- Corneille-François de Nélis
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Corneille-François de Nélis Biographie Naissance 5 juin 1736
Malines, FlandreDécès 21 août 1798
Près de Florence, ItalieÉvêque de l'Église catholique Dernier titre ou fonction Évêque d'Anvers Évêque d'Anvers Du 1785 au 1798 Jacques-Thomas-Joseph Wellens Jules-Victor Daem Autres fonctions Fonction laïque Président des États du Tournaisis
Président aux États généraux
Membre du Congrès Souverain des États belgiques unismodifier Corneille-François de Nélis, né à Malines et baptisé à Saint-Rombaut le 5 juin 1736 et décédé le 21 août 1798 près de Florence (Italie), était un prélat, philosophe et homme d'État des Pays-Bas méridionaux. Il fut le dernier évêque d'Anvers de l'Ancien Régime (1785-1798).
Sommaire
Biographie
Il était le fils de Corneille de Nélis, avocat au Grand Conseil de Malines, greffier du pays de Grimbergen, et de sa première femme, Marie-Thérèse Walschaerts. Après des études au collège des oratoriens de Malines, il partit pour Louvain suivre les leçons de philosophie à la pédagogie du Château. Il fut proclamé premier en 21 octobre 1753. En 1757, alors qu'il n'a pas encore achevé ses études, on lui confit la présidence du collège de Malines et le 1 février 1758, il est nommé bibliothécaire à l'Université de Louvain où il était étudiant. Il obtient en 1760 le grade de licencié de la faculté de théologie. Sous-diacre et chanoine de la collégiale de Saint-Pierre, le comte de Neny, duquel il avait l'amitié, lui confit alors son fils. Par l'influence du gouvernement, Corneille est nommé chanoine de la cathédrale de Tournai le 22 juillet 1765.
Il prononça dans l'église Sainte-Gudule, le 9 novembre 1765, l'oraison funèbre de l'Empereur François Ier du Saint-Empire, en présence de la Cour.
Corneille conseille au gouvernement de former une Académie à Bruxelles afin de porter la jeunesse vers les études supérieurs, le gouvernement accueille positivement cette suggestion. Il est admis comme membre de cette nouvelle société en 1769. En 1774, Marie-Thérèse d'Autriche prend la décision de le choisir pour donner des leçons de littérature et d'histoire au prince avant son départ pour la France. En 1777, il fut nommé membre de la Commission Royale des Études. La mort de Marie-Thérèse d'Autriche survint en 1780, Corneille est une nouvelle fois chargé de prononcer l'oraison funèbre à la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles. Joseph II crut devoir récompenser l'orateur en lui envoyant une bague en argent. Il habité alors à Bruxelles, où il consacré son temps au gouvernement qui avait confiance en ses lumières, et aux plaisirs de la haute société, et ne se déplacer à Tournai que pour assister aux délibérations des États du Tournaisis dont il était président, et pour les affaires spirituelles de l'évêché de Tournai dont il était vicaire général. Proposé par l'Empereur, en 1784, à la dignité d'évêque d'Anvers, il fut sacré le 5 juin 1785 par le cardinal Jean-Henri de Frankenberg dans l'église métropolitaine de Malines.
Il fut porté aux États généraux et contribua à former l'union entre les provinces, et le 21 janvier 1790, il fut nommé par acclamation pour le premier président; Il siégea aux côtés de Henri van der Noot et van Eupen. Il fut par la suite membre du Congrès Souverain. Peu de temps après son retour à son évêché, il fut député, le 9 juin 1791, par les États de Brabant, conjointement avec les premiers dignitaires de l'Eglise de la Noblesse, pour aller recevoir à Bonn les gouverneurs. Il assista à l'inauguration de Léopold II du Saint-Empire à Bruxelles le 30 juin.
Chassé par le pouvoir révolutionnaire français il mourut en émigration au Couvent de Campo-Maduli, chez les Camaldules près de Florence, le 21 août 1798.
Publications
- Fragment sur les principes du vrai bonheur, Louvain 1763
- Alexis, fragment d'institution d'un prince, Louvain 1765
- Senis Pythagorici coeci, de Naturâ ac Phoenomenis rerum ad Theogenem filium, Disputationes sex, Louvain
- Oratio in funere Fancisci I, imp. Coes. Aug. habita in basilicâ SS. Michaelis et Guduloe, Louvain 1765
- Oraison funèbre de Marie-Therese, Bruxelles 1781 Google Books
- L'Aveugle de la Montagne, ou Entretiens philosophiques, Amsterdam et Paris 1789-1793, Parme 1795, et Rome, 1796
- Analyse et extrait de L'aveugle de la Montagne, 1794
- Belgicarum rerum Prodromus, sive de Historiâ Belgicâ ejusque Scriptoribus proecipuis Commentatio, Anvers 1790, Parme 1795
Notes et références
Sources
- B. Linnig, Nouvelle série (de Bibliothèques et d'ex-libris d'amateurs belges), tome I, pp. 60-61.
- Goethals, Dictionnaire généalogique..., tome IV, p.8 et seq.
- Georges Dansaert, L'armorial des roys-d'armes A. F. Jaerens et Ch. Beydaels, Liège-Bruxelles, 1945, p.85 (exemplaire numéroté 107).
- W. J. H. Prick, C.-F. de Nelis: un homme d'église libéral au siècle des lumières (1736-1784), Bailly et Wettstein, 1942
- W. J. H. Prick, Corneille-François de Nelis, 18e et dernier évêque d'Anvers 1785-1798, Strasbourg, 1954
- Félix-Victor Goethals, Lectures relatives a l'histoire des sciences, des arts, des Lettres, des Mœurs et de la Politique ..., Volume 3, Bruxelles 1838
- Charles Weiss, Biographie universelle, ou Dictionnaire historique contenant la nécrologie des hommes célèbres de tous les pays.
- Victor Tourneur, La médaille de Corneille-François de Nélis par Mastrellini, Revue belge de numismatique et de sigillographie, publiée sous les auspices de la Société Royale de Numismatique, Bruxelles 1920.
Catégories :- Évêque d'Anvers
- Évêque dans les Pays-Bas méridionaux
- Personnalité belge du XVIIIe siècle
- Philosophe néerlandais
- Naissance en 1736
- Naissance à Malines
- Décès en 1798
- Membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique
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