- Église Sainte-Marthe de Tarascon
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Église Sainte-Marthe de Tarascon
Le portail méridional et le clocherPrésentation Culte Catholique romain Type Église Rattaché à Archidiocèse d'Aix-en-Provence et d'Arles Début de la construction XIe siècle Fin des travaux XVIIe siècle Style(s) dominant(s) Art roman provençal Protection Classé MH (1840) Géographie Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Bouches-du-Rhône Ville Tarascon Coordonnées modifier L'église Sainte-Marthe (ancienne collégiale royale Sainte-Marthe) est une église romane située à Tarascon dans le département français des Bouches-du-Rhône.
Sommaire
Historique
L'église Sainte-Marthe fut érigée aux XIe et XIIe siècles[1] en l'honneur de Marthe de Béthanie, venue de Palestine et qui dompta la Tarasque, un monstre amphibien qui terrorisait la population de Tarascon. Elle fut consacrée le ler juin 1197, par Imbert d'Eyguières, archevêque d'Arles, assisté de Rostaing de Marguerite, évêque d'Avignon.
L'église fut reconstruite au XIVe siècle, remaniée au XVe siècle et au XVIIe siècle, endommagée en 1944 et restaurée[1].
Le sanctuaire, dont la crypte renferme le tombeau de Sainte-Marthe, fut élevé au titre de collégiale en 1482.
La collégiale royale Sainte-Marthe de Tarascon fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[2]. Elle figure donc sur la première liste de monuments historiques français, la liste des monuments historiques de 1840.
Architecture
Le portail
Comme nombre d'édifices relevant de l'art roman provençal, l'église Sainte-Marthe de Tarascon présente une décoration inspirée de l'antique, en particulier au niveau du portail méridional et de la fausse galerie qui le surmonte :
- portail du XIIe siècle :
- frises d'oves sur l'archivolte du portail
- entablement à l'antique surmontant les chapiteaux du portail, avec frise de feuilles d'acanthe
- fausse galerie surmontant le portail :
- pilastres cannelés, colonnes au fut rond ou polygonal, chapiteaux à feuilles d'acanthe
- entablement à l'antique avec frise de feuilles d'acanthe
- rosaces sous la galerie
La fausse galerie est supportée par des modillons typiquement romans, ornés d'aigles et de têtes d'ânes et de béliers. A ses extrémités, elle est soutenue par deux élégantes colonnettes supportées par des têtes de bovidés.
La crypte
La crypte, remaniée au XVIIe siècle, contient un autel pré-roman ainsi que le mausolée de Sainte Marthe[1].
L'orgue Boisselin-Moitessier
L'orgue Boisselin-Moitessier de la collégiale royale Sainte-Marthe de Tarascon a vu se succéder les plus grands facteurs d'orgues provençaux: Marchand, Boisselin, les Isnard, Moitessier.
Son buffet est un des plus beaux buffets Louisquatorzien de Provence[3] et le seul buffet polychrome connu du facteur d'orgues Charles Boisselin, classé Monument Historique au titre immeuble par destination, par la liste de 1840[4].
Sources
- Orgues, le chœur des Anges par Jean-Michel SANCHEZ (textes) et Olivier PLACET (photos), Le Bec en l’Air (ISBN 2-916073-01-9)
Références
- Encyclopédie Quid
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00081475 » sur www.culture.gouv.fr.
- Le chœur des anges, p. 110
- Notice no PM13001051, sur la base Palissy, ministère de la Culture
Articles connexes
Catégories :- Architecture romane en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Église des Bouches-du-Rhône
- Église monument historique (France)
- Monument historique de Tarascon
- Monument historique classé en 1840
- Patrimoine du XIe siècle
- Patrimoine du XIIe siècle
- portail du XIIe siècle :
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