Martin van Rossum

Martin van Rossum
Martin van Rossum

Martin van Rossum, en néerl. Maarten (ou Marten) van Rossum ou van Rossem (Zaltbommel, 1478Anvers, 1555), était un chef de guerre néerlandais. Pendant une trentaine dannées, il servit les intérêts du duc de Gueldre Charles dEgmont, puis de son successeur Guillaume de Gulik, lesquels sefforçaient de sauvegarder lindépendance de leur duché vis-à-vis de lempereur Charles Quint et avaient, à cet effet, même noué des alliances avec François Ier. Ainsi Martin van Rossum lança-t-il en Hollande dabord, au Brabant ensuite, plusieurs expéditions militaires, qui par leur mode opératoire, fait de ruses, pillages, embuscades et incendies, sapparentent davantage à des rapines. Après la défaite définitive de son commanditaire en 1543, il passa au service de son ancien ennemi, lempereur Charles Quint, et déploya désormais ses activités contre la France, notamment en Artois. Sa férocité, le souvenir fulgurant et dévastateur de ses incursions, et lhabitude quil avait de permettre à ses troupes, à titre de rémunération, de sadonner au pillage dans les territoires par lui envahis, lui valurent le surnom de Attila gueldrois.

Sommaire

Ascendance et débuts dans la carrière militaire

Ses parents, Johan van Rossum, seigneur de Rossum, et Johanna van Hemert, qui sétaient mariés probablement dès avant 1478, appartenaient à une antique famille noble de la Bommelerwaard, liée depuis longtemps aux ducs de Gueldre. Leur fils Maarten acquit de son vivant les titres de seigneur de Poederoijen, de Bredevoort, de Cannenburgh, de Lathum et de Baer, fut maréchal du duché de Gueldre et, ultérieurement, stadhouder impérial du duché de Luxembourg.

Lon sait peu de choses sur ses jeunes années. Fils puîné, il était, comme dans toute famille aristocratique, écarté de la succession de son père et dut se tourner vers dautres ressources. Lattachement traditionnel de la famille aux ducs de Gueldre le poussa à embrasser tôt la carrière militaire au service des ducs. Les guerres dites de Gueldre lui permirent de faire une ascension rapide dans larmée gueldroise. La première fois quil se signala fut en 1516, lorsquune troupe gueldroise, dont il fit partie, attaqua la petite ville fortifiée de Nieuwpoort-sur-le-Lek et la tint quelque temps occupée.

Contexte historique

Les Bourguignons menaient une politique centralisatrice visant à constituer peu à peu lensemble des Pays-Bas en un État unitaire. Cet État, sil faisait partie de lEmpire germanique, se situait cependant aux confins de celui-ci, et tendait de ce fait à former, à lintérieur de cet Empire, une entité politique à part. Ainsi, à la fin du XVe et au début du XVIe siècle, les Bourguignons, en particulier Charles le Téméraire, et leurs successeurs, les Habsbourg, c'est-à-dire les Empereurs Maximilien Ier dAutriche et Charles Quint, sappliquaient-ils à étendre leur domaine à la partie nord des Pays-Bas. Au début du XVIe siècle, ils avaient déjà mis le Brabant, la Hollande et la Zélande sous leur tutelle, et tentaient à présent de soumettre la partie nord-est du territoire. Cet effort dunification politique nétait pas sans susciter des oppositions, et les Habsbourg furent plusieurs fois amenés à entreprendre des campagnes militaires dans les territoires concernés.

Parmi les forces contrecarrant les ambitions des Habsbourg figuraient le prince-évêque dUtrecht, régnant sur le Sticht dUtrecht, le duché de Gueldre, lOversticht, constitué des actuelles provinces dOverijssel, Drenthe et Groningue, et la Frise, plus ou moins indépendante. En particulier, le duc de Gueldre Charles dEgmont (1467-1538), jaloux de son indépendance, combattait avec acharnement la mainmise des Habsbourg sur son duché. Il put dune part bénéficier du soutien de François Ier, la France en effet se voyant soudainement prise en tenaille lorsquen 1500, par le mariage de Philippe le Bel avec Jeanne de Castille, les Bourguignons purent prétendre au trône dEspagne. Dautre part, étant donné que les Frisons sopposaient également à la politique bourguignonne dunification des Pays-Bas, le duc Charles crut pouvoir sallier à eux et soutint le célèbre pirate frison Grote Pier, qui sévissait dans la Zuiderzee. Lui-même envahit la Frise avec son armée et y installa en 1518 Martin van Rossum en tant que stadhouder. Cependant les Frisons, voyant leur liberté ainsi rognée, engagèrent des négociations avec Charles Quint ; celui-ci fut reconnu, quelques démonstrations de force aidant, par les Frisons comme leur suzerain en 1524.

