- Convention pour une Alternative Progressiste
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Convention pour une alternative progressiste
Pour les articles homonymes, voir CAP.Convention pour une alternative progressiste Leader Jean-Pierre Brard Fondation 1994 Disparition {{{disparition}}} Siège Porte-parole {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Présidents du groupe au Sénat {{{Sénat}}} à l'Assemblée Jean-Claude Sandrier au Parlement européen {{{ParlementEuropéen}}} Représentation du parti Députés Sénateurs {{{Sénateurs}}} Députés européens {{{Députéseuropéens}}} Idéologie Progressisme, Communisme, Socialisme Affiliation européenne {{{européenne}}} Affiliation internationale {{{internationale}}} Couleurs rouge Site Web voir aussi Constitution française
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Élections en FranceLa Convention pour une alternative progressiste (CAP) est une petite organisation politique française créée en 1994 et présente dans quelques régions.
Elle a été créée en 1994, par le rassemblement de quelques personnalités et militants issus de différentes organisations, dont le Parti communiste français (notamment les refondateurs Charles Fiterman, Marcel Rigout, Jean-Pierre Brard ou Gilbert Wasserman), du Parti socialiste, du Mouvement des citoyens de Jean-Pierre Chevènement, de la Ligue communiste révolutionnaire…
La CAP se divise rapidement en deux grandes tendances :
- une veut faire de la CAP le creuset du rassemblement de la « gauche de la gauche » et entend conserver un statut de confédération de forces disparates ;
- l'autre s'inscrit au contraire au cœur de la gauche parlementaire de gouvernement, et cherche à construire « la synthèse du meilleur de la gauche avec le meilleur de l'écologie » dans un parti de type nouveau.
La CAP soutient la candidature de Dominique Voynet à l'élection présidentielle de 1995. Les jeunes de la CAP et des Verts étaient d'ailleurs regroupés dans le même mouvement de jeunesse : Chiche!.
Charles Fiterman participe au nom de la CAP aux Journées d'été des Verts en 1996, où est lancé le processus de la « gauche plurielle », aux côtés de Dominique Voynet, Lionel Jospin et Robert Hue.
En 1997, la CAP participe aux élections législatives de 1997, et obtient des scores modestes ; seul Jean-Pierre Brard, apparenté communiste, est réélu député sous sa nouvelle étiquette dans une circonscription historiquement communiste.
En 1998, le parti qui n'a pas atteint une masse critique se vide de ses militants qui rejoignent des partis plus susceptibles de gagner des élections. Une partie importante des militants de la CAP rejoint Les Verts, en même temps que le mouvement Convergences écologie solidarité de Noël Mamère. Une minorité de la CAP, animée par Roland Mérieux, participe à la formation des Alternatifs avec les militants de l'Alternative rouge et verte qui n'ont pas rejoint les Verts. De son côté, Charles Fiterman rejoint le Parti socialiste tandis que Gilbert Wasserman continue à animer la revue de la CAP « Confluences » tout en lançant la revue « Mouvements ».
La CAP aujourd'hui
La CAP est aujourd'hui présente dans plusieurs régions françaises, essentiellement en Haute-Vienne et dans le Val-de-Marne où le parti possède quelques élus locaux.
La CAP compte 1 député, 6 maires (Orly, Arcueil, Saint-Junien, Veyrac, Arnac-la-Poste, Champsac), 3 conseillers régionaux (2 en Limousin et 1 en Rhône-Alpes) et 9 conseillers généraux.
Pour les élections européennes de 2009 la CAP participe au Front de gauche et a obtenu la deuxième place de la liste dans la circonscription Auvergne-Centre-Limousin. Le représentant de la CAP sur cette liste est Patrick Charles, adjoint au maire de Limoges[1]
Notes et références
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