- Chelsea Victoria Clinton
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Chelsea Clinton
Chelsea Victoria Clinton (née le 27 février 1980) est la fille unique de l'ancien président des États-Unis d'Amérique Bill Clinton et de l'actuelle secrétaire d'État et ancienne sénatrice de l'État de New York, Hillary Clinton. Née à Little Rock, en Arkansas, son nom est une référence à Chelsea Morning, une chanson de Joni Mitchell enregistrée par Judy Collins.
Son parcours scolaire dans l'Arkansas inclut Forest Park Elementary School, Booker Arts and Science Magnet Elementary School et Mann Arts and Science Magnet Middle School[1]. Elle fut ensuite élève à Sidewell Friends School à Washington. Diplômée en histoire à l'université Stanford, elle poursuit ses études supérieures à l'université d'Oxford où son père a étudié.
Sommaire
Adolescence à la Maison Blanche
Elle est âgée de 12 ans lorsqu'elle emménage avec ses parents dans la Maison Blanche, le 20 janvier 1993. Son surnom auprès des services de protection de l'entourage présidentiel est Energy[2]. Avant son arrivée à Washington, sa scolarisation est l'objet d'une polémique. Ses parents optent finalement pour Sidwell Friends School, une école privée, où elle joue dans l'équipe varsity de football de l'école.
En 1997, elle est finaliste dans le programme de National Merit Scholarship, offrant des bourses à ses élèves les plus méritants. Prenant des leçons de danse depuis l'âge de quatre ans, elle prend des cours de ballet à la Washington School of Ballet en 1993. Elle tient le rôle de la tante dans la production scolaire de Casse-noisette de 1996. Chelsea Clinton participe également aux conférences simulant les Nations unies au début de sa scolarité.
Chelsea Clinton a été dans l'ensemble tenue à l'écart des médias pendant la présidence de son père. En 1998, quelques jours après le discours télévisé de Bill Clinton où il avoue avoir eu une liaison avec Monica Lewinsky, Chelsea est aperçue marchant entre ses parents alors qu'ils approchent l'hélicoptère présidentiel Marine One qui doit les emmener vers leur lieu de vacances. Le 5 février 1999, juste avant le vote du Sénat sur l’impeachment, le magazine People fait sa couverture sur Chelsea. L'article irrite particulièrement la Première famille des États-Unis ainsi que le Secret Service[3].
En juin 1998, le sénateur de l'Arizona John McCain fait une plaisanterie cruelle au sujet de Chelsea Clinton, citant également le procureur général Janet Reno lors d'un dîner de lever de fonds du Parti républicain. L'indignation que soulève le mot de McCain lui vaut de présenter ses excuses à Bill Clinton peu après[4].
Chelsea participe à certaines rencontres internationales : elle est placée à côté d'Ehoud Barak lors du sommet de Camp David II entre Barak et Yasser Arafat en juillet 2000.[5]
Du 3 au 20 janvier 2001, alors que sa mère commence son mandat de sénatrice de New York, Chelsea tient le rôle d'hôtesse de la Maison blanche jusqu'à la fin de la présidence de son père, tout en se démarquant du style traditionnel de la Première dame.
Après la présidence
Chelsea Clinton, acceptée aux universités de Harvard, Yale et Princeton, préfère celle de Stanford, sur la côte Ouest. Elle se spécialise en chimie et s'intéresse à la médecine avant de changer sa spécialisation pour choisir l'histoire deux ans plus tard[6]. En 2001, elle est diplômée avec mention de Stanford. Son sujet de mémoire porte sur le travail de médiation sur le conflit nord-irlandais effectué par son père qui aboutit à l'accord du Vendredi saint en 1998. Elle continue ses études à Oxford dans le cadre d'une maîtrise en relations internationales[6].
En 2003, Chelsea Clinton est engagée à la société de conseil McKinsey & Company à New York. Elle est la benjamine de sa classe, et engagée au même niveau que des détenteurs de Master of Business Administration[7] [6].
À l'automne 2006, elle quitte McKinsey pour Avenue Capital, une société de gestion alternative gérée par Marc Lasry, connu pour ses loyales donations au Parti démocrate et son soutien aux Clinton[6].
L'inspiration derrière le film Chasing Liberty de 2004 (sorti en France sous le titre d'Esprit Libre) a été attribuée à une photographie de Chelsea à un match de basket-ball à Stanford, où l'étudiante semble vouloir se fondre parmi le reste des spectateurs[8].