Personnalité et mode opératoire

Statue de Martin van Rossum le représentant assis sur un banc en face du château de Cannenburgh.

Martin van Rossum était un chef darmée compétent, habile à mener ses hommes, et très redouté à son époque. Toutefois, les qualités militaires que lui reconnaissent aujourd'hui les historiens nont pu altérer son image de brute sanguinaire, sans frein et sans scrupules, qui sen prenait impitoyablement à dinnocents campagnards. Sa manière de faire la guerre, qui sapparentait à celle de ses collègues italiens, les condottieri, se caractérisait par des tactiques de type guerrilla, népargnant pas la population civile, et lui valut les sobriquets de Noir Martin et de Attila gueldrois. Il aurait eu pour devise Brûler et incendier sont la parure de la guerre.

Par des ruses de guerre, il réussit en 1514 et en 1527 de semparer respectivement des villes dArnhem et de Rhenen. À Arnhem, il parvint à introduire ses soldats dans la place en les dissimulant sous du foin, et à Rhenen, il embusca ses hommes dans les fourrés jusquà ce quune charrette à foin opportunément coincée dans une porte denceinte en empêchât la fermeture et leur permissent dinvestir la ville. Par ce type de stratagèmes, il annonçait les ruses similaires que devaient appliquer 70 ans plus tard les princes protestants Maurice de Nassau et Guillaume-Louis de Nassau, telles que le bateau tourbier utilisé comme cheval de Troie lors du siège de Breda en 1590.

Expéditions et rapines dans les Pays-Bas du nord

En 1516, il incendia plusieurs villages de lAlblasserwaard (dans lactuelle Hollande-Méridionale), notamment Bleskensgraaf. Dans cette phase des guerres de Gueldre, il coopéra avec les chefs rebelles frisons Pier Gerlofs Donia, dit Grote Pier, et Wijerd Jelckama, dit Grote Wierd. En 1519, Van Rossum fut nommé Haut-Commandant de larmée gueldroise par le duc Charles. Le début de la décennie 1520 marque le point culminant de la puissance gueldroise : le duc régnait alors sur de vastes étendues dans le centre et lest des Pays-Bas. En 1527, les Gueldrois tentèrent de restaurer leur autorité dans le Sticht dUtrecht ; le prince-évêque fut chassé, mais celui-ci, pris de peur devant les intimidations gueldroises, sollicita lappui de la Hollande, mais dut en échange renoncer à son pouvoir temporel, scellant ainsi de fait le passage du territoire sous tutelle bourguignonne en 1528. Par esprit de vengeance, Van Rossum se porta en mars de cette même année, avec une troupe de 1 500 à 2 000 hommes, vers la Haye et soumit à rançon cette ville non fortifiée, tout en pillant la campagne circonvoisine. Voyant que les bourgeois de la ville étaient incapables de sacquitter du montant de 28 000 florins quil réclamait, il sembla se satisfaire de 8 000 florins, mais quelques citoyens haguenois de haut rang qui navaient pas réussi à séchapper vers Delft ou par les dunes, furent emmenés avec lui comme otages à Utrecht et à Arnhem, certains dentre eux furent maintenus en détention pendant deux ans. Certaines familles furent exonérées dimpôt pour leur permettre de payer les rançons.

Cette campagne de pillage sur la Haye fit forte impression et incita la Hollande et le Brabant à prendre à bras le corps leur propre défense, dautant plus que Van Rossum navait rencontré que peu de résistance lors de son incursion. La Hollande en particulier, abasourdie et indignée, résolut alors de mettre un terme définitif, avec lappui des Habsbourg bourguignons, à la domination gueldroise dans le Sticht et lOversticht. Le long des frontières de la Gueldre, des troupes hollandaises en surnombre envahirent lOverijssel ; le duc de Gueldre neut dautre choix que de se soumettre à la surpuissance bourguignonne. La paix de Gorinchem, signée en 1528, stipulait que le Sticht et lOversticht seraient désormais placées sous lautorité souveraine des Bourguignons. Charles de Gueldre devint vassal de Charles Quint ; sil venait à mourir sans descendance, ses possessions seraient dévolues à son suzerain.

