Bus Alto

Logo de Compagnie des Bus Alençonnais (COBAL)
Création	1991
Personnages clés	Francis Aviar (Président de la commission Transport de la Communauté Urbaine d'Alençon)
Forme juridique	SARL
Slogan(s)	« La ville à votre porte »
Siège social	Alençon
Direction	Laurence Tilloy (jusqu'au 1er janvier 2008)
Activité(s)	Transport urbain de voyageurs en autobus
Société mère	Keolis
Effectif	41 salariés (2009)
Site Web	www.altobus.com
Chiffre d'affaires	nc
Principaux concurrents
Aucune
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Les transports en commun de la Communauté urbaine d'Alençon forment un réseau de bus exploité par la Compagnie des bus alençonnais (COBAL) dont la marque commerciale est Alto et dont la société mère est Keolis. Ces bus permettent des échanges diversifiés entre la ville d'Alençon et sa périphérie, couvrant dix-neuf communes et environ 45 053 habitants^[1].

Le réseau de bus est formé de trois lignes classiques, de six ligne à la demande nomées Itinéo ainsie qu'un service scolaire appelé Domino constitué de onze circuits.

Histoire du réseau

Ancien logo Alto remplacer par le logo actuel en 2009

La COBAL gère depuis 1991^[2] le réseau de transport urbain de la Communauté Urbaine d'Alençon sous l'enseigne ALTO. Avant cette date le réseau était sous service public.

Avant le mise en place du nouveaux réseaux d'autobus en septembre 2009 les bus Alto circuler dans dix communes sur un réseaux de quatre lignes régulières et six lignes à la demande. La ligne 1 représentait à elle seule 70 % du trafic Alto^[3].

Organisation

Le réseau de la Communauté urbaine d'Alençon Alto comprend 9 lignes dont Itnéo et Domino, un service de Transport à la demande (Allobus et Handibus) et dessert 19 communes : Alençon, Arçonnay, Cerisé, Champfleur, Colombiers, Condé-sur-Sarthe, Cuissai, Damigny, Hesloup, La Ferrière-Bochard, Le Chevain, Lonrai, Mieuxcé, Pacé, Saint-Céneri-le-Gérei, Saint-Germain-du-Corbéis, Saint-Nicolas-des-Bois, Saint-Paterne et Valframbert.

Hibus est un nouveau service spécial jeunes qui propose tous les jeudis de les ramener vers le centre ville d'alençon après les concerts "After Work" à La Luciole. Cette ligne dessert les arrêts des lignes 1, 2 et 3. Le prix est le même sur les autres lignes.

Itinéraire des lignes

Dans les 9 lignes du réseau Alto, on décompte 3 lignes régulières dont la ligne 1 qui représente à elle-même 70% du trafic du réseau, la lignes 2 et la ligne 3 composée d’une double desserte, avec les lignes 3A et 3B.

Les autres lignes sont à la demande. Ces trajets sont effectués en taxi. Il faut impérativement commander et réserver son voyage sur ces lignes via un numéro vert^[4], au plus tard la veille du départ avant 18h ou le samedi matin avant 11h30 pour le lundi, grâce au service Itinéo.

Des services scolaires sont assurés par les bus Domino (Ecoliers, Collégiens et Lycéens).

Les bus Alto roulent en semaine de 7 à 20 heures et ne circulent pas les dimanches et jours fériés.

Les véhicules

Le parc

Heuliez GX327 sur la ligne 1

Heuliez GX117 sur la ligne 2

Le parc Alto est composé (en janvier 2008) de 21 véhicules, presque tous de marque Heuliez.

Il compte en effet 12 bus standards, pouvant transporter jusqu'à 110 personnes, 8 bus de moyenne capacité, pouvant transporter 75 personnes, et 1 minibus, pouvant transporter 20 personnes^[6].

Peugeot Boxer Durisotti sur l'ancienne ligne 4

Lutte contre la pollution atmosphérique

Le dépôt du réseau

Pour lutter contre la pollution atmosphérique, la compagnie des Bus Alençonnais a pris de nombreux engagements :

En 1992, les autobus du réseau ont commencé à rouler au Diester à 30% (biocarburant composé ici d'huile végétale provenant principalement de colza et de méthanol)^[8]. Rouler au Diester permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de façon significative, puisque l'utilisation d'une tonne de Diester permet d'économiser l'équivalent de 2,5 tonnes de dioxyde de carbone par rapport à un carburant classique^[2],[9].

