- Thomas-Louis Heylen
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Thomas-Louis Heylen
Mgr Thomas-Louis Heylen, O.PraemBiographie Naissance 5 février 1856 à Kasterlee, Anvers Ordination
sacerdotale11 juin 1881 à Malines Décès 28 octobre 1941 à Namur Évêque de l'Église catholique Consécration
épiscopale30 novembre 1899 à Namur Dernier titre ou fonction 26e Évêque de Namur modifier
Thomas-Louis Heylen, né le 5 février 1856 à Kasterlee, Anvers (Belgique) et décédé le 28 octobre 1941, à Namur (Belgique) était un chanoine prémontré, abbé de Tongerlo et évêque de Namur de 1899 à 1941.Biographie
Après des études secondaires au collège jésuite de Turnhout, Louis Heylen entre chez les prémontrés de l’abbaye de Tongerlo (août 1875). Il prend l’habit religieux sous le nom de ‘Thomas de Cantorbery’ (et sera connu dès lors comme Thomas-Louis Heylen). Le 11 juin 1881 il est ordonné prêtre à Malines. Intellectuellement doué il est envoyé poursuivre ses études à Rome (Université grégorienne) où il obtient en 1883 les doctorats en théologie et droit canonique.
En 1887 Heylen est élu abbé de Tongerlo, et deux ans plus tard, en 1889, Vicaire-général des prémontrés en Belgique. La même année il fonde un prieuré prémontré à Manchester (Grande-Bretagne). En 1897 : un poste missionnaire dans l’Uelé, au Congo belge.
Évêque de Namur
En septembre 1899 il est choisi par Léon XIII pour succéder à Jean-Baptiste Decrolière comme évêque de Namur. Il est consacré évêque le 30 novembre dans la cathédrale de Namur. Thomas-Louis Heylen commence alors le plus long épiscopat qu’ait connu le diocèse de Namur (42 ans).
Connu pour sa dévotion eucharistique, il est choisi en 1901 par Pie X pour organiser les congrès eucharistiques internationaux. Il s’empresse d’en organiser un dans sa ville de Namur (1902), rappelant que Sainte Julienne de Cornillon, qui est à l’origine de la fête-Dieu (et dévotion eucharistique) a longtemps vécu à Salzinnes avant de mourir à Fosses-la-Ville. Le congrès est le point de départ d’un renouveau pastoral dans le diocèse ; plusieurs œuvres apostoliques y sont nées. Heylen organise 16 autres congrès eucharistiques internationaux entre 1904 et 1930, dont celui de Lourdes en 1914.
Lorsque les lois anti-religieuses en France (1902) contraignent de nombreux ordres religieux à quitter le pays, Heylen les reçoit dans son diocèse, une vingtaine de communautés d’homme et quelque 90 de femmes. Cela permet, entre autres, la relève de l’abbaye de Leffe (abbaye prémontrée) avec l’arrivée de prémontrés du Frigolet. Lorsque les prémontrés français retournent dans leur pays, l’évêque fait appel à son abbaye d’origine de Tongerlo pour veiller à ce que la continuité soit assurée à Leffe (1929).
Durant la Première Guerre mondiale, alors que le diocèse souffre beaucoup des batailles qui y ont lieu (Dinant, Namur, Semois) Heylen offre plusieurs fois sa personne en garantie du calme de la population namuroise. Tant qu’il y a moyen il visite ses paroisses pour y consoler les victimes de la guerre et organiser les secours. A l’évêché se trouve un bureau de recherches pour le regroupement des familles. Avec l’occupant allemand il garde une attitude correcte mais froide. Son attitude de fermeté et courage lui vaut de nombreuses distinctions après la guerre.
A l’issue de la guerre il obtient de Benoît XV de pouvoir couronner Notre-Dame du Rempart, comme patronne protectrice de la ville de Namur. La cérémonie a lieu le 20 juillet 1919. Un grand concours de peuple l’accompagne. Il promeut la dévotion mariale également aux sanctuaires de Foy-Notre-Dame, Walcourt et Hastière.
Bibliographie
- François Baix et Camille Joset: Le Diocèse de Namur (1830-1930), Ed. Vermaut, Bruxelles, s.d.
Précédé par Évêque de Namur Suivi par Jean-Baptiste Decrolière Thomas-Louis Heylen 1899-1941 André-Marie Charue Catégories :- Naissance en 1856
- Décès en 1941
- Prémontré
- Évêque belge
- Évêque de Namur
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