- Commune insurrectionnelle
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Commune de Paris (1792)
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(1791-1792)Commune de Paris (1792) Convention nationale Guerre de Vendée Terreur Directoire Chronologie La Commune de Paris (1789-1795) est le nom donné au gouvernement révolutionnaire de Paris établi après la prise de la Bastille le 14 juillet 1789.
Sommaire
La Commune légale
Son premier maire fut Jean-Sylvain Bailly et tint ses séances à l'Hôtel de Ville. Par la loi du 21 mai 1790, le gouvernement révolutionnaire devint un organisme régulier. Le Comité général de la Commune de Paris dont les membres étaient élus par les citoyens des 48 sections de la ville de Paris. Après le remplacement de Jean-Sylvain Bailly par Jérôme Pétion (13 novembre 1791) - suspendu du 6 au 13 juillet 1792 -, la Commune eut pour maires successifs, Philibert Borie (maire intérimaire), Boucher-René (maire intérimaire), Chambon et Jean-Nicolas Pache.
Devenue commune insurrectionnelle après le 10 août 1792, porte-parole des éléments révolutionnaires du mouvement parisien, elle s'illustra dans les mouvements les plus dramatiques de la Révolution.
La Commune insurrectionnelle de Paris
Dans la nuit du 9 au 10 août 1792, sous la menace du danger extérieur et la crainte d'une trahison de Louis XVI, une commune insurrectionnelle dirigée par Jérôme Pétion, Pierre Louis Manuel et son substitut Georges Danton prit la place de la Commune légale (Journée du 10 août 1792). Formée par 52 commissaires désignés avec la participation des citoyens, elle défendit les idées des sans-culottes parisiens et devint un des organes principaux du gouvernement imposant son pouvoir en province.
La Commune insurrectionnelle de Paris contribua à la création du Tribunal révolutionnaire (17 août 1792), destiné à juger les suspects, resta passive face aux Massacres de septembre 1792, imposa la proscription des Girondins (les 31 mai et 2 juin 1793), la loi du maximum général (29 septembre 1793), l'institution de la Terreur et participa au mouvement de déchristianisation. Titulaire des pouvoirs de police, elle nomma les policiers de Paris chargés d'incarcérer en masse les suspects. Elle fut dominée en 1793 par le Comité de salut public dirigé par Robespierre, Saint-Just et Couthon. La Commune insurrectionnelle de Paris perdit son influence après l'élimination des Hébertistes (24 mars 1794). La Convention nationale décida de guillotiner 93 de ses membres. Le dernier maire de la Commune insurrectionnelle fut Jean-Baptiste Fleuriot-Lescot qui garda sa fonction jusqu'au 9 thermidor an II (27 juillet 1794).
Sous la Convention thermidorienne, la Commune de Paris fut remplacée par deux commissaires. La Constitution de l'an III (1795) remplaça la Commune de Paris par douze municipalités distinctes, coordonnées par un bureau central afin d'empêcher une nouvelle dictature populaire.
Voir aussi
Lien externe
- Procès-verbaux de la commune de Paris, 10 août 1792-1er juin 1793, extr. en partie inédits publ. d'après un ms. des archives nationales par Maurice Tourneux, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, 1894 - gallica.bnf.fr/
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