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Coyolxauhqui
Le monolithe de Coyolxauhqui, trouvé dans l'enceinte du Templo MayorNom nahua Coyolxauhqui Traduction
en françaiscelle qui a des grelots peints sur le visage Résidence Teteocan Déesse de la lune Attribut Divinité lunaire Parents Mixcoatl et Coatlicue Frères et sœurs Huitzilopochtli
Centzonhuitznahua
Centzonmimixcoamodifier Reconstitution des couleurs originelles du monolithe de Coyolxauhqui, sur la base des analyses des résidus de peinture (musée du Templo Mayor).Coyolxauhqui ([kojoɬˈʃaːʍki], « celle qui a des grelots peints sur le visage » en nahuatl[1]), est la déesse de la lune chez les Aztèques. Elle est la fille de Coatlicue, associée à la lune, elle était la sœur guerrière de Huitzilopochtli. On dit qu'elle avait dressé les étoiles contre sa mère en apprenant que celle-ci était enceinte.
Un jour que la pieuse Coatlicue était en prière dans un temple, une balle de plumes lui tomba sur la poitrine et quelque temps plus tard, sa fille s'aperçut que sa mère était enceinte. Furieuse et croyant au déshonneur de sa mère, Coyolxauhqui poussa ses frères à décapiter leur mère. C'est alors qu'Huitzilopochtli naquit, sortant tout armé et peint en bleu du ventre de sa mère. Il tua sa sœur, ses frères et tout ceux qui avaient comploté contre sa mère.
Sommaire
Archéologie
Le 21 février 1978, les fouilles du site archéologique du Templo Mayor de Mexico-Tenochtitlan ont mis au jour un grand monolithe circulaire d'un diamètre compris entre 3,04 et 3,25 m[2],[3], sur une face duquel est sculpté un bas-relief représentant Coyolxauhqui démembrée. Il est exposé au musée du Templo Mayor.
Notes et références
- Adela Fernández, Dioses prehispánicos de México : mitos y deidades del panteón náhuatl, Panorama Editorial, 1992 (ISBN 9683803067) [lire en ligne].
- mzr 2009.
- El mito de la Coyolxauhqui, INAH. Consulté le 27 septembre 2010.
Bibliographie
- (es) Karl Taube, Mitos aztecas y mayas, Ediciones AKAL, 1996, 87 p. (ISBN 8446006111) [lire en ligne].
- (es) Ricardo Prado Núñez, Cronista de piedra : la conquista narrada por el Templo Mayor, Editorial Lectorum, 2004, 107 p. (ISBN 9707320583) [lire en ligne].
- (es) Blanca Solares, Madre terrible : la diosa en la religión del México antiguo, UNAM, 2007, 430 p. (ISBN 8476588321) [lire en ligne].
- (es) mzr, « Coyolxauhqui fue descubierta hace 31 años », dans El Universal, 25 février 2009 [texte intégral (page consultée le 27 septembre 2010)].
- (es) Sous la direction d'Eduardo Matos Moctezuma (dir.), « Coyolxauhqui. La diosa de la Luna », dans Arqueología mexicana, no 102, mars-avril 2010 [texte intégral (page consultée le 27 septembre 2010)].
- Alfredo López Austin, Coyolxauhqui en el mito.
- Lourdes Cué, Fernando Carrizosa et Norma Valentín, El monolito de Coyolxauhqui. Investigaciones recientes.
- Leonardo López Luján, Las otras imágenes de la Coyolxauhqui.
- François-Marie Bertrand, Dictionnaire universel, historique et comparatif, de toutes les religions du monde : comprenant le judaisme, le christianisme, le paganisme, le sabéisme, le magisme, le druidisme, le brahmanisme, le bouddhismé, le chamisme, l'islamisme, le fétichisme, ... ; Volumen 1, France, Migne, 1881, 602 p.
- François-Marie Bertrand, Dictionnaire universel, historique et comparatif, de toutes les religions du monde ; Volumen 2, France, Migne, 1881, 602 p.
- François-Marie Bertrand, Dictionnaire universel, historique et comparatif, de toutes les religions du monde ; Volumen 3, France, Migne, 1881, 602 p.
- François-Marie Bertrand, Dictionnaire universel, historique et comparatif, de toutes les religions du monde ; Volumen 4, France, Migne, 1881, 602 p.
Liens externes
- Musée du Templo Mayor, « Exposición Coyolxauhqui, 25° aniversario », INAH. Consulté le 27 septembre 2010.
- J. Paul Getty Museum, « Exhibition: The Aztec Pantheon and the Art of the Empire ». Consulté le 27 septembre 2010.
- La Coyolxauhqui nos encontró : Raúl Arana, INAH, janvier 2008. Consulté le 27 septembre 2010.
- Coyolxauhqui, recipiente sagrado, INAH, février 2008. Consulté le 27 septembre 2010.
- Colorean réplica de Coyolxauhqui, INAH, février 2008. Consulté le 27 septembre 2010.
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