- Accords de Dayton
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Les accords de Dayton, signés le 14 décembre 1995, mettent fin aux combats interethniques qui ont lieu en Bosnie-Herzégovine.
Du 1er novembre au 21 novembre 1995, sur la base aérienne de Wright-Patterson, près de Dayton, dans l'Ohio, aux États-Unis, se déroulent des négociations visant à mettre fin à la guerre qui ravage depuis trois ans l'ex-Yougoslavie. Les principaux participants sont les présidents serbe (Slobodan Milošević), croate (Franjo Tuđman) et bosniaque (Alija Izetbegović), ainsi que le négociateur américain Richard Holbrooke assisté de Christopher Hill. Les accords de Dayton prévoient une partition de la Bosnie-Herzégovine à peu près égale entre la Fédération de Bosnie et Herzégovine (croato-bosniaque) et la République serbe de Bosnie (serbe), ainsi que le déploiement d'une force de paix multinationale, l'IFOR.
Bien que formellement signés à Paris le 14 décembre 1995, ces accords sont passés à l'histoire sous le nom d'accords de Dayton-Paris[1].
La signature au Palais de l'Elysée permet en fait de remercier la France pour sa participation très active durant les négociations. En effet, la France a fourni aux différentes parties de très nombreuses cartographies et études, réalisées in situ par les services de l'armée, qui complétèrent les vues satellitaires produites par l'armée américaine. Or les documents français étaient beaucoup plus précis et renseignés que les documents américains ce qui a contribué, à de nombreuses reprises, au déblocage des négociations. Seuls les documents français indiquaient qu'elles étaient les minorités "ethniques" sur place, l'affectation religieuse des bâtiments (mosquées, églises, etc.) et les luttes et difficultés locales.[réf. nécessaire]
Notes et références
Lien externe
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