Chômage en France

Chômage en France
Taux de chômage standardisés en France, dans l’Union européenne, dans les pays de l'OCDE, du G7 et aux États-Unis, données trimestrielles c.v.s. (corrigées des variations saisonnières), 1993 - 2009. Source : OCDE.

La France connaît un fort taux de chômage depuis les années 1980, bien que les chiffres du chômage aient commencé à augmenter dès les années 1960. Le chômage existait auparavant, mais son faible niveau n’en faisait pas un élément important des débats de société et de la vie économique du pays.

Avec les chocs pétroliers des années 1970, qui coïncidèrent avec la fin du rattrapage économique vis-à-vis des États-Unis (période des Trente Glorieuses), le chômage reste à un niveau élevé jusqu’au milieu des années 2000 – autour de 10 % – tandis que d'autres pays développés parviennent à revenir à des niveaux plus ou moins proches du plein-emploi.

Mesuré au sens du OIT et selon l’interprétation d’Eurostat[1], le taux de chômage s’élève à 9,1 % au deuxieme trimestre 2011 en France métropolitaine , et à 9,6 % si les départements d'outre-mer sont inclus[2]. Le taux de chômage en France pour les moins de 25 ans était de 23 % au premier trimestre 2011, selon l'Insee. Le passage par la case chômage est fréquent à la fin du cursus scolaires (18 % des jeunes qui sortent du système scolaire passent d'abord par Pôle emploi, indique une étude du CEREQ datant de 2010).

Sommaire

Définition du chômage en France

Pour une vision détaillée des définitions, voir : Définitions du chômage.

La classification d’un individu comme chômeur varie selon les définitions utilisées. Un chômeur est généralement un individu qui appartient à la population active, qui n’a pas d’emploi, et qui en cherche un activement.

Cette définition, qui est celle de l’Organisation internationale du travail (OIT, ex-BIT), est assez floue, et sujette à des variations dans son interprétation. En novembre 2007, l’Insee a fait évoluer sa méthodologie pour coller à l’interprétation d’Eurostat[1]. Est « chômeur » une personne en âge de travailler (16 ans ou plus) qui est[3] :

  • sans emploi (ne pas avoir travaillé, même une heure, pendant une semaine de référence) ;
  • à la recherche active d'un emploi ;
  • disponible dans les quinze jours.

Une seconde définition du chômage existe, celle de Pôle Emploi, utilisée également par le gouvernement lorsqu'il communique les chiffres du chômage : Est un « demandeur d'emploi », un chômeur qui, en France, est inscrit à Pôle Emploi.

Ces différentes définitions impliquent que les mesures du chômage varient d’une statistique à l’autre selon les pays, les méthodes ou les organismes comptabilisateurs. Ainsi, en France, des personnes au chômage non inscrites à Pôle Emploi seront recensées par le BIT[4]. Inversement, les demandeurs d’emplois exerçant une activité inférieure à 78 heures par mois peuvent être comptabilisés par Pôle Emploi s’ils remplissent les autres critères.

Chômeurs au sens du BIT et inscrits à Pôle Emploi en France en juin 2009 (en milliers de personnes)[5]
Chômeurs au sens du BIT (2 591)
non inscrits à Pôle Emploi (66) inscrits et cherchant un emploi, catégorie A (2 525) Inscrits occupés à temps partiel, catégories B et C (1110) Inscrits ne cherchant pas d’emploi, catégories D et E (463)
Inscrits à Pôle emploi (4098)

Taux d'emploi et chômage

Taux d'emploi par tranche d'âge depuis 1975.

Le taux de chômage ne tient pas compte des personnes qui ne se revendiquent pas à la recherche d'un emploi : jusqu'à fin 2008, Pôle Emploi dispensait souvent les plus de 55 ans de recherche d'emploi, les faisant ainsi disparaître des statistiques du chômage ; de même, les étudiants de plus de 15 ans ne sont pas comptabilisés dans les chercheurs d'emploi. Un autre indicateur est donc défini par les différents organismes de statistiques : le taux d'emploi en équivalent temps pleins. Cet indicateur donne le nombre d'emplois en équivalent temps plein disponibles pour la population, ainsi que la répartition des emplois : par sexe ou par tranche d'âge par exemple. Il est également publié trimestriellement par l'Insee.

Catégorisation des inscrits à Pôle Emploi

Pôle Emploi distingue 5 catégories d'inscrits [6] selon que la personne recherche activement ou non un emploi et selon le temps de travail qu'elle a effectué durant le mois précédent :

  • catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;
  • catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
  • catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois) ;
  • catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…), sans emploi ;
  • catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).

