Château du Sou

Château du Sou
Château du Sou
Début construction	1369
Protection	Classé MH (1933) (porte fortifiée)
Coordonnées	45° 58′ 53″ N 4° 38′ 22″ E / 45.981389, 4.63944445° 58′ 53″ Nord        4° 38′ 22″ Est / 45.981389, 4.639444
Pays	France
Région	Rhône-Alpes
Département	Rhône
Commune française	Lacenas
Géolocalisation sur la carte : France
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Le château du Sou est situé au fond du vallon du Morgon, sur la commune de Lacenas, à l'ouest de Villefranche-sur-Saône, dans le département du Rhône. Il propose des salles pour mariages, réceptions, soirées à thème, etc.

Histoire

C'est probablement Jean de Thélis-L'Espinasse qui fait construire le château. Il devient gouverneur et lieutenant-général du Beaujolais en 1369. Il épouse Artaude de Charnay ; leur fils Jean épouse Agnès Vert, dame de Valprivas mais décède sans postérité et c'est Jocerand, leur neveu qui lui succède. Il est écuyer du sire de Beaujeu auquel il rend hommage pour le Sou en 1475, comme ensuite Antoine, son neveu et successeur qui rend hommage pour le fief du Sou en 1506 ; il épouse sa cousine, Jeanne de Saint-Romain, dame de Valorges et leur fils Louis, épouse Jacqueline de Salemard.

En 1539, Louis de Thélis vend le château du Sou à Claude de Gaspard. Au XVI^e siècle, Jean, l'un de ses descendants, lieutenant général au bailliage de Beaujolais, épouse Claudine de Tenay. Claude, seigneur du Sou', épouse en 1577 Marguerite de la Porte ; il est conseiller du Roi et receveur général des finances en la généralité de Lyon. Au XVII^e siècle, Marc, seigneur du Sou, épouse Antoinette Camus ; c'est lui qui fait construire la porte des blasons. Son fils Jean, seigneur du Sou, épouse Sibylle de Saint-Amour vers 1690 et fait don du château à son frère Joseph Marie prêtre supérieur du séminaire d'Orléans en 1766 qui en 1767, cède la propriété à son cousin Mignot de Bussy.

Son fils, Aimé Antoine, comte du Sou, émigre à la Révolution et le château est vendu comme bien national. Actuellement plusieurs propriétaires se partagent le domaine.

Armoiries

• Thélis : de gueules à trois fasces d'or ; devise : sans chimères et sans reproches
• Gaspard : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois étoiles du même, au chef d'argent à trois bandes de gueules

Architecture

La construction, en pierres dorées du Beaujolais, date approximativement de 1369. L'enceinte fortifiée, parsemée de tours, forme un carré presque parfait. Il subsiste quelques traces des douves et du pont-levis. Le donjon comporte 3 étages et un rez-de-chaussée ; il est précédé de plusieurs avant-corps.

Une chapelle gothique renferme des sculptures, dont deux têtes d'ange. Côté nord, la porte fortifiée, ornée de 13 blasons, comporte, au-dessus, le blason des Gaspard, à gauche, six fois ce même blason, et à droite, six autres blasons en relation avec leurs épouses. À la Révolution, ces blasons ont été martelés.

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  Jardin et fontaine
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  Lavoir
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  Porte fortifiée aux 13 blasons
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  Côtés sud et est de l'enceinte

La porte fortifiée a été classée monument historique par arrêté du 21 février 1933^[1].

Parc et jardins

Un parc, comportant un jardin médiéval, entoure le château.

Le lavoir situé à l'entrée de l'allée menant au château est alimenté par une fontaine.

Bibliographie

• Histoire des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, par l'abbé de Vertot (Paris, 1830)
• Histoire du Beaujolais et des sires de Beaujeu, par Ferdinand La Roche La Carelle (Lyon, 1853)

Notes et références

Annexes

Articles connexes

• Lacenas
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