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Crac'h ou Crach
DétailAdministration Pays France Région Bretagne Département Morbihan Arrondissement Arrondissement de Lorient Canton Canton d'Auray Code commune 56046 Code postal 56950 Maire
Mandat en coursJean-Loïc Bonnemains
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Trois Rivières Site web http://www.crach.fr/ Démographie Population 3 357 hab. (1er janvier 2011) Densité 110 hab./km² Aire urbaine 6 273 hab. () Gentilé Crachois, Crachoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 44 m Superficie 30,54 km2 Crach tel que répertorié par le code officiel géographique de l'INSEE, est « Crach »[1] ou Crac'h (la prononciation actuellement en usage en français est [kʁak][2]), Krac'h en Breton, est une commune du département du Morbihan, dans la région Bretagne, en France. Le nom de la commune en breton est Krac'h, prononcé [kra:x].
Sommaire
Géographie
La commune de Crac’h est située dans le canton d’Auray, arrondissement de Lorient, et fait partie de la communauté de communes des Trois Rivières. Elle s'étend sur 3 054 ha pour une population de 3 357 habitants. La commune de Crac’h est bordée à l’est par la rivière d'Auray, à l’ouest par la rivière de Crac’h, au sud par les communes de Saint-Philibert et Locmariaquer et au nord par la commune d'Auray.
Economie
Crac'h est une des communes du Morbihan où les revenus moyens par habitants sont les plus élevés, avec Carnac et La Trinité.[réf. nécessaire]
Histoire
Le bourg de Crac'h occupe une position dominante au centre de la presqu'île formée par la rivière du même nom et celle d'Auray. Cette langue de terre connait une occupation humaine ancienne, la présence de nombreux mégalithes en est un témoignage et quelques-uns des plus prestigieux se situent à Locmariaquer qui en est la pointe extrême. Les Romains établirent sur ce même site de locmariquer une ville assez importante pour être dotée d'un théâtre face à la mer. Les voies qui reliaient cette agglomération empruntaient le territoire de l'actuelle commune de Crac'h. À Rosnarho se voient les vestiges d'un aqueduc qui puisait son eau sur la rive gauche de la rivière d'Auray. On parle aussi d'un pont de bois, à la hauteur de Kerentrech, d'où l'on a retiré de la vase, au XVIIIe siècle, des poutres bien conservées. La tradition garde, en effet le souvenir d'un « pont de César » dit encore « pont des Espagnols », sans doute parce qu'il y avait eu, en aval, au temps de la Ligue, un fort espagnol.
Les émigrés, venus de Grande-Bretagne au Ve siècle et au VIe siècle, ont colonisé les territoires de Crac'h à tel point que tous les noms de lieux sont empruntés à leur langue, à commencer par celui de la paroisse. Crac'h, selon toute vraisemblance, est une variante de « Kreac'h, kreh » qui signifie : butte, colline.[réf. nécessaire]
Les Bretons étaient christianisés et nous ont laissé quelques traces de leur foi qui remontent au Haut Moyen Âge. Une croix marque le sarcophage de Lomarec que l'on date de l'époque mérovingienne. De même une croix pattée et hampée se voit sur la stèle du Château-Gaillard à Vannes, qui provient de Mané-Justice en Crac'h. La chapelle de l'Ermitage, à Locqueltas, passée sous le patronage de Saint-Gildas, rappelait la présence, en ce lieu, d'un lointain ermite. Le Moustoir tire son nom d'un petit monastère comme il en a existé beaucoup en Bretagne.
L'église paroissiale
L’église actuelle date de 1809. Elle a fait l’objet de plusieurs restaurations. En 1828 la duchesse de Berry gratifia la commune d’un secours pour la réparation : le clocher situé à proximité des côtes serait un point de vue utile aux navigateurs. Au-dessus du porche Ouest, une pierre porte une inscription en latin faisant référence à l’altitude. En 1904, l’église reçut trois belles cloches neuves de Villedieu-les-Poêles. En forme de croix latine, elle s’augmente d’une tour carrée à l’ouest et d’un porche au midi. Le clocher comporte trois étages inégaux et une flèche pyramidale. Un oculus orne le 2e étage. Le clocher même est ouvert en quatre baies cintrées. Les pilastres d’angles et une balustrade couronnent la tour. Le porche porte un fronton où l’on peut lire : « ici, c’est la maison de Dieu et la porte du ciel ». À l'intérieur du porche, deux bancs de pierre s'adossent aux murs et un bénitier important est encastré près du portail d'entrée.
