- Moncef Marzouki
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Moncef Marzouki
المنصف المرزوقيMandats Constituant de la circonscription de Nabeul 2 / Président de la république Tunisienne. Actuellement en fonction Depuis le 23 octobre 2011 / 21 Novembre 2011 Président du Congrès pour la république Actuellement en fonction Depuis le 24 juillet 2001 Prédécesseur Fondateur du parti 3e président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme 12 mars 1989 – 5 février 1994 Prédécesseur Mohamed Charfi Successeur Taoufik Bouderbala Biographie Nom de naissance Moncef ben Mohamed Bedoui-Marzouki
المنصف بن محمد البدوي المرزوقيDate de naissance 7 juillet 1945 Lieu de naissance Grombalia
Tunisie
Nationalité tunisienne Parti politique Congrès pour la république Diplômé de Université de Strasbourg (médecine) Profession Médecin modifier Moncef Marzouki (المنصف المرزوقي), de son nom complet Moncef ben Mohamed El Bedoui Marzouki, né le 7 juillet 1945 à Grombalia, est un homme politique et médecin tunisien, il est nommé président de la république le 21 Novembre 2011.
Écrivain, il préside le Congrès pour la république depuis le 25 juillet 2001. Le 17 janvier 2011, il annonce sa candidature à une future élection présidentielle. Le 16 novembre 2011, la présidence de la République lui est proposée à la suite de l'élection du 23 octobre qui a désigné une assemblée constituante[1],[2].
Sommaire
Biographie
Docteur en médecine de l'Université de Strasbourg en 1973, ancien interne des hôpitaux et assistant à la faculté de médecine de Strasbourg, il est spécialiste en médecine interne, neurologie et santé publique. De 1981 à 2000, il est professeur en médecine communautaire à l'Université de Sousse en Tunisie.
Il débute son engagement en faveur des droits de l'homme en 1980 en entrant à la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH). En 1985, il est élu par le troisième congrès comme membre de son comité directeur puis, en 1987, désigné au poste de vice-président chargé de l'éducation du public et de la formation des militants. En 1989, il est élu à l'unanimité comme président de la LTDH. Toutefois, le 14 juin 1992, l'organisation est dissoute suite à son opposition à une nouvelle loi sur les associations. Marzouki constitue alors en 1993 le Comité national pour la défense des prisonniers d'opinion qui est déclaré illégal. La LTDH est finalement légalisée à nouveau en mars 1993 mais, face aux pressions diverses, Marzouki annonce lors du congrès tenu en février 1994 sa décision de ne plus briguer aucune fonction au sein de l'organisation.
Par ailleurs, il décide de présenter sa candidature à l'élection présidentielle du 20 mars 1994. Pourtant, il ne parvient pas à réunir le nombre nécessaire de signatures requises afin de participer à l'élection et sera même plus tard emprisonné[3] et interdit de passeport[4]. De 1989 à 1997, il est également membre du comité directeur de l'Organisation arabe des droits de l'homme basée au Caire et membre actif de la section tunisienne d'Amnesty International. Il est désigné président de la commission arabe des droits de l'homme entre 1996 et 2000 et porte-parole du Conseil national pour les libertés en Tunisie, poste qu'il occupe du 10 décembre 1998 au 16 février 2001.
Il préside depuis le 25 juillet 2001 le Congrès pour la république, parti qu'il a fondé et qui n'est pas reconnu par les autorités tunisiennes avant la révolution tunisienne. Le 17 janvier 2011, Marzouki annonce sa candidature à la présidentielle[5] et rentre de son exil le lendemain. Le 8 mars, la légalisation de son parti est annoncée[6].
Lors de l'élection de l'assemblée constituante du 23 octobre 2011, premières élections libres organisées depuis l'indépendance, son parti obtient la seconde place en nombre de sièges, derrière le parti islamiste Ennahda. Lui-même est élu dans la circonscription de Nabeul 2.
Publications
Écrivain bilingue, il a publié seize livres en arabe et quatre en français, traitant de médecine communautaire, d'éthique médicale, des droits de l'homme et du problème de la démocratisation dans les pays arabo-musulmans. Parmi eux figure Dictateurs en sursis. Une voie démocratique pour le monde arabe[7] publié aux éditions de l'Atelier à Paris en 2009.
Notes et références
- (en) « Tunisian parties choose veteran human rights activist as country's new interim president », Associated Press, 15 novembre 2011
- (en) Mischa Benoit-Lavelle, « Ben Ali Critic Reportedly Offered Tunisian Presidency », Tunisia Live, 15 novembre 2011
- Michel Camau et Vincent Geisser, Habib Bourguiba. La trace et l’héritage, éd. Karthala, Paris, 2004, p. 241 (ISBN 2845865066)
- (fr) Dominique Lagarde, « Pluralisme à la tunisienne », L’Express, 21 octobre 1999
- (fr) « Tunisie - L'opposant Moncef Marzouki candidat à la présidentielle après le départ de Ben Ali », Le Point, 17 janvier 2011
- (fr) « Tunisie - 31 partis politiques autorisés », Business News, 8 mars 2011
- Moncef Marzouki [entretien avec Vincent Geisser], Dictateurs en sursis. Une voie démocratique pour le monde arabe, éd. de l'Atelier, Paris, 2009 (ISBN 2708240476)
Lien externe
Catégories :- Personnalité politique tunisienne
- Médecin tunisien
- Personnalité de la défense des droits de l'homme
- Naissance en Tunisie
- Naissance en 1945
- Étudiant de l'université de Strasbourg
- Personnalité ou groupe récurrent des protestations arabes de 2010-2011
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