Bertrand-Rambaud d'Orange

Bertrand-Rambaud d'Orange
Page d'aide sur l'homonymie Pour les autres membres de la famille, voir : Première maison des comtes d’Orange-Nice.
Rambaud de Nice est l’arrière-petit-fils de Guillaume Ier de Provence, comme de sa première femme et du premier mari de sa seconde épouse, qui sont frère et sœur.

Bertrand-Rambaud ou Bertrand d’Orange est né vers 1045 et mort après 1073[1].

Bertrand-Rambaud d’Orange est coseigneur de Nice, seigneur d’Orange. Il est l’un des arrières-petits-fils du comte Guillaume Ier de Provence, dit le libérateur[2]. Certains historiens lui donnent le titre de vicomte. Il est un membre de la première maison des comtes d’Orange-Nice et hérite d’une grande partie des biens de la famille en Provence occidentale. Il est tige des princes d'Orange[3]. Il se marie avec Gilberge, fille de Foulques Bertrand de Provence, puis veuf se remarie avec Adélaïde de Cavenez, veuve de Guillaume V Bertrand de Provence. Bertrand-Rambaud d’Orange est le beau-père d’Adélaïde de Forcalquier († 1029), épouse d’Armengol IV d'Urgell († 1092), comte d'Urgell et le père de Léger d’Orange ou Laugerus, évêque d’Avignon (1124 ou 1126-1142) et du comte Rambaud II d'Orange.

Sommaire

Biographie

Sa famille

Armoiries des Orange-Nice.

Descendance de Pons de Mevouillon (le blason des princes d'Orange est un repère, les blasons n'existent pas encore au IXe siècle) :

Pons de Mevouillon Blason Raymond IV des Baux.svg
 x Blismodis  
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 | → Humbert évêque de Vaison, jusqu’en 1005 BishopCoA PioM.svg
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 | → Garnier, évêque d’Avignon (976-991) BishopCoA PioM.svg
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 | → Ison
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 | → Pons II de Mevouillon (ca 920-986) Blason Raymond IV des Baux.svg
       x Richilde, originaire de l’Uzège
       |
       | → Féraud de Nice  évêque de Gap BishopCoA PioM.svg 
       |
       | → Pierre de Mirabel  évêque de Vaison BishopCoA PioM.svg 
       |
       | → Pons III de Mevouillon
       |      |    ... → Descendance Mevouillon... 
       |
       | → Arnoul de Theys
       |      |    ... → Descendance Theys... 
       |
       | → Gérard
       |
       | → Rambaud 
       |
       | → Raoul
       |
       | → Laugier de Nice (ca 1050-1032) Blason Raymond IV des Baux.svg
             x  Odile de Provence (976-1032), fille de Guillaume Ier de Provence
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             | → Rostan de Gréolières
             |      |    ... → Descendance Gréolières... 
             |
             | → Pierre de Nice, évêque de Sisteron (1043-1059) BishopCoA PioM.svg
             |
             | → Jauccara de Nice
             |      x  Amic de Vence-Avignon
             |
             | → Gerberge de Nice
             |       x  Bérenger d’Avignon. 
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             | → Rambaud de Nice (1006-1073) Blason Raymond IV des Baux.svg
                    x  1032 Accelena d’Apt 
                    |
                    | → Laugier d’Apt 
                          x Amancia de Lacoste-Castellane
                    |
                    | → Odila de Nice 
                         x Boniface de Reillanne
                    |
                    | → Gisla de Nice
                          x Rostang d'Agoult Blason ville fr Sault (Vaucluse).svg
                          |
                          | →  Laugier d'Agout, évêque d'Apt, croisé BishopCoA PioM.svg
                    |
                    | → Pierre II de Nice  évêque de Sisteron, puis  évêque de Vaison BishopCoA PioM.svg
                    |
                    | → Rostan de Fréjus
                          x Accelena de Marignane
                    |
                    | → Rambaud de Nice, seigneur de Gréolières (+ jeune)
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                    x  Bélieldis de Marseille
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                    | → Amic 
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                    | → Guillaume 
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                    x  avant 1045 Azalaïs de Reillanne, veuve de Guilhem d'Agoult Blason reillanne.jpg
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                    | → Bertrand-Rambaud d’Orange Blason Raymond IV des Baux.svg
                          x  1068 Adélaïde de Cavenez, veuve de Guillaume V Bertrand de Provence Insigne des Bosonides
                          |
                          | → Léger ou Laugerus, évêque d’Avignon(1124 ou 1126-1142) BishopCoA PioM.svg
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                          | → Jausserand Laugier, seigneur de Gréolières     
                          |
                          x  1064 Gerberge, fille de Foulques Bertrand de Provence Insigne des Bosonides
                          |     
                          | → Pierre
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                          | → Rambaud II d'Orange Rambaud II d'Orange.jpg
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                                | → Thiburge d'Orange Blason Raymond IV des Baux.svg
                                     x 1126 Guillaume d’Omélas, fils de Guilhem V de Montpellier Seigneurs de Montpellier.svg
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                                     | → Raimbaut d'Orange Rambautz d'Aurenga.jpg
Blason des seigneurs de Reillanne.

