- Parti communiste des ouvriers de Tunisie
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Parti communiste des ouvriers de Tunisie
حزب العمال الشيوعي التونسيDonnées clés Secrétaire général Hamma Hammami Fondation 3 janvier 1986 Légalisation 18 mars 2011 Siège 44, rue de Palestine
1002 TunisDonnées clés Idéologie communisme, marxisme-léninisme Affiliation internationale Conférence Internationale des Partis et Organisations Marxistes-Léninistes Journal Al Badil Représentation Assemblée constituante Données clés Site officiel http://www.albadil.org Voir aussi
Le Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT) (حزب العمال الشيوعي التونسي) est un parti politique tunisien d'extrême gauche qui, longtemps interdit, est finalement légalisé par décision du gouvernement d'union nationale le 18 mars 2011[1].
Il est fondé le 3 janvier 1986 et possède une organisation de jeunesse : l'Union de la jeunesse communiste de Tunisie (UJCT) ainsi qu'un journal : Al Badil. Étant clandestin car non reconnu par le pouvoir en place, il ne peut légalement exercer ses activités ; Amnesty International rapporte en 1998 le cas de cinq étudiants condamnés à quatre ans de prison pour appartenance au PCOT à la suite de manifestations étudiantes. Sous le régime de Zine el-Abidine Ben Ali, le PCOT est membre de la coalition du 18-Octobre aux côtés du Parti démocrate progressiste, du Forum démocratique pour le travail et les libertés et de certains islamistes.
Le porte-parole du parti et directeur de son journal est Hamma Hammami ; il devient secrétaire général au terme du congrès de juillet 2011[2].
Lors de l'élection de l'assemblée constituante le 23 octobre 2011, qui fait suite au renversement du régime de Ben Ali, le PCOT obtient trois des 217 sièges.
Références
Liens externes
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