- Pétition populaire pour la liberté, la justice et le développement
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Pétition populaire pour la liberté, la justice et le développement
العريضة الشعبية للحرية والعدالة والتنميةDonnées clés Leader Hechmi Hamdi Fondation 3 mars 2011 Données clés Représentation Assemblée constituante Voir aussi
La Pétition populaire pour la liberté, la justice et le développement (العريضة الشعبية للحرية والعدالة والتنمية ou al-‘Arīḍah ash-Sha‘biyyah lil-Ḥurriyyah wal-‘Adālah wat-Tanmiyah), abrégé en Pétition populaire ou Aridha Chaabia, est une « initiative politique indépendante »[1] tunisienne mise en place dans la perspective de l'élection de l'assemblée constituante du 23 octobre 2011.
Ce regroupement est fondé le 3 mars 2011, après la révolution qui chasse le président Zine el-Abidine Ben Ali[2].
Son fondateur, le millionnaire[3] Hechmi Hamdi, originaire du gouvernorat de Sidi Bouzid, réside à Londres où il a écrit dans les colonnes du quotidien Asharq al-Awsat avant de lancer sa propre chaîne de télévision, Al Mustaquilla[4], en 1999[1]. De tendance islamiste à l'origine, Hamdi est ensuite devenu un allié du régime de Ben Ali[3].
Plusieurs candidats de la Pétition populaire ont obtenu des sièges à l'assemblée constituante, mais la possibilité d'une invalidation de ses résultats pour de multiples infractions aux réglementations régissant la campagne électorale est évoquée dès les premiers décomptes[5]. Le 27 octobre, l'Instance supérieure indépendante pour les élections prononce effectivement l'invalidation des listes de la Pétition populaire dans six circonscriptions, principalement pour non-respect des délais de campagne officielle et pour avoir présenté d'anciens responsables du Rassemblement constitutionnel démocratique de Ben Ali, lui faisant perdre plusieurs élus au profit des autres listes[6]. Hamdi annonce dans la foulée le retrait de ses autres listes[7] avant de se rétracter en décidant de présenter des recours en vue de la réhabilitation de ses listes[8].
Le Tribunal administratif tranche en faveur de la Pétition populaire le 8 novembre et lui réattribue sept de ses huit sièges perdus[9]. Par la suite, neuf têtes de liste affirment le 11 novembre être « libres de tout engagement envers quiconque » après avoir constaté « les tentatives menées par Hechmi Hamdi dans le dessein de les priver de leur volonté, ainsi que sa persistance à s'emparer du pouvoir décisionnel dans des affaires qui les concernent directement sans pour autant les consulter »[10].
Notes et références
- (fr) « Mais qui est ce Hachemi Hamdi qui suscite tant de polémiques ? », Leaders, 25 octobre 2011
- (en) Sana Ajmi, « People's Petition for Freedom, Justice and Development », Tunisia Live, 25 octobre 2011
- (en) « Surprise Tunisian poll success for London-based millionaire », Agence France-Presse, 25 octobre 2011
- (fr) Farouk Touzi, « Hachmi Hamdi, qui est-ce cet homme-surprise ? », Tixup, 24 octobre 2011
- (fr) « Des procédures seront lancées contre Hachemi El Hamdi », Business News, 24 octobre 2011
- (fr) « Les listes de la pétition populaire tombent dans six circonscriptions (ISIE) », Tunisie Soir, 27 octobre 2011
- (fr) « Hechmi Hamdi annonce le retrait de ses listes », Leaders, 27 octobre 2011
- (fr) « Hechmi Hamedi renonce à retirer les listes d'Al Aridha de la constituante », Tunis Afrique Presse, 29 octobre 2011
- (fr) « El Aridha récupère sept sièges et redevient la troisième force politique », Leaders, 8 novembre 2011
- (fr) « 9 têtes de listes d'Al-Aridha se démarquent de H. Hamdi », Leaders, 11 novembre 2011
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article en anglais intitulé « Popular Petition » (voir la liste des auteurs)
Catégories :- Parti politique tunisien
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