Rambaud de Nice, son père, est coseigneur de Nice, de Courthézon et de Vence[4]. Il est l’un des petits-fils du comte Guillaume Ier de Provence, dit le libérateur[2] Certains historiens lui donneront le titre de vicomte. Il est un membre de la première maison des comtes d’Orange-Nice. Rambaud de Nice trois fois marié a de nombreux enfants, tiges de familles puissantes[5]. Accusé de simonie pour avoir acheté l’épiscopat de Sisteron en 1043 pour son fils Pierre II de Nice âgé de 8 ans. Odile de Provence, mère de Rambaud administre elle-même les biens de l’évêque et son fils, Rambaud de Nice occupe la citadelle de Sisteron et le concile d’Avignon l’excommunie. Dans le même temps, il fait avec ses épouses de nombreux dons à l’Église et l’un de ses fils est moine après son décès.

Rambaud de Nice (1006-1073) se remarie, avant 1045[6], avec Azalaïs de Reillanne, veuve de Guilhem d'Agoult (997-1041)[7], belle-mère de Gisla de Nice à la fois en tant que fille du premier mariage de Rambaud et aussi comme femme de son fils. Elle est la grand-mère de Laugier d'Agout et la fille de Boniface de Reillanne et Constance, son épouse, dont on a aucune preuve de son appartenance à la famille des comtes de Provence.

Seigneur de Nice, Orange, Courthézon...

Orange.

Rambaud de Nice épouse une première femme nommée Accelena, certainement d'Apt. C'est avec elle que nous le voyons, déjà, le 21 mars 1046, dater de Courthézon une donation au monastère de Saint-Pons de Nice. Son nom, suivi dans plusieurs autres chartes du surnom de Nice, l'est ici du mot Autdeperus que les savants éditeurs du Cartulaire de Saint-Pons soupçonnent pouvoir être une mauvaise transcription du mot[8].

Après Accelena, la seconde femme de son père estBelieldis, dite de Marseille, et la troisième, Azalaïs de Reillanne. Il faut que Rambaud de Nice soit attiré dans le diocèse d'Orange dès son mariage avec Accelena d'Apt, puisque c'est avec elle que nous le voyons à Courthézon, tandis qu'aucune des pièces antérieures, assez nombreuses, relatives a la famille de Laugier de Nice et d'Odile de Provence, ne nous les montre en possession de domaines aussi septentrionaux. Or, celui de ses nombreux enfants qui hérite de la totalité des domaines acquis par lui dans le diocèse d'Orange et aux environs, est Bertrand-Rambaud d'Orange, le seul connu de ses fils qui soit né de son troisième mariage avec Azalaïs de Reillanne. Il faut donc qu'Accelena et Azalaïs soient toutes deux appartenu à des familles puissantes dans Le comté d'Orange, et vraisemblablement c'est Adélaïde qui doit être des deux la plus grande héritière, car Bertrand-Rambaud a incontestablement plus riche apanage que ses frères, ayant recueilli une part d'enfant dans la succession paternelle, et, seul, une importante succession maternelle. Quant à la possession de Courthézon, un des domaines les plus marquants de la souveraineté d'Orange, il est probable, si cette déduction est juste, qu'il a désintéressé, pour en rester seul possesseur, ses frères embarrassés d'une minime part dans une seigneurie aussi éloignée de Nice et de Vence[9].

