Le premier est au service des choses divines, le second a la direction et le soin des choses humaines ». Il insiste sur leur indispensable unité. Justinien estime de son devoir de souverain de veiller sur lunité religieuse de son empire, indispensable à son unité politique[1].

Laffaire des Trois Chapitres permet de comprendre les difficultés engendrées par le césaropapisme de Justinien. Lempereur condamne les trois évêques détestés par les monophysites en 543. Cette condamnation par lempereur soulève les protestations de nombreux évêques, surtout en Occident. Le pape Vigile, arrivé à Constantinople et maintenu en captivité, finit par céder aux pressions impériales et entérine les décisions du concile des « trois chapitres » en 553. Évêque dHermiane en Afrique du Nord, Facundus cherche à définir les limites du rôle de souverain[13]. Pour lui, en matière de dogmes, lempereur doit « exécuter les canons de lÉglise, non point les fixer ou les transgresser[14] ». Il décrit une hiérarchie Dieu et lÉglise lemportent sur lempereur ; il dit à Justinien : « Les décisions de tes Pères que tu dois servir en tant quhomme pieux et quil nest permis, ni à toi, ni à tous les hommes ensemble avec toi, dabattre[15] ».

Facundus définit assez clairement les problèmes issus de lingérence réciproque des pouvoirs religieux et politiques. Quand lÉglise sappuie sur lempereur pour faire triompher la religion chrétienne, elle subit le pouvoir de lempereur dans le domaine doctrinal[1]. G. Dragon précise : « La distinction entre les deux pouvoirs nest jamais aussi clairement formulée que lorsquil y a entre eux mésentente. Lorsquil y a concorde ou espoir dharmonisation, la célébration ou la nostalgie de lunité lemporte[16] ».

Après Justinien

Lempereur Héraclius soumettant le roi sassanide Khosro II, plaque provenant dune croix. Émail champlevé sur cuivre doré, 1160-1170, vallée de la Meuse.

Les empereurs byzantins ont été rangés sous létiquette de césaropapisme par nombre dhistoriens. En fait, il est possible de distinguer trois périodes : avant, pendant (VIIIe et XIe siècles), et après la crise iconoclaste.

Avant la crise iconoclaste, le césaropapisme des empereurs byzantins est peu contesté même par le pape. Les souverains organisent à leur gré les circonscriptions administratives, disposent des évêques et des archevêques. Ils convoquent les conciles, promulguent les décrets finaux et en assurent lexécution. Les débats christologiques sont toujours très animés dans lEmpire byzantin. Les empereurs tentent sans succès de clore la question. En 638, Héraclius impose de croire en lunicité de volonté dans le Christ homme et Dieu. Dix ans plus tard, Constant II impose le silence sur le sujet. Le pape Martin, qui condamne cette décision, est déporté à Cherson il meurt[17].

À partir du VIIIe siècle, le césaropapisme byzantin ne soccupe plus des querelles christologiques mais du conflit sur lusage et la vénération des icônes, liconoclasme. Tour à tour, les empereurs Léon III et Constantin V Copronyme adoptent des positions iconoclastes (contre le culte des images)[18]. Liconoclasme est une manifestation éclatante du césaropapisme. Non seulement Léon III et Constantin V légifèrent avec succès sur le plan doctrinal mais, en élimant de la hiérarchie byzantine les iconodoules et en combattant les moines, ils affirment leur supériorité hiérarchique sur le clergé[19]. Leurs successeurs adoptent tour à tour des positions iconodoules (vénérateurs dimages) ou iconoclastes. La défaite de liconoclasme coïncide avec la fin du césaropapisme concernant le dogme. Une nouvelle théorie des relations entre lempereur et lÉglise orthodoxe voit le jour en Orient. Théodore de Stoudios, mort en 826, écrit : « Les affaires des Églises reviennent aux prêtres et aux docteurs, tandis que la gestion du siècle est remise à lempereur », ainsi que Dieu a mis en place dans lÉglise dabord les apôtres, puis les prophètes et en troisième lieu les docteurs, et il nest nulle part fait mention des souverains[20]. En fait, entre lempereur et lÉglise orthodoxe, il sagit plutôt dune collaboration harmonieuse chacun auréole lautre et le soutient de son rôle. Sous le règne de Basile Ier (867-886), lEpanagogê est rédigé. Ce texte écrit vers 879 fait de lEmpire un corps dont lempereur est le maître et le patriarche de Constantinople celui qui soccupe de son âme[4].

