- Panneau d'indication d'une surélévation de chaussée en France
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Panneau C27
Surélévation de chausséeCatégorie Signalisation d'indication Signification Indication d'une surélévation de chaussée Apparu en 1986 Modèle en vigueur 1986 Catégories de signaux Danger • Priorité • Prescription • Indication • Services • Direction • Jalonnement piétonnier • Jalonnement cyclable • Information locale • Localisation • Agglomération • Passage à niveau • Information • Idéogramme • Temporaire • Panonceau • Symbole • Sécurité routière • Balise Le panneau d'indication d'une surélévation de chaussée est, en France, un panneau de signalisation carré à fond bleu, bordé d’un listel blanc, portant en son centre un triangle blanc comportant un pictogramme de couleur noire représentant un dos d'âne. Il indique à l’usager de la route que l'espace situé au-delà du panneau est une surélévation de chaussée et qu'il doit donc modérer sa vitesse. Il est codifié C27[B 1].
Sommaire
Histoire
Usage
Hors zone « 30 », la signalisation des surélévations de chaussée (ralentisseurs de type dos d’âne, plateaux surélevés, coussins) est obligatoire. Le panneau doit être exclusivement implanté en signalisation de position. Il ne doit pas être complété par un panonceau[B 1].
La signalisation avancée est mise en place conformément à l’article 28-1 de la 2e partie[B 1]. Il s’agit du panneau A2b.
Le marquage est réalisé conformément à l’article 118-9 de la 7e partie[B 1].
Dans une zone « 30 », la signalisation d’une surélévation de chaussée est facultative[B 1].
Caractéristiques
Article détaillé : Panneau de signalisation routière en France#Dimensions.Il existe sept gammes de dimensions pour le panneau d'indication C27, de forme carrée, contrairement aux autres familles de panneaux triangulaires, ronds ou le STOP qui en comprennent cinq. Les deux dimensions complémentaires sont les dimensions dites « supérieure » (1 200 mm de côté nominal) et « exceptionnelle » (1 500 mm de côté nominal)[A 1].
Implantation
Distance latérale
Sauf contrainte de site, la distance entre l'aplomb de l'extrémité du panneau situé du côté de la chaussée et la rive voisine de cette extrémité ne doit pas être inférieure à 0,70 m[A 2].
En rase campagne, les panneaux sont placés en dehors de la zone située en bord de chaussée et traitée de telle façon que les usagers puissent y engager une manœuvre de redirection ou de freinage dite « zone de récupération », ou leur support au minimum à 2 m du bord voisin de la chaussée, à moins que des circonstances particulières s'y opposent (accotements étroits, présence d'une plantation, d'une piste cyclable, d'une voie ferrée, etc.)[A 2].
En agglomération, les panneaux sont placés de manière à minimiser la gêne des piétons[A 2].
Le support d'un signal peut aussi être implanté sur une propriété riveraine ou ancré à une façade après accord du propriétaire ou par application si cela est possible en vertu du décret-loi du 30 octobre 1935 et du décret 57-180 du 16 février 1957[A 2].
Hauteur au-dessus du sol
En rase campagne, la hauteur réglementaire est fixée en principe à 1 m (si plusieurs panneaux sont placés sur le même support, cette hauteur est celle du panneau inférieur), hauteur assurant généralement la meilleure visibilité des panneaux frappés par les feux des véhicules. Elle peut être modifiée compte tenu des circonstances locales soit pour assurer une meilleure visibilité des panneaux, soit pour éviter qu'ils masquent la circulation [A 3].
En agglomération, lorsqu’il y a un éclairage public, les panneaux peuvent être placés à une hauteur allant jusqu'à 2,30 m pour tenir compte notamment des véhicules qui peuvent les masquer, ainsi que de la nécessité de ne gêner qu'au minimum la circulation des piétons[A 3].
Position de la face
Le plan de face avant d'un panneau implanté sur accotement ou trottoir doit être légèrement incliné de 3 à 5° vers l'extérieur de la route afin d'éviter le phénomène de réflexion spéculaire qui peut, de nuit, rendre le panneau illisible pendant quelques secondes[A 4].
Visibilité de nuit
Les panneaux et panonceaux de signalisation doivent être visibles et garder le même aspect de nuit comme de jour. Les signaux de danger sont tous rétroréfléchissants ou éventuellement dans certaines conditions définies ci-dessous, éclairés[A 5]. Les revêtements rétroréfléchissants doivent avoir fait l'objet, soit d'une homologation, soit d'une autorisation d'emploi à titre expérimental. La rétroréflectorisation porte sur toute la surface des panneaux et panonceaux à l'exception des parties noires ou grises[A 5].
Notes
Références
- Instruction interministérielle sur la signalisation routière - 1re partie - Généralités - Version consolidée à août 2009
- article 5-3
- article 8h
- article 9
- article 8a
- article 13
- Instruction interministérielle sur la signalisation routière - 5e partie - Signalisation d’indication et des services - Version consolidée à août 2009
- article 72-6
- Marina Duhamel-Herz, Jacques Nouvier, La signalisation routière en France de 1946 à nos jours, 1994, (voir dans la bibliographie)
Voir aussi
Articles connexes
- Panneau de signalisation routière
- Panneau de signalisation routière en France
- Panneau de signalisation routière d’indication en France
- Liste des signaux routiers d’indication en France
Liens externes
Bibliographie
- Marina Duhamel-Herz, Un demi-siècle de signalisation routière, Paris, Presses Ecole Nationale Ponts Chaussees, décembre 1994 (ISBN 2-85978-220-6)
- Marina Duhamel-Herz, Jacques Nouvier, La signalisation routière en France de 1946 à nos jours, Paris, AMC Editions, novembre 1998 (ISBN 2-913220-01-0)
Catégorie :- Signalisation routière d'indication et de services en France
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