Rambaud de Nice, du fait de ses mariages est possessionné dans le territoire qui correspond au futur Comtat Venaissin et dans le nord de la Provence occidentale. Il vit d’ailleurs avec ses enfants au château de Courthézon et dans la citadelle de Sisteron et très peu à Nice. Mais Rambaud continue à jouir, tant dans la cité qu’au dehors, de droits et possessions importants Les descendants d’Odile de Provence et de Laugier de Nice possèdent dans le sud de l’évêché de Nice plus d’une douzaine de castraet villae[10].

Bertrand-Rambaud d’Orange, fils de Rambaud et Azalays, hérite d’une grande partie des biens de la famille en Provence occidentale. Il est tige des princes d'Orange[3].

Limites du futur Comtat Venaissin, où il devient propriétaire, du fait d'héritages et de ses deux épouses, de grands biens.

Azalaïs, pas plus qu'Accelena, est héritière du comté d'Orange. Rambaud de Nice et ses diverses femmes n'ont jamais pris le titre de comte et comtesse. Bertrand-Rambaud d’Orange, son fils, n'est également qualifié comte dans aucune des pièces où il figure. Mais ses deux femmes ont le titre de comtesse, et son fils et successeur, Rambaud, le porte constamment. Toutes les apparences indiqueraient dès lors, qu'après avoir été introduit dans le diocèse d'Orange par l'un, ou même par deux de ses mariages, Rambaud a pu faire épouser à son fils Bertrand l'héritière des anciens comtes d'Orange, donc sa cousine, ou une fille dont les domaines sont assez étendus pour couvrir une notable partie du diocèse, et lui permette de se faire donner le titre de comtesse à cette époque où les deux expressions, diocèse et comté, sont souvent encore prises l'une pour l'autre[9].

Peut-on parler de famille vicomtale, alors qu'au niveau des actes des Orange-Nice ils ne prennent pas ce titre ? En fait, seul Rostan de Gréolières porte le titre de vicecomes. Laugier de Nice, second mari d’Odile de Provence, ou Rambaud de Nice ne portent aucun qualificatif. Cependant, si l’on peut encore donner au mot potestas, appliqué en 1108 au petit-fils de Rambaud, Rambaud II d'Orange le sens de vicomte que ce dernier a en Languedoc à la fin du Xe siècle nous pouvons, sans trop d’inexactitude, parler de famille vicomtale et de vicomtes de Nice constate Alain Venturini, dans Naissance et affirmation du Consulat de Nice[11].

Les Orangeois ne supportent qu'avec beaucoup de peine d'être privés d'évêque, et surtout de se voir soumis à celui de Saint-Paul-Trois-Châteaux. L'intérêt, la jalousie, la rivalité entre villes voisines, sont des motifs bien puissants en pareilles circonstances. Ils se donnent beaucoup de mouvements pour obtenir la séparation. Bertrand, comte d'Orange, fils de Rambaud de Nice, les soutienne. Alexandre II en est informé ; il écrit au clergé et au peuple de l'évêché de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la ville d'Orange, et à Bertrand lui-même, menaçant d'excommunication et d'interdit, si l'on tente de rompre l'union des sièges faite par ses prédécesseurs[12].

Dans la fameuse fête de Beaucaire, où se réunissent une multitude de chevaliers des pays provençaux, d'Aquitaine, d'Aragon et de Catalogne, les Provençaux semblent vouloir rivaliser de faste extravagant avec les despotes asiatiques. Bertrand Rambaud, comte d'Orange, fait labourer tous les environs du château, et y fait semer jusqu'à trente mille sous en deniers[13].

Le village Colomars est fondé en 1070 lors de la garantie de biens au monastère de Saint-Pons de Nice par les enfants de Rambaud de Nice et Rostan de Gréolières.