Après la crise iconoclaste, les empereurs continuent cependant à disposer à leur gré des sièges des métropoles. Le pouvoir impérial, en contrôlant le patriarche et les évêques métropolitains cherche à sassurer le contrôle politique de lEmpire[21]. Les évêques sont, eux, nommés plus librement par lÉglise. Sur le plan de la doctrine, un compromis sauve les apparences. Lempereur soumet ses actes au synode patriarcal ; cela peut aussi être linverse[4]. Cependant le patriarche peut critiquer lempereur sur le plan religieux et même lexcommunier. Mais cela ne remet pas en cause la légitimité du souverain.

La tentation du césaropapisme dans l'Occident médiéval

En Occident, le césaropapisme est remis en cause dès les premiers signes de faiblesse de lEmpire. Le pape Gélase Ier (492-496) exerce une influence déterminante sur la pensée politique du Moyen Âge. Il établit la distinction entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel. Il affirme aussi la supériorité du spirituel : devant Dieu, le pape est responsable de lempereur[7]. Pour lui lempereur est un chrétien comme les autres. Il nest en rien un clerc, encore moins un évêque. En fait, si lOccident chrétien a érigé en règle la distinction entre un « pouvoir spirituel » et un « pouvoir temporel », cest dabord parce que lEmpire occidental sest très tôt morcelé et que la papauté na pas pu devenir une véritable théocratie[22]. À partir de Charlemagne, le pape trouve dans lempereur carolingien un protecteur souvent encombrant. Il nhésite pas à se mêler de théologie comme au concile de Francfort de 794.

Othon Ier et le pape Jean XII, miniature de 1450

Cependant, on peut volontiers parler de césaropapisme en ce qui concerne lambition des empereurs du Saint Empire romain germanique qui veulent imposer leur autorité aux papes. Otton Ier est sacré à la basilique du Vatican puis couronné par le pape Jean XII en 962. Il renouvelle ainsi lEmpire carolingien qui se réclamait lui-même de lEmpire romain. Otton Ier exige de contrôler lélection pontificale. Il interdit quà lavenir on couronne le nouveau pape élu sans que la régularité du scrutin ait été constatée par les officiers impériaux[23]. La collaboration étroite entre des deux pouvoirs se fait dès lors à lavantage de lempereur. Otton Ier pousse son avantage en promulguant, le 13 février 962, le Privilegium Ottonianum qui, reprenant un diplôme de Lothaire Ier, oblige tout nouveau pape à prêter serment auprès de lempereur ou de son envoyé avant de recevoir la consécration. Otton Ier nhésite pas à faire déposer par un concile le pape qui intriguait contre lui dès 963. Il exige ensuite des Romains un serment ceux-ci sengagent à ce qu’« ils néliraient ni nordonneraient aucun pape en dehors du consentement du seigneur Otton ou de son fils[23] ». Lempereur contrôle alors totalement lélection du pape. Les avantages en sont considérables. Pouvoir compter sur la collaboration du pontife garantit lautorité impériale sur les Églises locales du Saint-Empire. Lempereur utilise en effet les évêques pour diriger lempire.

Otton III soccupe lui aussi des affaires de la papauté. Dans un premier temps, il fait élire son cousin Bruno au siège pontifical[24]. Il dénoue les conflits qui opposent le pape et les nobles romains. Dans un texte de janvier 1001, les rapports entre le pape Sylvestre II et lempereur sont redéfinis. Il est précisé que la donation de Constantin est un faux. Otton III refuse de confirmer le Privilegium Ottonianum. Lempereur accorde au souverain pontife huit comtés de la Pentapole, mais il sagit dune donation, non pas dune restitution. Lempereur se voit comme « esclave des apôtres », le représentant direct de Pierre et le responsable de son patrimoine. Il se met donc sur le même plan que le pape et souhaite gouverner la chrétienté, présidant à ses côtés les synodes[25].

La querelle des Investitures est loccasion dune lutte sans merci entre le pape et lempereur allemand. Dans les Dictatus papae, Grégoire VII affirme que la plénitude de pouvoir, en latin plenitudo potestatis, appartient au souverain pontife. Le concordat de Worms de 1122 sonne définitivement le glas du césaropapisme en Occident[26]. Bien plus, dans la deuxième moitié du XIIIe siècle, la plénitude de pouvoir spirituel est devenue une "notion totalitaire"[7]. LÉglise ne peut tolérer un autre pouvoir que celui du pape. Selon la théorie des deux glaives, le pape détient aussi bien le glaive spirituel que le glaive temporel. Il donne le second au prince pour quil en fasse lusage que le pape lui indique[7]. La papauté tente ainsi dinstaurer une théocratie pontificale en faisant du pape le représentant de Dieu sur terre.