Depuis 2003, la moitié des autobus Alto sont équipés de filtres à particules. Ces filtres sont de véritables pièges et empêchent le rejet dans l'air ambiant des éléments nocifs^[2],[10]. La communauté urbaine d'Alençon a alors, dans son programme d'investissement, décidé d'équiper l'ensemble des bus du réseau Alto de filtres à particules^[2],[9].

Depuis 2006, chaque conducteur reçoit une formation visant à adapter une conduite plus souple, en augmentant l’anticipation sur les événements de la rue. Une des conséquences de cette formation à laquelle tout le personnel sera formé d’ici fin 2007 sera la diminution de la consommation de carburant^[8].

Le personnel

Effectifs

La COBAL est composée de 41 salariés dont 32 conducteurs, 2 hôtesses de vente, 3 agents de maintenance, 3 responsables de service et 1 directrice^[6].

Tensions

Les employés de la COBAL ont réclamé pendant leur grève de mars 2008 une augmentation de leurs salaires justifiée par l'infériorité par rapport à ceux de leurs collègues de Caen. Appartenant au même groupe Keolis, le salaire de ces derniers est en effet supérieur de 17 % à ceux du personnel d'Alto, soit une marge d'environ 3 500 € par an. Pour obvier à ce retard, Laurence Tilloy, la directrice de la COBAL, a proposé une augmentation de 2,4 % à l'année^[11].

Utilisation du réseau

Usages

La montée se fait en porte avant et la descente par la ou les porte(s) arrière(s) sur tous les autobus^[12].

Durant l'été 2003, un système de vidéo surveillance a été installé sur les autobus afin d'assurer la sécurité des usagers^[13].

Pour faciliter l'usage des autobus aux personnes à mobilité réduite, de nombreux bus sont équipés de planchers bas. Le nombre de ces autobus est de 9 en 2008 ^[6].

Les enfants de moins de 5 ans accompagnés par un adulte voyagent gratuitement à bord des autobus^[14].

Points d'arrêt

Un des arrêts de bus du réseau renouvelés en été 2007

315 arrêts de bus, dont 60 équipés d'abribus qui ont tous été renouvelés en été 2007, sont disposés sur les lignes du réseau ^[6]. Toutes les lignes du réseau se rencontrent à l'arrêt principal de la Magdeleine qui se situe au centre-ville d'Alençon^[15].

Tous les points d'arrêt du réseau comportent le nom de l'arrêt, les numéros et le plan des lignes qui le desservent, la direction et le sens de la ligne, ainsi que le logo Alto. En dessous, la zone d'information doit contenir la grille horaire des lignes, parfois le tarif des titres, l'adresse du point de vente de titres de transport le plus proche, ou encore des indications comme « faire signe au conducteur » ou « monter par la porte avant », et enfin, uniquement s'il y a des abris, ces derniers comprennent le plan du réseau.

Titres de transport

(à partir du 1^er juillet 2008)

Le ticket à l'unité, de couleur grise, achetable dans les véhicules auprès du conducteur, est vendu au prix de 1,05 €. Il reste valable pendant une demi-heure de la montée à la descente, sans retour^[16].

Le carnet de dix tickets est de couleur bleue et est vendu au prix de 8,60 € dans les boutiques dépositaires et à la Boutique Alto située sur la place de la Madeleine à côté de la Maison d’Ozé. Il est, comme le ticket à l'unité, valable pendant une demi-heure de la montée à la descente, sans retour. Par rapport au ticket à l'unité, le carnet de dix tickets permet une économie de 20 %^[16].

Ces formules (tickets à l'unité ou carnet de 10 tickets) sont avantageux pour les clients occasionnels.

En effet, d'autres tarifs spécialement conçus pour différentes catégories de personnes sont proposés : pour les moins de 26 ans (Moovi'a), les demandeurs d'emploi (Actis), les séniors (65 ans et plus) (Alizé), les personnes invalides (Alizé) et les familles nombreuses (Alizé)^[16].

Par ailleurs, la carte Allegro est une carte personnelle qui permet l'achat de différents coupons Allegro, coupons avantageux pour le tout-public utilisant fréquemment le réseau Alto : coupons mensuels ou coupons annuels. Il existe également les coupons Allegro Duo valables pour l'achat simultané par le conjoint d'un abonnement Allegro^[16].

Ces formules peuvent faire bénéficier les usagers de services supplémentaires comme le service Eléa d'envoi à domicile des coupons mensuels gratuitement, du premier voyage accompagné et des avantages avec des partenaires commerciaux^[17].