Statistiques du chômage

Taux de chômage au sens de l'OIT et de l'Insee par sexe depuis 1975.
Taux de chômage au sens de Pôle emploi, par catégorie jusqu'en octobre 2009.

L’Insee publiera des chiffres du chômage par trimestre, et non pas pour chaque mois, pour éviter les erreurs de mesure trop importantes. En parallèle, Pôle Emploi publie toujours le nombre d’inscrits dans chaque catégorie sur une base mensuelle ; ces statistiques ne rentrent pas dans le calcul du chômage, qui est mesuré par l’enquête emploi de l’Insee. Les estimations de l'Insee, qui sont inscrites dans les comptes de la nation et font référence, sont basées sur une enquête emploi, qui est « rebasée » chaque année.

L’indicateur de Pôle Emploi fournit le chiffre des demandeurs d’emplois en fin de mois (DEFM), pour les différentes catégories.

Disparités régionales

La mesure du chômage au niveau régional fait apparaître de fortes disparités. En 2005, les trois régions de l'Union européenne qui ont le chômage le plus élevé sont la Réunion, la Guadeloupe et la Guyane (respectivement 30,1 % 25,9 % et 24,8 %)[7].

La prise en compte des départements d'outre-mer dans le calcul du taux de chômage de la France fait passer le taux de 9,1 % (France métropolitaine) à 9,6 %[8].

D'après l'Insee, les régions de France où le taux de chômage est le plus faible (en moyenne trimestrielle- données CVS) sont au premier trimestre 2011[9]


Les régions de France métropolitaine où le taux de chômage est le plus élevé (en moyenne trimestrielle- données CVS) sont au premier trimestre 2011 ;

Taux de chômage et taux d'emploi en fonction de l'âge

Taux de chômage par âge au sens de Pôle Emploi jusqu'en octobre 2009.

Selon l'Office statistique des Communautés européennes Eurostat, avec un taux d'emploi de 38,1 % pour les 55-64 ans en 2006, la France reste très en dessous de la moyenne de l’Union européenne (UE) (43,5 %). Un objectif de 50 % en 2010 a été fixé par l'UE[10].

Critiques de la mesure du taux de chômage

En 2007, les statistiques concernant le chômage en France ont fait l'objet de débats, suite à une différence plus importante que d'habitude entre deux sources d'informations : les statistiques de l'ANPE et celle de l'enquête emploi de l'Insee[11]. L'Insee a par la suite, au cours de l'été 2007, amélioré sa méthodologie concernant l'enquête emploi[12]. Les principaux autres organismes de mesure (Eurostat[13], les banques privées, certains collectifs[14]) ne contestent pas la baisse du chômage depuis 2005. Seule l'ampleur de cette baisse n'est pas estimée avec précision, variant de 1 à 2 points en 2006 et 2007, sur la base des 10 % des années 2004 et 2005.

Une étude de l'IGF en septembre 2007 a résumé les raisons des divergences entre les deux sources d'information et a listé les voies d'amélioration[15].

Plus généralement, les organisation de chômeurs et certains partis de gauche contestent régulièrement la pertinence de ces chiffres. Alors que les chiffres officiels recensaient entre 2.4 et 3.9 millions de chômeurs selon les catégories en mars 2009, le comité national CGT des privés d'emploi parle de 5 millions en réalité[16],[17].

En décembre 2009 le Pôle Emploi totalise 4,688 millions d'inscrits au chômage toutes catégories confondus et la CGT recense 325.000 chômeurs de plus de 57 ans qui, étant «dispensés de recherche d'emploi», ne figurent dans aucune catégorie[18].

Chômage et entrée-sortie d'emploi

Article détaillé : Marché du travail en France.

Chaque mois, les emplois supprimés et créés se comptent en centaines de milliers, la majorité étant des emplois de courtes durée (CDD, intérim) : au troisième trimestre 2007, l'ANPE avait enregistré près de 950 000 offres d'emplois, dont environ 300 000 CDI [19].

Un biais de perception des Français est apparu à cause du traitement de l’information par les médias. Les licenciements collectifs et les fermetures d’usines font les gros titres, tandis que les créations d’emploi dans les secteurs les plus dynamiques passent inaperçues. La situation du marché du travail n’est donc pas correctement perçue.

Chômeurs de longue durée

Les demandeurs d'emploi de longue durée (un an ou plus) représentent de façon stable plus de 40 % du nombre total de chômeurs.

Leur nombre absolu est en forte augmentation depuis 2008. Il est évalué à 1 270 000 au quatrième trimestre 2009 contre 947 000 au troisième trimestre 2009 et contre 760 000 au troisième trimestre 2008, soit en hausse de 40 % sur 15 mois, selon l'Insee[20],[21].

