- Saint Derien
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Saint Derien (VIIe siècle) ou saint Derrien est un saint de l'Église catholique romaine, lié à saint Néventer ; tous deux furent au service du seigneur de La Roche-Maurice en Léon, qu’ils délivrèrent des tourments d’un dragon. Il fait partie des saints bretons plus ou moins mythiques.
Il est fêté le 14 février[1].
Sommaire
Hagiographie
Saint Derrien aurait été un compagnon de saint Néventer[2] et les deux chevaliers, originaires de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle), rentrant de Terre Sainte, auraient repêchés le comte Élorn après sa tentative de suicide dans le Dour Doun (ce fleuve côtier a pris par la suite le nom d'Élorn)[3] et sauvé son fils Riok, alors âgé de 2 ans, des griffes d'un dragon. La légende prétend que Derrien usa de son étole pour amener le monstre, un dragon, sur la côte de la Manche à Pontusval, près de Plounéour-Trez où il le fit se noyer[4].
Article détaillé : saint Néventer.Culte de Derrien
Dans l’évêché de Léon
- Saint-Derrien, éponyme patron de l’église, statue sur le calvaire
- Plougastel-Daoulas : la chapelle Saint-Adrien (confusion probable de culte entre saint Adrien, qui n'a rien à voir avec la Bretagne, c'est un ancien évêque de Cantorbéry en Angleterre, et saint Derrien en raison de la relative similitude de leurs noms).
Dans l’évêché de Quimper
- Commana, patron de l’église
- Duault, village de Saint-Derrien
- Plonevez-Porzay, lieu-dit Landerrien
- Rédéné : saint Adrien y est traditionnellement vénéré.
Dans l’évêché de Vannes
- Baden, lieu-dit Landerien
- Kervignac, fontaine (Saint-Adrien)
- Persquen, fontaine (Saint-Adrien)
- Plumelec, lieu-dit Laurerian
- Saint-Barthélémy, chapelle Saint-Adrien, fontaine (avec Mamert)
Dans l’évêché de Saint-Brieuc
- Henanbihen, lieu-dit et fontaine Saint-Derrien,
- Laurenan, fontaine Saint-Derrien
Références
Catégories :- Saint catholique et orthodoxe
- Saint breton
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