Van Rossum, promu maréchal de Gueldre en 1528, intervint en 1531 à Wisch (dans la Gueldre) et à Terborg, il fut chargé par le duc de Gueldre dappuyer le comte Oswald II van den Bergh dans la lutte que celui-ci menait contre Joachim van Wisch.

Campagne militaire dans le Brabant

Maarten van Rossum en harnois de bataille.

Cependant le duc Charles de Gueldre nentendait pas se résigner à linévitable, pas davantage que les États gueldrois ne voulaient se soumettre. Le duc, demeuré sans descendance, séteignit en 1538, mais les États avaient fait en sorte que dès avant la mort du duc le titre échût à Guillaume van Gulik, seigneur de Clèves. En 1542, ce dernier donna mission à Martin van Rossum déquiper une armée et de mener, de concert avec les rois de France et du Danemark, une campagne de grande envergure contre les Habsbourg : après que lEmpereur se fut rendu à Alger pour combattre les Turcs, Van Rossum profita de loccasion pour se porter avec une armée de plus de 15 000 hommes vers Anvers. Il pilla dabord plusieurs villages dans le bailliage (Meierij) de Bois-le-Duc, puis sempara du château de Hoogstraten. Entre-temps, René (ou Regnier) de Châlon, prince dOrange, qui avait à lannonce de larrivée de Van Rossum constitué à Breda une armée de 3 000 fantassins et 500 cavaliers, se dirigeait vers Anvers dans lespoir dy arriver avant Van Rossum. Mais, à Brasschaat, il tomba dans une embuscade tendue par ce dernier, y perdant 2 000 hommes, morts, blessés ou faits prisonniers, et fut contraint de se retirer précipitamment sur Anvers. La défense de la ville fut organisée par le jeune Van Spangen, qui entre autres mesures fit incendier quantité de constructions situées en dehors des portes, telles quun couvent de Chartreux et le béguinage, de peur quelles ne pussent servir de point dappui ou de retranchement aux Gueldrois. Ayant poussé jusquà Merksem, non loin des remparts dAnvers, Van Rossum, peu au fait de lart dassiéger une ville, ne creusant aucune tranchée et ne tentant pas denfermer la ville dans une ligne de circonvallation, dut se borner à sommer les Anversois de se rendre, mais savisant quil navait aucune chance denlever la place, il se résigna à lever le camp le 27 juillet, non sans avoir dédommagé ses troupes en leur permettant de piller, puis dincendier, toute la banlieue anversoise[1]. Ensuite, Van Rossum et ses troupes firent route vers Louvain, qui, également résolue de se défendre, sous le commandement de ses étudiants, fit subir un nouveau revers aux troupes gueldroises. Van Rossum sut néanmoins procéder à un pillage en règle du Brabant, emportant comme butin des quantités considérables de biens vers la Gueldre. Après la déconvenue de Louvain, Van Rossum dirigea ses troupes vers Luxembourg, elles firent la jonction avec larmée française. En 1542 encore, il menaça denvahir une nouvelle fois la Hollande, ce dont se garantirent beaucoup de villes en sacquittant dun tribut. En 1543, après avoir incendié plusieurs villages au Luxembourg, il se rendit à Amersfoort, qui se rendit par un traité, et fit de nouveau mettre à sac le Meierij de Bois-le-Duc.

Fin de lindépendance gueldroise

Alors que le trésor du duc de Gueldre était à nouveau épuisé, les Habsbourg lancèrent dans la bataille une nouvelle armée sous le commandement de Lamoral dEgmont dans le but de soumettre enfin la Gueldre. Après que les troupes impériales eurent en 1543 mis à sac et détruit en partie la ville de Düren, alors sous tutelle gueldroise, les autres villes de Gueldre se hâtèrent de capituler. Quoique Van Rossum réussît à remporter çà et quelques victoires pour son duc, et quil ne cessât entre-temps de piller et de dévaster la campagne du Brabant, la supériorité militaire impériale était telle cette fois, que la Gueldre indépendante ne pouvait que succomber, dautant plus que lempereur avait signé en 1544 avec François Ier, lallié des Gueldrois, la trêve de Crépy-en-Laonnois. Martin van Rossum, pressentant la fin de sa carrière militaire, se retira sur ses terres, notamment dans son manoir de chasse Het Oude Loo. Par le traité de Venlo, que cosigna Martin van Rossum, le duc Guillaume céda la Gueldre et le comté de Zutphen à Charles Quint ; par ce même traité, Van Rossum se fit octroyer le loisir de se mettre désormais au service de lEmpereurce quil fit en effet, après quelques années de repos, à lâge de 73 ans, comme une guerre menaçait entre lEmpereur et la France.

