- Cristina Garmendia Mendizábal
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Cristina Garmendia
Cristina Garmendia Ministre de la Science et de l'Innovation d'Espagne Actuellement en fonction Depuis le 14 avril 2008 Président(s) du Gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero Prédécesseur(s) Mercedes Cabrera Biographie Nom de naissance Cristina Garmendia Mendizábal Date de naissance 21 février 1962 Lieu de naissance San Sebastián, Espagne Parti politique Indépendante Diplômé(e) de Université de Séville
Centre supérieur de recherche scientifique
Université autonome de Madrid
Université de NavarreProfession Généticienne
Femme d'affairesmodifier Cristina Garmendia Mendizábal, née le 21 février 1962 à Saint-Sébastien, est une biologiste, entrepreneure et personnalité politique espagnole. Elle est actuellement ministre de la Science et de l'Innovation de l'Espagne.
Sommaire
Études
Ayant passé toute son enfance au Pays basque, elle déménage à Séville en 1980, où elle obtient une licence de biologie, se spécialisant dans la génétique. Elle part ensuite pour Madrid, où elle partage son temps entre ses études au Centre supérieur de recherche scientifique (CSIC) et ses travaux d'assistante au département de génétique et biologie moléculaire de l'Université autonome de Madrid, université où elle obtiendra un doctorat de biologie en 1985. Elle complète sa formation sept ans plus tard en décrochant un MBA en administration des entreprises à l'IESE Business School de l'Université de Navarre.
Le monde de l'entreprise
A partie de cette même année (1992), elle occupe diverses fonctions dans le domaine des affaires au sein du groupe Amasúa, spécialisé dans l'industrie piscicole. Elle en a même été vice-présidente exécutive et directrice financière, mais a démissionné en 2001.
En 2000, elle fonde, avec Carlos Martínez et Antonio Bernad, tous deux professeurs au CSIC, l'entreprise Genetrix, qui dédie son activité au développement des technologies biomédicales, et des médicaments. Son importance réside dans le fait qu'elle fut la première entreprise créée à partir du travail de recherche réalisé par le Centre national de biotechnologie : des chercheurs du département d'immunologie et d'oncologie de ce centre ont en effet allié leur expérience scientifique avec l'initiative privée dans le but de développer les résultats de leurs recherches.
Dans ce domaine, le travail de Cristina Garmendia fut pionnier, ayant posé les bases d'une industrie de la biotechnologie en Espagne reposant sur l'union entre le savoir-faire de la recherche biomédicale académique et le cadre du monde de l'entreprise. Elle a par ailleurs occupé les fonctions de présidente et conseillère déléguée de Genetrix et a, en parallèle, soutenu d"autres projets d'entreprises comme Cellerix, Biotherapix, Sensia, Imbiosis, Biobide, BioAlma y Coretherapix, qui font tous actuellement partie de la corporation Genetrix.
Elle est élue présidente de l'Association espagnole des entreprises de biotechnologies (Asebio) en mars 2005, puis membre du conseil directeur de la Confédération patronale espagnole. Elle est également fondatrice et présidente d'Inbiomed, une fondation qui héberge la première banque de cellules souches en Espagne. Garmendia est d'ailleurs connue pour défendre un usage thérapeutique de ce type de cellules.
Pour son exceptionnel travail de chercheuse et ayant créé un technopôle de biotechnologie dans le Parc technologique de San Sebastián, elle reçoit en janvier 2008 le Tambor de Oro (tambour d'or) de la ville, une distinction accordée à ceux qui contribuent au rayonnement de la ville.
Son travail n'est pas sans la rapprocher du docteur Bernat Soria, ministre de la Santé et de la Consommation à partir de juillet 2007.
La politique
Le 14 avril 2008, elle est nommée ministre de la Science et de l'Innovation, un tout nouveau poste, dans le second gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero, avec pour mission d'impulser une nouvelle dynamique à la recherche scientifique et à l'innovation technologique, domaines tant scientifiques qu'économiques dans lesquels l'Espagne souffre d'un retard chronique.
Bien qu'elle ne soit pas membre du Parti socialiste ouvrier espagnol, elle est une personne de confiance de Miguel Sebastián, nouveau ministre de l'Industrie et proche conseiller de Zapatero. Certains spécialistes estiment également que sa nomination est une récompense pour les excellents résultats obtenus par le Parti socialiste (PSE-EE) au Pays basque (exactement la moitié des sièges à pourvoir) lors des élections générales du 9 mars 2008. Il n'y avait pas, en effet, de ministre basque dans le premier gouvernement Zapatero.
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