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Cadavérine
Représentations typologique et 3D de la cadavérine. Général Nom IUPAC pentyl-1,5-diamine Synonymes pentaméthylènediamine No CAS No EINECS No RTECS PubChem SMILES InChI Apparence liquide incolore à jaunâtre, odeur désagréable[1] Propriétés chimiques Formule brute C5H14N2 [Isomères] Masse molaire[2] 102,1781 ± 0,0054 g·mol-1
C 58,77 %, H 13,81 %, N 27,42 %,Propriétés physiques T° fusion 14 °C[1] T° ébullition 178 à 180 °C[1] Masse volumique 0,87 g·cm-3 (20 °C)[1] Point d’éclair 62 °C (coupelle fermée)[1] Pression de vapeur saturante 0,9 mbar à 20 °C[1] Propriétés optiques Indice de réfraction 1,458[3] Précautions Directive 67/548/EEC[1]
CPhrases R : 34, Phrases S : 25, 36/37/39, 45, Transport[1] 88 2735 NFPA 704[4] SGH[3] H314, P280, P310, P305+P351+P338, Écotoxicologie LogP -0,150[5] Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. La cadavérine, 1,5-diaminopentane ou encore pentaméthylènediamine est un composé organique de formule NH2(CH2)5NH2 appartenant à la famille des diamines. Structurellement proche de la putrescine, avec laquelle elle partage la toxicité[6] et une odeur nauséabonde, elle est comme elle issue de l'hydrolyse de certaines protéines lors de la putréfaction de cadavres d'animaux, d'où elle tire son nom.
Sommaire
Histoire
La putrescine[7]et la cadavérine[8] furent décrites pour la première fois en 1885 par le médecin berlinois Ludwig Brieger (1849–1919)[9].
Biosynthèse
La cadavérine est le produit de la décarboxylation de la lysine par la lysine décarboxylase. Ce sont les micro-organismes saprophytes qui sont les principaux responsables de sa production. Cependant, la cadavérine n'a pas strictement pour origine la putréfaction. Elle est aussi produite en petite quantité par les êtres vivants supérieurs. Elle est par ailleurs responsable d'une partie de l'odeur caractéristique de l'urine et du sperme.[réf. souhaitée]
Signification clinique
Des niveaux élevés de cadavérine dans l'urine peut être un indice d'une déficience du métabolisme de la lysine chez le patient.
Toxicité
La cadavérine est toxique à haute dose. Chez les rats sa toxicité aigüe orale est toutefois élevée, plus de 2000 mg/kg[10].
Notes et références
- Entrée de « 1,5-Diaminopentane » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 10 juillet 2011 (JavaScript nécessaire)
- Atomic weights of the elements 2007 sur www.chem.qmul.ac.uk. Masse molaire calculée d’après
- Cadaverine, consultée le 10 juillet 2011. Fiche Sigma-Aldrich du composé
- Fiche Alfa Aesar, consultée le 10 juillet 2011
- (en) « Cadaverine » sur ChemIDplus, consulté le 10 juillet 2011
- Lewis 1998, Page 212
- page 43. Ludwig Brieger, "Weitere Untersuchungen über Ptomaine" [Further investigations into ptomaines] (Berlin, Germany: August Hirschwald, 1885),
- page 39. From page 39: Ich nenne das neue Diamin C5H16N2: "Cadaverin", da ausser der empirischen Zussamsetzung, welche die neue Base als ein Hydrür des Neuridins für den flüchtigen Blick erscheinen lässt, keine Anhaltspunkte für die Berechtigung dieser Auffassung zu erheben waren. (J'appelle cette nouvelle diamine, C5H16N2, « cadavérine », car en dehors sa composition empirique, qui laisse à penser que la nouvelle est un hydrure de la neuridine, aucune preuve pour la justification de ce point de vue n'apparait.) Ludwig Brieger, "Weitere Untersuchungen über Ptomaine" [Further investigations into ptomaines] (Berlin, Germany: August Hirschwald, 1885),
- (de) Biographie de Ludwig Brieger
- Acute and subacute toxicity of tyramine, spermidine, spermine, putrescine and cadaverine in rats
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Cadaverine » (voir la liste des auteurs)
Voir aussi
Catégories :- Produit chimique corrosif
- Diamine
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