- Boulevard des italiens
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Boulevard des Italiens
IIe, IXe arrt.Boulevard des ItaliensArrondissement(s) IIe et IXe Quartier(s) Gaillon, Chaussée-d'Antin Début Boulevard Montmartre Fin Boulevard des Capucines Ancien(s) nom(s) boulevard Neuf, puis boulevard du Dépôt, boulevard de la Chaussée d'Antin, boulevard Cerutti (pendant la Révolution), boulevard de Gand (de 1815 à 1828) Géocodification Ville de Paris : 4687
DGI : 4758
Nomenclature officielle Les encombrements du Boulevard des Italiens au début du XXe siècleCe site est desservi par les stations de métro : Opéra et Richelieu Drouot.
Le boulevard des Italiens est un des quatre grands boulevards de Paris, et fait donc partie de la chaîne constituée d'ouest en est par les boulevards de la Madeleine, des Capucines, des Italiens et Montmartre.
Article détaillé : Boulevards parisiens.Il doit son nom au théâtre des Italiens qui y fut construit peu avant la Révolution, en 1783. Ce théâtre est aujourd'hui remplacé par l'Opéra-Comique.
Précédemment, il fut appelé :
- Boulevard du Dépôt en raison du dépot des gardes françaises construit en 1764 à l'angle de la rue de la Chaussée d'Antin.
- Boulevard Cerruti du nom d'un hôtel du boulevard.
- Après 1795, le « petit Coblence », parce que s'y rassemblaient les émigrés de retour au pays sous le Directoire qui avaient longtemps séjourné à dans la ville allemande de Koblenz.
- Sous la Seconde Restauration, un des côtés fut appelé boulevard de Gand, en souvenir de l'exil à Gand du roi Louis XVIII pendant les Cent-Jours.
Honoré de Balzac démontre comment arpenter ce boulevard de Gand avec la même élégance que Chateaubriand dans Théorie de la démarche, 1833.
Tout au long du XIXe siècle, le boulevard constitua le rendez-vous des élégants et élégantes parisiens, mode qui perdura jusqu'à la Grande Guerre de 1914-1918.
Il a vu se succéder les Muscadins et les Merveilleuses à l'époque du Directoire. Puis les Gandins à la Restauration, les Dandys sous Louis-Philippe 1er, les femmes en crinoline sous le Second Empire.
C'était la grande époque du Café de Paris, du Café Tortoni de Paris (qui inspira la mode du café Tortoni de Buenos Aires, du café Frascati, du café Anglais, de la Maison Dorée... Suite à l'achèvement du boulevard Haussmann dans les années 1920, ces établissements disparurent pour être remplacés par des établissements financiers et autres.
Sommaire
Lieux remarquables
Source[1].
Au croisement de la rue Laffitte, on profite d'un point de vue sur le Sacré-Cœur de Montmartre qui semble posé sur l'église de Notre-Dame de Lorette, alors qu'en fait il est beaucoup plus éloigné.
- no 13 (à l'angle de la rue de Marivaux) : emplacement du Café Anglais (1802-1913), célèbre restaurant du Second Empire, remplacé par un immeuble de style Art Nouveau.
Article détaillé : Café Anglais.- no 16 : emplacement du café Riche (1791).
- no 19 : le siège central du Crédit lyonnais construit de 1876 à 1913 dans le style haussmannien.
- no 20 : emplacement du restaurant de luxe de la Maison Dorée (1839-1841). On y trouve à sa place le siège de la banque BNP Paribas conçu par Joseph Marrast qui a cependant conservé la façade originale.
Article détaillé : Maison dorée (Paris).- no 22 : emplacement du Café Tortoni de Paris.
- no 26 : emplacement du café de Bade.[2]
- no 36 : immeuble construit en 1929 par Michel Roux-Spitz. Le rez de chaussée servait de hall d'exposition aux voitures Ford. C'est aujourd'hui un fast food. [3]
À l'angle de la rue de la Chaussée-d'Antin, se trouvait le Dépôt des Gardes-françaises établi par le colonel duc de Biron en 1764. Le 12 juillet 1789, un détachement des gardes françaises dut intervenir pour sauver son colonel, M. Duchâtelet, de l'effervescence populaire[4].
Au coin de la rue Louis-le-Grand, le Palais Berlitz construit dans les années et le style 1930 a remplacé le pavillon de Hanovre du XVIIIe siècle. Celui-ci a été démonté et réinstallé à Sceaux.
Notes
- ↑ Paris, le guide vert, Éditions Michelin, (ISBN 2-06-700352-6).
- ↑ Alain Rustenholz, Les traversées de Paris, Parigramme, Evreux, septembre 2006, 647 p. (ISBN 2-84096-400-7) p. 187
- ↑ Hélène Hatte et Frédéric Tran, Paris : 300 façades pour les curieux, Christine Bonneton, 17, avenue Théophile Gautier - Paris, juin 2008, 190 p. (ISBN 2-86253-429-9)
- ↑ Le boulevard des Italiens sur le site paris-pittoresque.com.
Sites externes
- Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, Charles Lefeuve, 1875 (http://www.paris-pittoresque.com/rues/157.htm)
- Le Boulevard des Italiens, avec notamment les cafés et restaurants disparus sur paris1900.lartnouveau.com. Consulté le 6 avril 2009
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