Louis de Forbin

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Le comte de Forbin par Paulin Guérin (gravure de Frémy).

Louis Nicolas Philippe Auguste de Forbin est un peintre, écrivain et administrateur français, ancien élève de David. Il succéda à Vivant Denon comme directeur général du musée du Louvre.

Né au château de la Roques d'Antheron^[1] le 19 août 1777^[2] , mort en 1841 à Paris.

Biographie

Fils de François, Anne, Gaspard, Palamède de Forbin et de Françoise Marthe de Milan de la Roque^[3]

Dès l'enfance, Louis de Forbin fréquenta François Marius Granet. Il était à Lyon lors du siège de cette ville par la Convention, y vit périr sous ses yeux son père et son oncle, fut recueilli et élevé par un habile dessinateur lyonnais, Jean-Jacques de Boissieu, qui l’initia à la pratique de son art, s’enrôla afin d’échapper à la proscription et ne tarda pas à se distinguer; mais prit de bonne heure son congé afin de se livrer à son goût pour la peinture. À Paris, il prit des cours auprès du peintre Demarne, mais quitta son atelier pour devenir élève de Jacques Louis David. Après avoir à nouveau servi dans un régiment de cavalerie, il visita l’Italie, où il obtint la protection de la princesse Borghese dont il perdit brusquement l'estime. Napoléon Ier l'envoya alors au Portugal où il réintégra l'armée.

Nommé en 1815 grâce au Duc de Richelieu, lors de la Restauration, directeur général des musées royaux, il agrandit celui du Louvre et en établit un spécial au Luxembourg pour les œuvres des peintres vivants.

En 1817, Forbin entreprend un long voyage dans le Levant dans l'intérêt des arts. Il est accompagné des peintres Pierre Prévost et Léon Matthieu Cochereau ainsi que l'architecte Jean-Nicolas Huyot. Le 24 avril 1818, après une longue traversée orageuse, il arrive au lazaret de Marseille.

Œuvres

Ruines de l'abbaye de Sylvacane, gravure de François-Louis Français d'après une peinture du Comte de Forbin, publiée en 1859 dans la revue « l'Artiste »

Peintre habile lui-même, il a produit, entre autres ouvrages :

• l’Éruption du Vésuve, qui lui ouvrit les portes de l’Académie des Beaux-Arts ;
• Mort de Pline ;
• Vision d’Ossian, 1806.
• Procession des Pénitents noirs, 1806.
• Religion au tribunal de l’Inquisition, 1817.
• Cloître de Santa Maria Novella à Florence, 1817.
• Inès de Castro couronnée après sa mort, 1819.
• Campo Santo à Pise.
• Vue de Jérusalem près de la vallée de Josaphat, 1825 (Paris, musée du Louvre) [1]

Ses écrits :

• Voyage dans le Levant, 1819.
• Souvenirs de Sicile, 1823.
• Mois à Venise, 1824, ouvrages accompagnés de vues prises par lui-même.
• Charles Barimore.

Références

Bibliographie

• F. Fayot, «Comte de Forbin, nécrologie», in "L'artiste", 1841, Tome 7, pp.198-199.
• Portefeuille du Comte de Forbin Directeur général des musées de France. Auteur : Comte de Marcellus, Éditeur : Challamel (Paris), 1843
• Paul Masson (sous la direction de), Encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 17 volumes parus de 1913 à 1937, tome XI, p. 211-212.
• Louis du Chalard & Antoine Gautier, Les panoramas orientaux du peintre Pierre Prévost (1764 - 1823), in Orients, Bulletin de l'association des anciens élèves et amis des langues orientales, juin 2010, p.85-108.

Source

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