L'intérieur de l'église : La nef est dallée de pierres. Les ailes du transept s'ouvrent par d'audacieux arcs en plein cintre, lequel prend place sur un podium circulaire. Le buste et le bras reliquaire de Saint-Thuriau contribuent à la richesse du sanctuaire. (Les reliques de ce saint furent apportées au duc de Bretagne au château d'Auray puis confiées à la paroisse de Crac'h). Du grand retable de chevet en triptyque de l'église précédente, il ne subsiste que les colonnes à chapiteau corinthien encadrant le tableau : « Descente de croix » de Jouvenet, dont l'original de 1700 se trouve au Louvre et séparant les statues de Saint-Thuriau (Turiaf) et Saint-Clair. Les retables latéraux comportent des chutes de fleurs et des guirlandes surmontées de visages d'angelots. Les tableaux ont été restaurés au cours de l'année 2000. Il s'agit au Nord de « La donation du rosaire » : le personnage de gauche aux pieds de la Vierge serait St Dominique et le chien, symbole de fidélité, porte dans la gueule le flambeau de la foi. Côté Sud, l'autre tableau « la Vierge, Ste-Anne et St-Joachim » peint par F. Baret date de 1882. D'autres statues enrichissent l'église : St Isidore, St Mathurin, N.D. de la clarté à gauche, et à droite, St Thuriau, Ste Appoline (invoquée contre le mal de dents, la tenaille évoque son martyre) et St Avertin contre les maux de tête (les « Avertin » étant sujets aux vertiges). Au fond de l'église, une vaste tribune repose sur quatre colonnes aux chapiteaux corinthiens et sa balustrade s'orne de deux anges rapportés de l'ancien autel. L'orgue provient de Sainte-Anne d'Auray.
Les restes de la Chapelle Saint Yves : Dans l’ancien enclos du cimetière existait une chapelle dédiée à Saint-Yves, où l’on chantait la messe le 19 mai, fête du Saint, au lendemain de la révolution. Elle reçut une nouvelle cloche en 1867, des reliques de Saint Louis et Sainte Hélène en 1875. Elle servait alors de chapelle à la Congrégation. L’entretien y fut assuré jusqu’en 1933, mais elle n’était plus utilisée que pour le catéchisme. Les réparations y étaient trop importantes et elle fut détruite en 1960. Les pierres de sa démolition ont été utilisées pour l’édification du pignon situé à l’angle sud-ouest de l’enclos de l’église, et on retrouve le cintre mouluré en cavet d’une fenêtre dans l’ouverture. Entre la porte et le clocheton carré, une petite niche contient une statue en granit de Saint-Yves. À gauche de l’ouverture un bénitier circulaire a été encastré dans la maçonnerie.Écologie
La voûte de la nef abrite une colonie de chauve-souris, des grands murins (30 cm d'envergure) répertoriés par la L.P.O. (Ligue pour la Protection des Oiseaux). C'est une espèce rare et protégée.
L’ossuaire et la croix du cimetière
L’ossuaire, autrefois adossé à l’église, a été transporté dans le cimetière et disposé en appentis sur le mur du fond. Sa façade toute en longueur présente à la base un muret à corniche saillante, au dessus d’une claire-voie faite de quatre séries de balustres séparées par de courtes piles et enfin un larmier sous la toiture. Plus ample, la pile centrale porte une inscription avec l’emblème de la mort : un crâne et des tibias croisés, et elle est dominée par une petite croix.
La croix du cimetière présente l’intérêt d’avoir un soubassement en tronc de pyramide à table débordante. Il supporte un socle polygonal dans lequel s’enfonce le fût également polygonal. La partie supérieure dessine un petit panneau sculpté vers l’est du Christ en croix avec à ses côtés la Vierge et Saint Jean, et au revers du Christ en majesté, entre deux personnages dont un porte couronne. Une petite croix domine l’ensemble.
Héraldique
« D'azur à une tête de cheval d'or au chef cousu du champ chargé de quatre fleurs de lys d'or posées en fasce. »
Devise : « Douar ha mor » (Terre et mer).Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2001-2005 René Le Méné Décédé 2005-2014 Jean-Loïc Bonnemains Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[3])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2010 1903 1928 2001 2535 2762 3030 3357 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Personnalités liées à la commune
- Gérard d'Aboville, rameur et homme politique.
- Lionel Lemonchois, navigateur.
- Philip Plisson, photographe.
Équipements sportifs et de loisirs
- Un parcours botanique.
- Un parcours sportif.
- Une aire de pique-nique.
- Un espace jeunes enfants.
- Un musée des objets agricoles anciens.
- Deux terrains de football (un homologué et un d'entrainement).
- Un Skatepark
- Deux courts de tennis extérieurs et un mur d'entrainement.
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
Catégories :- Commune du Morbihan
- Nom d'usage de commune française
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