- Abdelaziz Elaroui
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Abdelaziz El Aroui
Abdelaziz El Aroui, également orthographié Abd El Aziz El Iroui ou Abdelaziz Laroui (عبد العزيز العروي), de son nom complet Abdelaziz Ben Mohamed El Aroui[1], né le 17 décembre 1898 à Monastir[2] et décédé en 1971 à Monastir[3], est un dramaturge, journaliste et chroniqueur tunisien rattaché au groupe Taht Essour[2].
Biographie
Il naît le 17 décembre 1898 de Mohamed El Aroui et d'Achoucha Mzali[4]. Après des études primaires dans sa ville natale, il poursuit des études secondaires au Collège Sadiki dès 1912[1]. Le commerce de son père ayant fait faillite, il interrompt sa scolarité pour travailler comme commis au ministère du travail et voyage à travers les caïdats du pays : Enfida, Kairouan, Thala, Gafsa, Skhira, Jendouba, Bousalem, Djerba et Essouassi[1]. En 1927, il devient clerc d'avocat[1] et traduit dans le même temps deux colonnes pour le journal arabophone Ennahda dont il rejoint ensuite le service des petites annonces avant d'être chargé de son imprimerie[1]. Par la suite, il en est administrateur puis directeur de la rédaction[2].
Il fonde en 1930 l'hebdomadaire francophone Le Croissant tunisien mais, au bout de 13 livraisons, est assigné en justice pour avoir diffamé un juge et se voit condamné à un mois de prison et 5000 francs d'amende[1]. Il doit alors cesser la publication de son journal[2] et rejoint la rédaction du Petit Matin de Simon Zana en 1932 pour y devenir chroniqueur culturel. Dans ce contexte, il préside la Fédération tunisienne de théâtre ainsi que la Troupe du théâtre populaire et fait partie de plusieurs comités directeurs de sociétés théâtrales[2].
Il rejoint Radio Tunis dès sa création en 1938[2] et y occupe successivement les postes de vice-rédacteur en chef des informations, de présentateur du journal en arabe dialectal, de commentateur des matchs de football et enfin de directeur de 1949 à 1956. Après l'indépendance, il acquiert une grande notoriété grâce à sa chronique quotidienne sur les ondes de la radio nationale et surtout à ses contes dominicaux traditionnels[3] toujours diffusés à ce jour. Toutefois, selon une étude effectuée par Mediascan du 8 au 14 juillet 2007 sur un échantillon de 3 150 individus, ses histoires diffusées sur Canal 21 ne remportent plus que 1,1 % des parts de marché de l'audience des principales émissions répétitives de Tunisie 7, Hannibal TV et Canal 21.
Le 29 décembre 2001, un timbre postal à tirage illimité, dessiné par Ali Fakhet sur un format de 41 x 28 mm, d'une valeur faciale de 350 millimes est émis par La Poste Tunisienne[2],[5]. Des rues portent à ce jour son nom à Radès[6] et au Kram[7].
Références
- ↑ a , b , c , d , e et f (fr) Tahar Melligi, « Abdelaziz Laroui : un personnage unique en son genre », La Presse de Tunisie, 23 juin 2008
- ↑ a , b , c , d , e , f et g (fr) Moncef Ben Salem, « Abdelaziz Laroui (1898-1971) », La Presse de Tunisie, 19 mai 2008
- ↑ a et b (fr) Fiches individuelles (Site de la famille Soussi)
- ↑ (fr) [pdf] Texte d'une conférence donnée par Habib Bourguiba le 19 octobre 1973
- ↑ (fr) Timbre à l'effigie d'Abdelaziz El Aroui (La Poste Tunisienne)
- ↑ (fr) Annuaire des infirmiers du gouvernorat de Ben Arous (Ministère de la santé publique)
- ↑ (fr) Annuaire des infirmiers du gouvernorat de Tunis (Ministère de la santé publique)
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