Mariages et descendance

Insigne des Bosonides.
Leur fils, Rambaud II d'Orange.
  • Bertrand-Rambaud d’Orange, se marie avec Gilberge, fille de Foulques Bertrand de Provence, dit aussi Bertrand Ier de Provence[14], né probablement en 1014[15],[16], mort le 27 avril 1051, comte de Provence de 1018 à sa mort. Il était fils de Guillaume II, comte de Provence, et de Gerberge de Bourgogne. Il dirigea la Provence indivis avec son frère aîné Guillaume à partir de 1018 et avec son plus jeune frère Geoffroi au plus tard à compter de 1032. Après la mort de Guillaume, il prit le titre de marquis, devenant ainsi le chef de la dynastie. Sa veuve n’a pas l’usufruit de tout le comté d’Orange, mais d’un domaine considérable. Elle se remarie avec Bertrand Raimbaud, fils de Raimbaud de Nice, frère de Laugier d'Apt, et de Pierre II de Nice, évêque de Sisteron, puis évêque de Vaison[17]. Le nom de la première femme de Bertrand-Rambaud nous est conservé par des actes analysés dans l'histoire de l'église de Vaison, du Père Boyer de Sainte-Marthe. La comtesse Gilberge, fille du comte Foulques Bertrand de Provence, femme de Bertrand Rambaud, avec ses deux enfants Rambaud et Pierre autorise des donations considérables faites à l'église de Vaison-la-Romaine par deux hommes de grande qualité Guillaume et Rotbald. En outre de plusieurs églises et terres, ces donations embrassent des quartiers entiers de la ville de Vaison-la-Romaine et de sa banlieue. Ces pièces ne sont pas datées; l'auteur les place au hasard dans une série de faits et d'analyses de chartes qu'il rapporte à l'évêque Pierre de Mirabel, arrière-grand-oncle de Bertrand-Rambaud d’Orange. Mais l'évoque par lequel elles sont reçues, ce pourrait tout aussi bien être son successeur Pierre II de Nice, fils de Rambaud de Nice et par conséquent beau-frère de Gilberge. D'autre part, Gilberge fait ici, avec ses fils ayant droit à sa succession, mais sans l'assistance de son époux, acte de haut domaine; il est donc à peu près certain que c'est en vertu de ses droits à elle, et non de ceux qu'elle tient de son mariage, qu'elle procède[9]. Ces actes nous apprennent encore, outre l'existence d'un second fils de Bertrand-Rambaud, nommé Pierre, que Rambaud II est fils de sa première femme Gilberge, et non de la seconde, Adélaïde[18]. Celle-ci se marie fort jeune, car elle survit à son époux longtemps, et n'est morte qu'après le 2 octobre 1103, date de son testament.
    Leur arrière-petit-fils, le troubadour Raimbaut d'Orange.
    Après avoir mentionné Bertrand-Rambaud comme son mari, elle institue héritiers Thiburge d'Orange, fille de Rambaud II d'Orange, et Géraud Adhémar d'Orange, son époux, sans indiquer par un seul mot qu'elle ait avec Thiburge ou avec Rambaud le moindre lien de parenté[9]. Voici des extraits de ce testament : ego Adalaiz comitissa... mansiones quas cum Bertrando Raibaldo marito meo, post mortem Udalrici episcopi, maie usurpavi... cetera... que hereditario jure mihi proveniunt tam in commitatibus quam in civitatibus et castris et villis... dimitto Tiburgi fiiie Raimbaldi et Geraldo Adimaro marito eius...[19].

