- Ligne d'Auxerre-Saint-Gervais à Gien
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Ligne
Auxerre-Saint-Gervais - Gien
Gare de Saint-Sauveur-en-PuisayePays France Historique Mise en service 1884 - 1885 Fermeture 1952 Concessionnaires PLM (1884 - 1938)
SNCF (1938 - 1997)
RFF (à partir de 1997)Caractéristiques techniques Numéro officiel 751 000 Longueur 91 km Écartement Voie normale (1,435 m) Trafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF Schéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLigne Laroche-Migennes - Cosne vers Laroche 174,246 0,000 Auxerre-Saint-Gervais (102m) Ligne Laroche-Migennes - Cosne vers Clamecy 0,417 Pont sur l'Yonne (97m) 2,671 Auxerre-Saint-Amatre (121m) 9,18x Chevannes - Villefargeau (143m) 12,98x Escamps (146m) 16,83x Diges - Pourrain (184m) 21,76x Leugny (243m) 25,8xx Sauilly (230m) Ligne Triguères - Surgy vers Triguères 29,7xx Toucy - Moulins (206m) 35,4xx Fontenoy (260m) Ligne Triguères - Surgy vers Clamecy 41,5xx Saints (231m) 43,0xx Saint-Sauveur-en-Puisaye (261m) 54,6xx Saint-Fargeau (194m) 62,1xx Saint-Privé (170m) 67,0xx Bléneau (171m) 70,3xx Breteau (180m) 74,1xx Pont sur le canal de Briare (détruit) (26m) 77,9xx Ouzouer-sur-Trézée (171m) 78,9xx Pont sur le canal de Briare 83,3xx Autoroute A77 Arrabloy (usine Georgia-Pacific France) Ligne Moret-Veneux-les-Sablons - Lyon-Perrache vers Nevers Ligne Gien - Argent vers Argent 91,5xx 154,278 Gien (162m) Ligne Orléans - Gien vers Orléans Ligne Moret-Veneux-les-Sablons - Lyon-Perrache vers Paris-Lyon modifier La ligne Auxerre-Saint-Gervais - Gien est une ancienne ligne de chemin de fer, qui reliait les gares d' Auxerre et Gien.
Elle constitue la ligne 751 000[1] du réseau ferré national.
Actuellement, seul le tronçon de Toucy à Saint-Fargeau est utilisé par le Train Touristique de Puisaye, le reste de la ligne a été déferré sauf une petit tronçon utilisé pour un service de fret près de Gien.
Sommaire
Histoire
Dès 1863[2], des études faites pour l’établissement d’un chemin de fer destiné à relier Orléans à la ligne Paris Strasbourg comprenait comme variante un tronçon qui partant de Gien se dirigeait sur Auxerre. En 1868[2], après de nouvelles études de deux tracés le décret du 19 juin déclare d'utilité publique, mais il faut encore attendre pour qu'une concession soit attribuée à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), la construction étant prise en charge par l'État[3]. Le 17 avril 1884[3] a lieu l'ouverture de la section de Gien à Toucy et il faut attendre le 28 décembre 1885[3], avec l'ouverture du tronçon de Toucy à Auxerre, pour que la ligne soit mise en service dans sa totalité.
Trois trains circulent dans chaque sens, entre Gien et Auxerre. Avant 1900, il faut 4 heures en moyenne pour effectuer les 91 Km du parcours. On a de plus en plus recourt au train. Mais on lui reproche un manque de respect des horaires et il fait l’objet de critiques renouvelées de la part des usagers.
Après la guerre de 1914-1918, le trafic voyageur connaît un fort ralentissement, car il est directement concurrencé par l’automobile. Il est alors décidé de renouveler le matériel et d’utiliser de nouvelles locomotives ce qui ramène le temps du parcours à 2h 37 entre Auxerre et Gien. Vitesse moyenne 35 Km/h. Malgré cette amélioration, la lenteur des trains déjà dénoncée au début du siècle, continue à susciter des réclamations.
Jusqu’en 1938, lors de la reprise de la ligne par la société des chemins de fer français (SNCF) elle compte chaque jour trois aller et retour d’Auxerre à Gien (marchandises et voyageurs). Le trafic voyageurs cesse au service d’hiver 1938, il se trouve reporté sur route ; ce sont les Rapides de Bourgogne qui effectuent les liaisons. Les événements de 1940 permettent pendant quelques mois à des trains de voyageurs de circuler à nouveau sur la ligne Gien-Auxerre, mais ce n’est qu’un sursis. Le manque de charbon se fait sentir et la vitesse est réduite à 25 km/h. La faible fréquentation conduit à sa fermeture, du moins pour le service voyageurs en 1941.
En 1945 reprise partiel du service mais en 1952 c’est la fin du Gien-Auxerre. Les voies sont déposées et on procède à la mise en vente des gares et maisons de garde-barrière[4].
Notes et références
- Journal Officiel de la République Française du 14 juillet 1994 page 10204.
- intégral en ligne (consulté le 28 octobre 2010) France. Sénat, Annales du Sénat et du Corps législatif, volumes 9 à 10, Administration du Moniteur universel, 1868, p. 85
- lire en ligne (consulté le 28 octobre 2010). Site rue du petit train, Auxerre - Gien
- lire , la petite vitesse,
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Ligne ferroviaire de l'Yonne
- Ligne ferroviaire du Loiret
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