Chômeurs en fin de droit

En 2008, l'assurance-chômage a cessé de verser des indemnités à 726 161 chômeurs (757 000 avec les départements d'outre-mer). Sur ce total, 38 % ont cotisé moins d'un an et 38 % étaient des chômeurs de longue durée.

En 2008, 45 % des chômeurs en fin de droits à l'assurance-chômage s'étaient inscrits à la suite d'une fin de contrat à durée déterminée (CDD) et 14,7 % après une fin de mission d'intérim.

Sur la période de juillet 2008 à juin 2009, 16 % des chômeurs en fin de droits étaient éligibles à l'allocation spécifique de solidarité (ASS), et 22 % au revenu minimum d'insertion (RMI), remplacé depuis par le revenu de solidarité active (RSA), selon le Pôle emploi. L'ASS est réservée à ceux qui ont travaillé au moins cinq ans durant les dix dernières années.

En 2009, le nombre de chômeurs en fin de droits a augmenté de 35,2 %. En 2010, un million de demandeurs d'emploi vont perdre leurs droits à l'assurance-chômage. Seuls 38 % de ces chômeurs en fin de droits devraient bénéficier d'allocations sociales. 600 000 chômeurs seront dépendants du seul soutien familial, avec un accroissement sensible de la pauvreté en France.

Le nombre de chômeurs arrivés en fin de droits après un contrat court va probablement augmenter en 2010. En effet, si la convention d'assurance-chômage entrée en vigueur en avril 2009 ouvre l'accès à l'indemnisation dès le 122e jour de cotisation (soit après 4 mois de travail contre 6 mois précédemment), la durée d'indemnisation est égale à la durée d'affiliation[20].

Le niveau du chômage en France par rapport aux autres pays

Articles détaillés : Chômage dans l'Union européenne et Chômage.

Le taux de chômage en France se situe dans la moyenne communautaire, mais au dessus des autres grandes économies européennes, Allemagne, Royaume-Uni. Le niveau élevé du SMIC est perçu par certains économistes comme une des causes principales du nombre important de chômeurs en France. Selon eux, il empêcherait la création d’emploi pour les personnes les moins qualifiées, dont la productivité est inférieure au coût pour l’employeur. Par ailleurs, il ne permettrait pas de lutter contre la pauvreté en France, puisqu’en détruisant de l’emploi, il aboutit à augmenter le nombre de chômeurs et de RMIstes[22]. À l'opposé de ces thèses libérales, d'autres économistes proposent la réduction du temps de travail et la diminution de la productivité comme moyen de résoudre le chômage, en particulier dans le cas des emplois non délocalisables. Ce débat est éminemment politique.

Le chômage français a plusieurs spécificités : l'importance du chômage des jeunes (entre 15% et 30% depuis 30 ans) ; la forte progression du chômage de longue durée ; la forte dégradation de l'emploi industriel. Le dualisme du marché du travail (emplois précaires contre CDI) amplifie l'ajustement de l'offre et la demande d'emploi. En effet, en période de crise, les entreprises se défont d'abord des emplois les moins bien protégés (stagiaires, intérimaires, contrats à durée déterminée (CDD)...)[23].

Mesures gouvernementales contre le chômage

Différentes formes d'action

Avec la hausse sensible du nombre de chômeurs au début des années 1970, l'État est intervenu, directement (lui-même) ou indirectement (par l'intermédiaire d'autres agents, notamment les collectivités territoriales) de façon croissante « contre le chômage ». La cible de l'action comme les moyens ont été très divers : action globale ou pour une sous-population considérée comme particulièrement touchée (les « jeunes », les seniors, les non-diplômés, les chômeurs de longue durée, etc.), mesures basées sur toutes sortes d'idées parfois contradictoires :

  • interdire ou tout au moins rendre difficile les licenciements, par des mesures réglementaires (autorisations administratives de licenciement) ; plus généralement, accroitre les interventions administratives ou judiciaires dans l'espoir d'accroitre le contrôle du phénomène ;
  • inversement, rendre les licenciements moins complexes, réduire l’incertitude judiciaire – qui dure parfois plusieurs années – pour encourager la création d'emplois, ou plus généralement réduire les interventions administratives ou judiciaires dans l'espoir de réduire les contraintes pesant sur la création d’emplois. (cf. par exemple le CNE) ;
  • encourager les embauches, en subventionnant (ou, ce qui revient financièrement au même, en exonérant de certaines contributions) des employeurs (emplois aidés) ; là encore, la population d'employeurs visée étant très diverse (les entreprises, les particuliers à domicile, les administrations publiques et les collectivités territoriales, le "secteur associatif", etc.), les mesures adoptées le sont également ;
  • réaliser un « partage du travail », notamment par la politique des préretraites (supposée transférer des emplois des vieux vers les jeunes), la pénalisation des heures supplémentaires, et le passage de la durée légale à 35 heures. ;
  • engager des « politiques de relance », avec hausse des salaires par l'intermédiaire du SMIC supposées stimuler la production et donc la demande de travail ;
  • engager des politiques de « restauration de la compétitivité », avec un gel de certains salaires, le temps que la compétitivité-prix vis-à-vis des autres pays soit rétablie.
  • agir sur les créations d'entreprise, notamment par des chômeurs ; favoriser l'installation d'entreprises étrangères
  • agir sur les disparitions d'entreprises ;
  • dispenser des formations supposées donner à des chômeurs la possibilité d'exercer des métiers où il existe des pénuries ;
  • réduction ou annulation des cotisations sociales sur les bas salaires, qui, en présence d’un SMIC trop élevé, portaient le coût du travail à un niveau beaucoup trop élevé et jouaient comme un frein à l’embauche des travailleurs les moins productifs.