Toutefois, comme Gilberge a dû mourir de bonne heure et Adélaïde tenir lieu de mère à ses beaux-fils, il n'est pas surprenant que dans le diplôme d'Alphonse, comte de Toulouse et marquis de Provence, délivré le 6 septembre 1126 à Bérenger, évêque d'Orange, pour confirmer les dons qu'elle a faits par ce testament à son église et à l'abbaye de Saint-Florent, elle soit dite mère de Rambaud II d'Orange d'autant que ce même diplôme contient une autre erreur matérielle du même genre alors que dans son testament, elle mentionne ces donations comme faites Cum Bertrando Raibaldo, Marito Meo la charte de confirmation porte assensu Raimbaldi, fillii sui[9]. Gilberge a deux enfants :

    • Pierre
    • Rambaud II d'Orange, né donc du premier mariage de son père[20], est appelé Rambaud de Nice parce qu'il exerce la vicomté de Nice[21]. Même sa fille au niveau de son testament sera encore possessionnée à Nice. Le plus ancien cartulaire de la cathédrale de Nice renferme un acte de l'année 1108, où nous retrouvons parmi les quatre personnages cités Rambaud II d'Orange. Évidemment, ce croisé est dit comte d’Orange et connu généralement avec ce nom de terre et ce titre que lui donne Guillaume de Tyr. Si Guillaume de Tyr donne à Rambaud II d'Orange le titre de comte, c'est, non pas à cause de son père, Bertrand-Rambaud d’Orange, qui n'est que seigneur d'Orange, ni à cause de lui-même qui probablement ne l'est jamais, mais à cause de sa belle-mère qui, elle, est bien comtesse et l’a en partie élevé[22].
Blason des Forcalquier-Urgel.
    • Léger d’Orange ou Laugerus, évêque d’Avignon (1124 ou 1126-1142) signe un accord en tant qu’évêque d'Avignon avec Geoffroy, vicomte de cette ville, sur un certain nombre de biens que ces derniers niaient tenir de l'église d'Avignon [23]. Laugerus, évêque d'Avignon, voulant attirer les Templiers dans cette ville, donne, le 29 janvier 1131, au grand maître une église dédiée à Saint-Jean-Baptiste, dans la paroisse de Saint-Agricol avec les maisons qui en dépendent[24].

