- 7e RIT
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7e régiment d'infanterie territoriale
7e régiment d’infanterie territoriale Période 1914 – 1918 Pays France Branche Armée de Terre Type Régiment d'infanterie Rôle Infanterie Garnison Saint-Omer Inscriptions sur l’emblème Verdun 1916 Anniversaire Saint-Maurice Guerres Première Guerre mondiale Décorations Croix de Guerre 1914-1918 modifier Sommaire
Création et différentes dénominations
Le 7e RIT est créé dès la mobilisation, à Saint-Omer et dépend de la 1re région militaire et est formé de quatre bataillons.
Chefs de corps
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, l'inscription :[1] Verdun 1916
Historique des garnisons, combats et batailles du 7e RIT
Première Guerre mondiale
Mobilisé en 1re Région militaire, il est en garnison à Saint-Omer, Calais et Boulogne-sur-Mer
Affectations :
- 11e corps d'armée de juin 1915 à juillet 1918
- 22e division d’infanterie d’août à novembre 1918
- 151e division d’infanterie d’août à novembre 1918
1914
- Début août, le 7e RIT est chargé de la défense de Calais et de Boulogne-sur-Mer.
- Fin août, le 3e bataillon est rattaché au 77e RIT, et part occuper les forts de Cormeilles, de Montlignon, de Domont, de Montmorency et le château du Luat à Piscop afin de renforcer les défenses de Paris.
- Début octobre, après la victoire de la Marne, le 3e bataillon est de retour dans la région de Calais. Pendant la course à la mer, un bataillon est envoyé combattre à Douai, où il est fait prisonnier et un second qui combat à Lille, Lesquin, Hazebrouck, Arras, Brebières puis prend part à la défense de Calais.
1915
- De janvier à août, le régiment fait partie des éléments chargés de la défense du camp retranché de Calais.
- De août 1915 à janvier 1916, il part, en Belgique, renforcer les défenses de Oostdunkerke, Coxyde et Nieuport.
1916
- Début janvier le 7e RIT quitte la Belgique et
- de janvier à avril, occupe des positions à Dunkerque et Mal-les-Bains.
- d'avril à août, il est engagé dans la bataille de Verdun. Il participe aux combats des secteurs du bois de Brocourt en Argonne, du fort de Souville, du tunnel de Tavannes avant de rejoindre la caserne Marceau à Verdun pour rejoindre
- d'août à septembre, le front de la Somme à Dompierre-Becquincourt. Suite aux pertes, le régiment est désormais composé de 3 bataillons.
- En octobre et novembre, le régiment est de retour pour la défense de Nieuport en Belgique.
1917
- de janvier à mars, le 7e RIT est sur le front de la Somme, de l'Oise et de l'Aisne et combat ou remet en état routes et voies ferrées à Marquéglise, Coudun, Thourotte, Cuvilly, Rollot, Pienne, Braine, Lassigny, Chauny, Tergnier. Suite aux pertes, le régiment est désormais composé de deux bataillons.
- En mai, le régiment est envoyé dans les Vosges ou il est signalé à Ban-de-Sapt et Saint-Dié.
1918
- En janvier, les hommes de tous grades de la classe 1898 et en dessous, sont dispersés dans différentes compagnies de chasseurs à pied.
- Entre janvier et juillet, des soldats du 22e RIT, dissous, intègrent le 7e RIT en position dans les Vosges.
- 15 août : le 7e régiment d’infanterie territoriale est dissous et les hommes, des deux bataillons restants, sont dispersés comme pionniers parmi les régiments des 22e et 151e division d'infanterie.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des régiments français
- Liste des grades dans l'armée française
- Régiment d'Infanterie Territoriale
Liens externes
Sources et bibliographie
- ↑ Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
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