Depuis 2005, Chelsea Clinton vit dans le quartier de Chelsea de Manhattan. Ironiquement, le quartier situé au nord de ce dernier, Hell's Kitchen, est appelé « Clinton » par les agents immobiliers new-yorkais. Ces deux quartiers de Midtown West sont désormais parfois désignés « Chelsea-Clinton ». Un journal hebdomadaire local se baptisa même Chelsea Clinton News. La fille de l'ex-président habite depuis 2006 dans un immeuble de Gamercy, à l'est de Chelsea. Lors des élections générales de 2006, où sa mère se présenta pour sa réélection au Sénat, une erreur fut découverte au 20e bureau électoral, puisque le nom de Chelsea Clinton en était absent.
Elle est membre du comité de la School of American Ballet, et a été co-présidente de la Clinton Foundation de son père lors d'une semaine de levée de fonds[6]. Elle a fait quelques apparitions avec des personnalités comme Madonna et Gwyneth Paltrow pour des associations caritatives.
Participation à la campagne présidentielle
Jusqu'à la campagne présidentielle de Hillary Clinton, Chelsea n'avait jamais fait de commentaires en public sur la politique ou les discours de ses parents. Mais à partir de 2006, elle commence à participer activement, représentant sa mère au cours de différents événements et jouant le rôle de porte-parole. Le 15 mai 2006, Hillary relate qu'elle a présenté ses excuses à sa fille pour avoir critiqué l'éthique de travail des jeunes lors d'une apparition publique[9].
En décembre 2007, Chelsea fait campagne au nom de sa mère lors de la primaire de l'Iowa, accueillant les électeurs potentiels au Palmer's Deli de Des Moines, rejointe ensuite par Hillary[10]. En janvier 2008, elle participe à plusieurs étapes de campagne en Californie[11], au New Hampshire, en Caroline du Sud, dans le Nevada, dans l'Arkansas[12], au Missouri[13] et dans l'Utah[14]. En février 2008, Chelsea fait d'autres apparitions dans la campagne de sa mère dans les États de Californie, du Nouveau-Mexique, du Nebraska et du Wisconsin, et fait campagne en son nom à Hawaii.
Début février 2008, un courriel attribué à Nicole Davidson, une amie de Chelsea Clinton, semble avoir été fait suivre par cette dernière, amendée d'un commentaire d'elle, exprimant sa réserve sur une partie du texte, mais le jugeant « important », et encourageant les destinataires à le faire suivre, y compris aux électeurs masculins. Le contenu, intitulé « A must read...send to every woman you know... »[15], est un essai de la féministe Robin Morgan, exprimant un soutien absolu à Hillary Clinton[16].
Le 8 février 2008, Howard Wolfson, directeur de la communication de Hillary Clinton, menace de boycotter les débats présidentiels organisés par MSNBC suite à un commentaire d'un éditorialiste de la chaîne, David Shuster, qui a employé la veille une expression argotique relevant de la prostitution (pimped out) pour désigner la participation de Chelsea dans la campagne de sa mère[17]. Shuster est immédiatement suspendu par MSNBC et présente des excuses publiquement sur la chaîne à deux reprises.
Notes
- ↑ Chelsea Clinton, hillary-rodham-clinton.org. Note : ce site n'a pas de lien avec Hillary Clinton.
- ↑ Biography for Chelsea Clinton, Internet Movie Database. Consulté le 24 novembre 2007
- ↑ John King, « Secret Service concerned over Chelsea Clinton cover story », CNN, 5 février 1999.
- ↑ David Corn, « A joke too bad to print? », Salon.com, juin 1998.
- ↑ La paix demain ? Inch’Allah…
- ↑ a , b , c , d et e Jodi Kantor, « Primed for a Second Stint as First Daughter », The New York Times, 30 juillet 2007
- ↑ « Chelsea Clinton lands six-figure job », CNN, 9 mars 2003.
- ↑ C.W. Nevius, « Just ask Chelsea, Jenna and Barbara », San Francisco Chronicle, 22 janvier 2004.
- ↑ « Sen. Clinton Apologizes To Chelsea », AP, 15 mai 2006.
- ↑ « Chelsea Clinton Guards Her Words », CNN (31 décembre 2007). Consulté le 2008-01-01.
- ↑ Carla Marinucci, « Chelsea Clinton steps into California spotlight to rally for mother », San Francisco Chronicle, 14 janvier 2008.
- ↑ « Chelsea Clinton to visit ASU », AP, 26 janvier 2008.
- ↑ Rudy Keller, « Chelsea Clinton stumps for mom », Southeast Missourian, 28 janvier 2008.
- ↑ Sheena McFarland, « Chelsea Clinton to Utahns: 'I am so happy to be here to talk to you about my mom' », The Salt Lake Tribune, 29 janvier 2008.
- ↑ « À lire absolument... À envoyer à toutes les femmes que vous connaissez »
- ↑ Emily Bazelon, « Chelsea's Take? », Slate.com, 5 février 2008.
- ↑ « Clinton may spurn debate over remark », Los Angeles Times, 9 février 2008.
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