Notes et références

  1. Romée de Villeneuve: (environ 1200-1250) : colloque historique du 5 novembre 1994, Par Lucien Aune, Publié par Les Amis du Musée d'histoire locale de Saint-Paul, 1995, p.49.
  2. a et b Cartulaire de Saint-Victor, n° 659, cité par Mariacristina Varano, Institution épiscopale et autorité comtale dans le diocèse de Sisteron.
  3. a et b Cartulaire de la Commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple (1136-1214). T. 2 / publié et annoté par le marquis de Ripert-Monclar,..., Ordre du Temple. Commanderie (Richerenches, Vaucluse), Éditeur : F. Seguin (Avignon), Éditeur : H. Champion (Paris), Date d'édition : 1907, Contributeur : Ripert-Monclar, François de (1844-1921). Éditeur scientifique, p.XXVII.
  4. Chronique de Provence: histoire civile et religieuse de la cité de ice et du Département des Alpes-Maritimes, Par Eugène Tisserand, Publié par Visconti et Delbecchi, 1862, v.1-2, p.126.
  5. Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Par Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, Valence, 1893, v.2, p.146.
  6. Chronique de Provence: histoire civile et religieuse de la cité de Nice et du Département des Alpes-Maritimes, Par Eugène Tisserand, Publié par Visconti et Delbecchi, 1862, v.1-2, p.131.
  7. Faire mémoire: souvenir et commémoration au Moyen Age : séminaire Sociétés, idéologies et croyances au Moyen Age, Par Claude Carozzi, Idéologi Séminaire Sociétés, Huguette Taviani-Carozzi, Université de Provence Equipe de recherche "Sociétés, idéologies et croyances au Moyen Age.", Collaborateur Claude Carozzi, Huguette Taviani-Carozzi, Publié par Publications de l'Université de Provence, 1999, p.224.
  8. AurasicencisLes Niçois dans l'histoire,Par Henri Costamagna, Michel Derlange, Publié par Privat, 1988, p.151.
  9. a, b, c, d et e Cartulaire de la Commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple (1136-1214). T. 2 / publié et annoté par le marquis de Ripert-Monclar,..., Ordre du Temple. Commanderie (Richerenches, Vaucluse), Éditeur : F. Seguin (Avignon), Éditeur : H. Champion (Paris), Date d'édition : 1907, Contributeur : Ripert-Monclar, François de (1844-1921). Éditeur scientifique, p. XLVIII.
  10. Alain Venturini Naissance et affirmation du Consulat de Nice.
  11. L’acte de 1108 a été édité par le comte Eugène Caïs de Pierlas dans le Cartulaire de l’ancienne cathédrale de Nice (Turin, 1889), charte 48. L’original du cartulaire est conservé aux Archives diocésaines de Nice, notes de Alain Venturini Naissance et affirmation du Consulat de Nice.
  12. Histoire du diocèse d'Avignon et des anciens diocèses dont il est formé, Par Étienne Antoine Granget, Publié par Sequin aîné, 1862, p.284.
  13. Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789. Tome 4 / par Henri Martin (1810-1883), Éditeur : Furne (Paris), 1855-1860, p.18.
  14. Cf. Les historiens Florian Mazel, Martin Aurell
  15. Après 1013, cf. Charte d'une donation à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille datée de 1013 où seul son frère ainé Guillaume est mentionné : Wilelmus comes Provincie coniugisque mea Girberga cum filio nostro Wilelmo .
  16. et avant 1015, date présumée du frère qui le suit, Geoffroi
  17. La Provence du premier au douzième siècle : études d'histoire et de géographie politique: études d'histoire et de géographie politique, Par Georges de Manteyer, Publié par A. Picard et fils, 1908, p.310.
  18. Mémoires, Par Société des sciences naturelles et physiques du Maroc, Société pour l'histoire du droit et des institutions des anciens pays Bourguignons, Comtois et Romands, Dijon, Institut scientifique chérifien (Morocco), 1960-63, p.97.
  19. Vaucluse, évêché d'Orange ; Duhamel, Fragm. d'anc. cart. d'Orange, pp. 386-387
  20. Affaires d'argent et affaires de famille en haute Provence au XIVe siècle: le dossier du procès de Sybille de Cabris contre Matteo Villani et la compagnie des Buonaccorsi, Par Noël Coulet, Publié par École Française de Rome, 1992, p.4.
  21. La Cathédrale Sainte-Réparate, Par Georges Castellana, Publié par Chanoine Berg, place Rossetti, 1970, p.6.
  22. La Provence du premier au douzième siècle, études d'histoire et de géographie politique (1908), Manteyer, Georges de, Paris, Picard, et sur Raimbaud d'Orange, fils de la comtesse Alix, les actes suivants, Vers 1075 : « Raiambaldus Bertranni filius » (Saint-Pons, n°xii). — 1108 : « potestates Nicie civitatis... Raimbaldus Aurasicensis... » (Nice, n° 48).
  23. La littérature française contemporaine: XIX sièle... Le tout accompagné de notes biographiques et littéraires, Par Joseph Marie Quérard, Publié par Daguin frères, 1842, v.1, p.624 et Le droit féodal dans les pays de droit écrit : l'exemple de la Provence et du Dauphiné : XIIe - début XIVe siècle: l'exemple de la Provence et du Dauphiné, XIIe-début XIVe siècle, Par Gérard Giordanengo, Publié par Ecole française de Rome, p.42.
  24. Mémoires de l'Académie de Nîmes, Par Académie de Nîmes, 1905, sér. : t.28, p.273.

Articles connexes

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Bertrand-Rambaud d'Orange de Wikipédia en français (auteurs)

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  • Tiburge d'Orange — Pour les autres membres de la famille, voir : Première maison des comtes d’Orange Nice. Son père, Rambaud II d Orange, statue en marbre de Henri Joseph Du Commun du Locle, qui lui vaut au Salon de 1846 la médaille de première classe …   Wikipédia en Français

  • Prince of Orange — Coat of Arms of the city/town of Orange in the Vaucluse. They were granted to the city by the princes of Orange of the house of des Baux in the last quarter of the XIIth century.[1] …   Wikipedia

  • Première maison des comtes d’Orange-Nice — Sceau des premiers Baux Orange. Ce cornet n entre pas dans les armes particulières de la maison de Baux, dont l écu est de gueules, à l étoile à seize rayons d argent. Toutefois, en prenant possession d Orange, elle a à peu près abandonné sa… …   Wikipédia en Français

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