Par ailleurs, les gouvernements successifs ont mené un « traitement social » du chômage :

  • adoucir la condition des chômeurs, par diverses mesures sociales, pour rendre la situation de chômeur plus supportable (prime de Noël, réduction des coûts d'entrée dans les musées et les équipements sportifs,...)

Historique

L’Agence Nationale pour l'Emploi (ANPE) est créée en 1967.

Les emplois-jeunes sont mis en place sous le gouvernement Jospin, ainsi que la réduction de la durée du travail hebdomadaire à 35 heures ; l'aide à la création ou à la reprise d’entreprise (ACRE), le soutien apporté par les gouvernements Raffarin et Villepin aux « services à la personne » (économie domestique), notamment via le plan Borloo ayant créé les chèques emploi service universel, des réformes du contrat de travail (tentatives de Dominique de Villepin d'instaurer le CPE après le CNE,…). La Prime pour l'emploi vise également à réduire le chômage.

Depuis les années 2000, les gouvernements favorisent le retour à l’emploi des chômeurs volontaires en augmentant les gains du travail : prime pour l'emploi (PPE), revenu de solidarité active (RSA).

La gauche et la droite divergent en partie dans leurs réponses apportées au chômage : la droite préfère en général favoriser l'offre (notamment par une augmentation de la flexibilité, laquelle permettrait aux entreprises d'embaucher plus), tandis que la gauche préfère d'ordinaire les politiques de la demande, et la réduction du temps de travail (dans l'idée de partager le travail au sein de la société), ou le soutien à certaines catégories dites précaires. Toutefois, cette idée générale a de nombreuses exceptions, des gouvernement d'un bord proposant et mettant en œuvre parfois des politiques qu'on attendrait de l'autre.

Notes et références

  1. a et b La définition du BIT est considérée comme floue par l'Insee, et les interprétations diverses peuvent conduire à des taux légèrement différents (voir encadré méthodologie, Insee)
  2. dernière note « Informations Rapides », Insee [PDF]
  3. définition BIT
  4. Définition « Chômeur (BIT) » sur insee.fr [lire en ligne]
  5. Source : Économie et statistiques, n°362, 2003
  6. les catégories de demandeurs d'emploi. Consulté en novembre 2009 [PDF]
  7. communiqué Eurostat [PDF]
  8. publication, Insee première, novembre 2007, Insee
  9. http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=99&ref_id=CMRSOS03311
  10. « Une nouvelle réforme des retraites en discussion au ministère du travail », Le Monde, 27 mars 2008
  11. enquête emploi de l'Insee
  12. Encadré "Comment interpréter la nouvelle série de taux de chômage publiée par l’Insee ? " en bas de page, 10 juillet 2009
  13. cf. Le Monde Économie, 25 sept. 2007, p. III
  14. voir par exemple p. 3 de ce doc. d'un collectif [PDF]
  15. étude IGF, sept. 2007
  16. http://www.cgt-chomeurs.fr/Pages/actualite-luttes/Doc-Manif/Manif%20du%2019%20mars%202009.pdf [PDF]
  17. http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=PagEd&file=index&topic_id=20&page_id=237
  18. http://www.actuchomage.org/2010012910501/Social-economie-et-politique/chomage-de-decembre-cest-noel.html , Actuchomage.org , 29 Janvier 2010
  19. communiqué de presse, 30 octobre 2007, anpe.fr
  20. a et b Un million de chômeurs en fin de droits en 2010, Le Monde, 18 janvier 2010
  21. Chômage de décembre : c'est Noël ! , Actuchomage.org, 29 Janvier 2010
  22. Rapport du Conseil d'analyse économique (CAE) [PDF]
  23. L'exception française du chômage permanent, Le Point, 20 mai 2009

Annexes

Articles connexes

Liens externes


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