Congrès pour la république

Congrès pour la république

Congrès pour la république
المؤتمر من أجل الجمهورية

Logo officiel de Congrès pour la république
Président Moncef Marzouki
Fondation 24 juillet 2001
Légalisation 8 mars 2011
Siège 45, rue Ali Darghouth
1001 Tunis
Idéologie social-démocratie
Positionnement centre-gauche
Journal Tunisie Avenir
Slogan Souveraineté du peuple,
Dignité du citoyen,
Légitimité de l'État
Représentation
Assemblée constituante
29 / 217

Symbole électoral

Symbole électoral de Congrès pour la république
Site officiel http://www.cpr.tn
http://mottamar.com

Voir aussi

Le Congrès pour la république (CPR) (arabe : المؤتمر من أجل الجمهورية ou al-Muʾtamar min ʾajli al-Jumhūriyyah), aussi connu sous le nom d'Al Mottamar, est un parti politique tunisien fondé en 2001[1]. Il est présidé par Moncef Marzouki, professeur à la faculté de médecine de l'Université de Sousse et ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme.

Sommaire

Histoire

Fondation

La fondation du CPR est déclarée le 24 juillet 2001[2] par 31 personnes dont Moncef Marzouki (président), Naziha Réjiba alias Oum Zied (secrétaire général), Abderraouf Ayadi (vice-président), Samir Ben Amor (trésorier), Mohamed Chakroun (président d'honneur), les avocats Mohamed Abbou et Salim Ben Hamidane, ainsi que l'universitaire Fethi Jerbi[3].

Dans sa déclaration constitutive, le CPR se donne pour but l'instauration « pour la première fois en Tunisie » d'un régime républicain garantissant la liberté d'expression, d'association et de manifestation ainsi que la tenue d'élections libres, honnêtes et garanties par des observateurs nationaux et internationaux[2]. Le CPR appelle aussi à la promulgation d'une nouvelle constitution instaurant la stricte séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, le respect des droits de l'homme et l'égalité des genres[2]. De plus, le CPR appelle à la « renégociation » des engagement tunisiens envers l'Union européenne et au soutien des droits des peuples à l'autodétermination, plus particulièrement au soutien du peuple palestinien[2].

Années 2001-2010

En 2002, sous le régime du président Zine el-Abidine Ben Ali, le CPR est interdit et ses cadres sont contraints à l'exil. Cependant, le parti continue à exister en France jusqu'en 2011[4].

En 2005, le CPR participe à une grève de la faim et rejoint, en signe de contestation du pouvoir, le Mouvement du 18-Octobre pour les libertés, aux côtés entres autres du parti Ennahda, du Parti démocrate progressiste et du Parti communiste des ouvriers de Tunisie[1],[5].

Après la révolution

Suite à la fuite du président Ben Ali et à la chute de son régime durant la révolution tunisienne, les cadres exilés du CPR rentrent en Tunisie le 18 janvier 2011[1] et Moncef Marzouki annonce sa candidature aux prochaines élections présidentielles[4]. La légalisation du parti est finalement annoncée le 8 mars 2011[6]. Lors de l'élection de l'assemblée constituante, le 23 octobre 2011, le CPR s'impose comme la deuxième force politique du pays avec 29 sièges sur 217.

Bureau politique

  • Président : Moncef Marzouki
  • Vice-président : Abderraouf Ayadi
  • Trésorier : Samir Ben Amor
  • Autres membres :
    • Mohamed Abbou
    • Fethi Jerbi
    • Zouhour Kourda
    • Monia Bouali
    • Khaled Ben Mbarek[7]

Références

  1. a, b et c « Les grandes dates du CPR », dans Tunisie Avenir, no 1, mai 2011, p. 2 [texte intégral (page consultée le 17 mai 2011)] 
  2. a, b, c et d Moncef Marzouki, « Déclaration constitutive » sur http://www.cprtunisie.net, Congrès pour la république, 24 juillet 2001. Consulté le 17 janvier 2011
  3. Première liste des membres fondateurs du CPR sur http://www.cprtunisie.net, Congrès pour la république, 25 juillet 2011. Consulté le 17 janvier 2011
  4. a et b (en) Sonia Farid, « Tunisian exiled reformist to head back home » sur http://www.alarabiya.net, Al-Arabiya News, 16 janvier 2011. Consulté le 17 janvier 2011
  5. Nadia Omrane, « La grève de la faim ressource l'opposition tunisienne, ses méthodes et ses enjeux. Néjib Chebbi sera-t-il le leader de l'alternance ? » sur http://www.alternatives-citoyennes.sgdg.org, Alternatives citoyennes, 24 novembre 2005. Consulté le 17 mai 2011
  6. Noureddine Hlaoui, Tunis Afrique Presse, « Tunisie - 31 partis politiques autorisés » sur http://www.businessnews.com.tn, Business News, 8 mars 2011. Consulté le 8 mars 2011
  7. (ar) Bureau politique sur http://www.cpr.tn, Congrès pour la république. Consulté le 29 juillet 2011

Liens externes


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