- Comte d'Orvilliers
-
Louis Guillouet d'Orvilliers
Louis Guillouet d'Orvilliers Naissance 1708
MoulinsDécès 1792 (à 84 ans) Arme Marine royale Grade Lieutenant-Général Service 1728 - 1779 Faits d’armes bataille d'Ouessant Image : Louis Guillouet, comte d'Orvilliers Louis Guillouet, comte d'Orvilliers (Moulins, 1708 – Moulins, 1792), amiral français. Le nom "Guillouet" provient du breton et signifie l'homme des bois.
Sommaire
Biographie
D'Orvilliers est né à Moulins dans l'Allier, mais passa la majeure partie de son enfance à Cayenne, capitale de la Guyane française, où son père était gouverneur. En 1723, âgé de quinze ans, il rejoint le régiment d'infanterie de la colonie et s'est rapidement élevé au rang de lieutenant. En 1728, il est transféré dans la marine française et, dès 1756, devient capitaine, commandant un des bateaux envoyés à Minorque sous la direction de La Galissonière. Il est plus tard associé à la bataille située près de Santo Domingo dans les Antilles et est promu vice-amiral en 1764.
En 1777, la France a commencé son aide aux treize colonies américaines dans la Guerre d'indépendance des États-Unis contre la Grande-Bretagne. D'Orvilliers a été nommé Lieutenant-Général de la marine et est préparé pour engager la marine royale dans l'Océan Atlantique.
Son plus grand succès eut lieu en juillet 1778 à la bataille d'Ouessant, en 1778 ("Ushant"pour les anglais), quand la flotte royale, flambant neuve, sera à deux doigts de détruire une flotte anglaise de même importance menée par l'amiral Augustus Keppel.
L'échec de la manœuvre décisive fut imputée au vaisseau français où se trouvait le duc d'Orléans (futur Philippe Égalité), son capitaine ayant déclaré n'avoir pas compris les instructions reçues par signaux. Les témoins de l'époque accusèrent ce capitaine d'avoir voulu protéger du feu son illustre passager. Le jeune duc d'Orléans dut ensuite subir les moqueries du petit peuple de Paris. De cette époque commencèrent les premières fâcheries du Duc contre le Roi.
L'année suivante, Orvilliers, mène une tentative non réussie destinée à piller les ports anglais de Portsmouth et Plymouth. De plus il eut la douleur de perdre son fils, officier de marine, embarqué à ses cotés, victime du scorbut fin juillet 1779. Les circonstances de cet échec restent en partie inexpliquées malgré le mauvais temps et la maladie à bord. L'amiral fut critiqué pour la direction des forces navales sous son commandement. En conséquence, il préféra démissionner. La mort de son épouse en 1783 l'affecte considérablement et il se retire au séminaire Saint-Magloire à Paris. Il revient plus tard à Moulins, où il meurt en 1792.
Notes et références
Liens internes
Liens externes
- Portail du monde maritime
Catégories : Naissance en 1708 | Naissance à Moulins (Allier) | Décès en 1792 | Amiral français | Navigateur français | Personnalité française de la Guerre d'indépendance des États-Unis | Personnalité de la franc-maçonnerie initiée avant 1800
Wikimedia Foundation. 2010.