Références

  1. a, b, c et d Anne Fraïsse, « « Pouvoir de la religion et politique religieuse dans les premiers siècles du christianisme, lexemple de deux empereurs : Constantin et Justinien » » sur [1]. Consulté le 21 août 2007
  2. Anne Girollet, « Initiation historique à létude de droit, de lAntiquité romaine au milieu du XVIIIe siècle »
  3. C. Sotinel, « Autorité pontificale et pouvoir impérial sous le règne de Justinien : le pape Vigile », MEFRA, 104 (1992) p. 439-463.
  4. a, b, c, d, e, f et g article Césaropapisme de lEncyclopaedia Universalis, DVD, 2007
  5. a et b Christianisme et stoïcisme, X Passion, n°37, 2001.
  6. Eusèbe de Césarée, La théologie politique de lempire chrétien, Cerf, 2001.
  7. a, b, c, d, e et f Université de Paris X-Nanterre, « Histoire du droit », Ire partie, titre 3, chapitre 1, Cours de 1re année de DEUG, UP 2 «  , 2e semestre, année 2000-2001.] » sur [2]. Consulté le 21 août 2007
  8. phrase citée dans larticle « Césaropapisme » de lEncyclopaedia Universalis
  9. Christol et Nony, Des origines de Rome aux invasions barbares, Hachette, 1974, p. 233
  10. Gilbert Dagron, Empereur et prêtre, Étude sur le « césaropapisme » byzantin, Gallimard
  11. a, b et c Charles Diehl, « Histoire de lEmpire byzantin, 1919. » sur [www.mediterranee-antique.info]. Consulté le 21 août 2007
  12. Code Justinien, 1 , 4, 26.
  13. Dans son ouvrage Défense des Trois Chapitres (À Justinien) publié aux éditions du Cerf en 2004
  14. Défense des Trois Chapitres, XII, 3, 3: ecclesiasticorum canonum executornon conditor, non exactor.
  15. Défense des Trois Chapitres, II, 1, 4constitutionibus patrum tuorum, quibus te sicut religiosum necesse est deseruire et quas nec tibi nec omnibus tecum in commune hominibus licet infringere
  16. G. Dragon, Empereur et prêtre, étude sur le « césaropapisme » byzantin. Paris, 1996, p. 314
  17. Ducellier, Kaplan, Martin, Le Proche-Orient médiéval, Paris, Hachette, 1988, p. 64
  18. Ducellier, Kaplan, Martin, p. 86
  19. Ducellier, Kaplan, Martin, p. 88
  20. Théodore Stoudite, Epître 478, éditions Fatouros, II, p. 695-698
  21. Ducellier, Kaplan, Martin, p. 89
  22. Gilbert Dagron, Empereur et prêtre. Étude sur le « césaropapisme » byzantin, Gallimard
  23. a et b Otton Ier le Grand (912-973). Roi de Germanie (936-973) et empereur (962-973)
  24. Joseph Rovan, Histoire de lAllemagne des origines à nos jours, 3e éd. revue et augmentée, Éditions du Seuil, coll. « Points Histoire »  254, Paris, 1999 (1re éd. 1994) (ISBN 2-02-18296-3), p. 100
  25. Otton III (980-1002) Roi de Germanie (983) et empereur (996-1002)
  26. Jean Chélini, Histoire religieuse de lOccident médiéval, Hachette, 1991, p. 291

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Chélini, histoire religieuse de lOccident Médiéval, Hachette, 1991Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Yves Congar, L'Église, De saint Augustin à l'époque moderne, Paris, Cerf, 1997
  • Gilbert Dagron, Empereur et prêtre, Étude sur le « césaropapisme » byzantin, Gallimard
  • Charles Diehl, Histoire de lEmpire byzantin, 1919 Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Alain Ducellier, Les Byzantins, histoire et culture, Seuil, 1988.
  • Encyclopaedia Universalis, article Césaropapisme Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Francis Rapp, Le Saint-Empire romain germanique, dOthon le Grand à Charles Quint, Point Histoire, Seuil, 2003

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