Au service de lEmpereur

Le musée Maarten van Rossum à Zaltbommel.

Cest donc avec zèle et compétence quil sengagea dans la lutte menée par Charles Quint contre Henri II, déployant désormais ses activités en Artois, Île-de-France, Champagne et Lorraine, et rétribuant chaque fois ses troupes par dépouvantables pillages. Un vent de panique atteignit même la ville de Paris, poussant de nombreuses personnes à fuir la ville. Il devint pour le compte de lEmpereur stadhouder du duché de Luxembourg ; il y renforça plusieurs places fortes, e.a. celle de Luxembourg.

Épilogue

Au printemps 1555, alors quil séjournait dans la citadelle de Charlemont près de Givet, Martin van Rossum tomba malade, ayant peut-être contracté la peste, comme nombre de ses soldats, ou le typhus. Il mourut le 7 juin 1555 à Anvers, il avait été transporté pour recevoir les meilleurs traitements médicaux. Sa dépouille fut ensuite translatée à Rossum pour y être enterré dans léglise, il sétait fait confectionner une tombe de marbre. Après que celle-ci fut détruite par les iconoclastes, son squelette fut transféré en 1599, après le siège de Zaltbommel, vers la cathédrale Saint-Jean de Bois-le-Duc. Il ny a plus aujourd'hui aucune trace de sa tombe, ni à Rossum, ni à Bois-le-Duc. Lon raconte que son crâne fut transporté dabord au château de Cannenburgh, une de ses possessions, à Vaassen, puis en 1883 au musée municipal dArnhem, il aurait été définitivement perdu dans les opérations militaires de 1944.

Son incursion dans le Brabant eut un profond retentissement dans la littérature populaire du XVIe siècle, et de façon générale, ses rapines donnèrent lieu à toute une série de poèmes historiques et de chansons. La poétesse anversoise Anna Bijns, grande pourfendeuse dhérétiques, écrivit une ballade célèbre, une comparaison est établie entre les deux MaartenMartin Luther et Martin van Rossum ―, comparaison se soldant à lavantage de Van Rossum, car Van Rossum tourmente les corps, mais Luther ruine les âmes[2]. Au vrai, lon sait peu de choses sur la personnalité de Van Rossum, car il na guère été conservé de documents ou de témoignages qui pourraient nous renseigner sur sa personne, et il ne nous a laissé aucun écrit de sa main ; il semble sûr quil eût le pouvoir de tempérer le caractère irascible de son seigneur Charles de Gueldre[3].

Très fortuné et resté célibataire, il possédait plusieurs châteaux et nombre de maisons, aménagées avec goût, dont une à Arnhem, dénommée Maison du Diable (Duivelshuis), et une dans sa ville natale de Zaltbommel. Celle-ci, typique petit castel urbain (stadskasteeltje, en réalité porterie dun palais qui ne fut jamais construit[4]) de style Renaissance, mais dallure militaire, datant des environs de 1535, fut en 1937 aménagée en musée Martin van Rossum.

Notes et références

  1. L'écrivain Georges Eekhoud fit de cet épisode une relation romancée dans les Libertins d'Anvers, chap. X, p. 233 etss.
  2. Lode Roose, Anna Bijns: een Rederijkster uit de Hervormingstijd, 1963, p.215-216.
  3. Biograf. Woordenboek Gelderland, p. 108.
  4. Cf. site des MH néerlandais.

Liens externes

Bibliographie

Herman Pleij, Anna Bijns als pamflettiste? Het refrein over de beide Maartens. Spiegel der Letteren, jrg. 42, n°3/4 (2001). Article d'une quarantaine de pages traitant de la ballade d'Anna Bijns sur les deux Martin, mais le personnage de Martin van Rossum est évoqué longuement en fin d'article.


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