Deux autres services à la demande existent également. Le premier (Itinéo) assure la réservation obligatoire des places sur les lignes Iténéo 1 à Iténéo 6 qui sont à la demande via un numéro vert^[4]. Le second (handiAlto) permet aux personnes invalides en fauteuil roulant (invalidité supérieure ou égale à 80 %) d'être aidées dans leur déplacement sur la communauté urbaine d'Alençon (hors soins médicaux), ce service se commande par le même numéro vert que précédent^[4], toutefois les personnes invalides doivent résider dans les 10 communes de la communauté urbaine pour pouvoir jouir de ce service^[18].

Quelques chiffres sur le trafic

En 1998, la SARL COBAL a transporté 1 500 000 passagers à bord de ses 19 autobus, soit une moyenne de 5 000 voyageurs par jour^[19].

En 2006, le réseau a transporté 1 500 000 voyageurs sur 558 000 km dans ses 21 véhicules^[8].

Avenir du réseau

De la nécessité de développer le réseau de bus

L'étude du déplacement urbain à Alençon demandée par la municipalité soulève les insuffisances du réseau Alto. En effet, cette étude montre que 74 % des Alençonnais se rendent généralement au travail en voiture, 12 % à pied, et seulement 2 % via le réseau de bus^[20]. Elle met en avant le « confort » et la « facilité » d'utiliser sa voiture, et souligne que « les transports collectifs ne sont pas adaptés »^[20].

Ensuite, le pôle d'échange de la Magdelaine est l'unique pôle du réseau Alto ; toutes les lignes sans exception passent par cette station. Seulement, en plein centre-ville, il n'est guère bien placé, les bus encombrent en effet les ruelles étroites du centre et ont des difficultés pour manœuvrer dans le centre d'Alençon. Ainsi, les espaces piétonniers du centre ne sont pas toujours calmes^[21].

En outre, seules 10 communes sur les 18 de la communauté urbaine d'Alençon sont desservies par les bus Alto. Ainsi, les habitants des 8 autres communes n'ont pas de moyen de locomotion en commun pour se rendre à Alençon, bien qu'ils vivent dans la communauté urbaine. À ce sujet, Francis Aïvar, vice-président de la Communauté urbaine chargé des transports, estime qu'« on ne doit pas raisonner rentabilité mais service »^[21].

Projets

Pour répondre à toutes ces problématiques, la municipalité alençonnaise avance une « politique volontariste qui renforce l'intermodalité, qui réduit le trafic automobile et développe les transports en commun »^[20]. Plusieurs projets illustrant cette politique sont donc nés.

D'abord, la multiplication des lignes et des horaires serait une bonne solution pour rendre le réseau Alto plus flexible et plus accessible.

La création de navettes entre les zones d'activité et le centre-ville est également un projet envisageable. Ces navettes seraient d'autant plus efficaces si de grands parkings seraient aménagés à la périphérie d'Alençon à partir desquels des minibus de 10-15 places partiraient vers le centre-ville. Ceci permettrait en outre de fluidifier la circulation dans le cœur d'Alençon^[20].

En ce qui concerne la desserte des communes isolées de la communauté urbaine, il est possible qu'un service de transport à la demande soit proposé aux habitants. Ceci leur permettra donc de rallier la ville d'Alençon ainsi que ses multiples services via un service de navettes à la demande^[21].

Ensuite, la municipalité s'interroge sur la création d'un billet unique train-bus pour ceux qui viennent de Sées ou du Mans, avec en prime un réaménagement de la gare d'Alençon et une augmentation de la fréquence des trains entre Caen et Le Mans^[20].

Enfin, le développement du vélo et des pistes cyclables permettrait une alternance avec le réseau Alto.

Annexes

Articles connexes

• Communauté urbaine d'Alençon
• Alençon
• Transports urbains

Notes et références

Liens externes

• Transports Urbains de la Communauté Urbaine d'Alençon : Site officiel
• Réseau d'Alençon sur transbus.org

Communauté urbaine d'Alençon
Communes (plan 2007) Alençon • Arçonnay (72) • Cerisé • Champfleur (72) • Le Chevain (72) • Colombiers • Condé-sur-Sarthe • Cuissai • Damigny • La Ferrière-Bochard • Héloup • Lonrai • Mieuxcé • Pacé • Saint-Céneri-le-Gérei • Saint-Germain-du-Corbéis • Saint-Nicolas-des-Bois • Saint-Paterne (72) • Valframbert
Transport urbain (plan 2007) Transports urbains de la communauté urbaine d'Alençon

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