Princess Bride (film)

Princess Bride

Données clés

Titre québécois	La Princesse Bouton d'Or
Titre original	The Princess Bride
Réalisation	Rob Reiner
Scénario	William Goldman
Acteurs principaux	Cary Elwes Robin Wright Mandy Patinkin Chris Sarandon Peter Falk
Sociétés de production	20th Century Fox
Pays d’origine	États-Unis
Genre	Fantasy
Sortie	1987
Durée	98 minutes

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Princess Bride^[1] ou La Princesse Bouton d'or au Québec (The Princess Bride) est une comédie fantastique et romantique américaine de Rob Reiner, sortie en 1987 et adapté du roman éponyme de William Goldman paru en 1973.

Synopsis

La narration est encadrée par une scène présentant un jeune garçon (Fred Savage) malade au lit, qui accepte en rechignant que son grand-père (Peter Falk) lui lise une « histoire de princesse et de vengeance ». Le film suit le fil de l'histoire, interrompue par les commentaires du petit-fils, de plus en plus attentif, et du grand-père.

Une belle jeune femme du nom de Bouton d'or (Robin Wright) vit dans une ferme dans le pays fictif de Florin. A chaque ordre qu'elle donne à son valet de ferme, le palefrenier Westley (Cary Elwes), la seule réponse de celui-ci est : « Comme vous voudrez », et il s'exécute avec empressement. Bouton d'or finit par réaliser que ce « Comme vous voudrez » signifie qu'il l'aime. Ils se jurent fidélité à jamais. Westley part alors chercher fortune afin qu'ils puissent se marier. Mais le bruit court que le navire de Westley a été attaqué par le terrible pirate Roberts, connu pour ne jamais laisser de survivants. Cinq ans plus tard, croyant Westley mort, Bouton d'or se fiance à contrecœur avec le prince Humperdinck (Chris Sarandon), héritier du trône de Florin.

Juste avant leur mariage, Bouton d'or est enlevée par un tragi-comique trio de hors-la-loi : le chef, un cruel Sicilien, irascible génie auto-proclamé, appelé Vizzini (Wallace Shawn), un capitaine Espagnol, époustouflant maître d'escrime, nommé Inigo Montoya (Mandy Patinkin), toujours à la recherche de l'homme à six doigts meurtrier de son propre père, et un formidable gigantesque lutteur danois nommé Fezzik (André the Giant), poète et d'un tempérament très doux.

Il apparaît dans la suite du récit que le prince Humperdinck est mêlé, pour de troubles raisons, à cet enlèvement. Le pirate Roberts sera pris, puis libéré, la princesse sera parjure à nouveau, et d'étonnants personnages (comme l'Albinos, le couple de magiciens, l'homme à six doigts) interviendront dans cette aventure où l'humour parodique côtoie la narration épique du film de cape et d'épée.

Après l'enlèvement, le trio de bandits et Bouton d'or sont traqués sur mer et sur terre, à travers le pays voisin nommé Guilder, par un homme en noir masqué : il semble déterminé à éliminer les hors-la-loi pour libérer Bouton d'or. Le prince Humperdinck les suit aussi, accompagné d'une troupe de soldats. Il apparaît que c'est lui qui a payé Vizzini pour qu'il capture Bouton d'or et en fasse accuser Guilder, pays auquel il veut déclarer la guerre.

Les falaises de la folie qui sont en fait les falaises de Moher en Irlande.

L'Homme en noir rattrape les bandits en haut des Falaises de la folie : contraint par Inigo, qui est homme d'honneur, de combattre en duel à l'épée, il l'épargne en l'assommant. Puis il affronte Fezzik, qu'il étrangle jusqu'à ce qu'il s'évanouisse sans toutefois le tuer, et empoisonne par ruse le dangereux Vizzini à l'issue d'une joute verbale mémorable, libérant ainsi Bouton d'or.

Lorsqu'il révèle à Bouton d'or qu'il est le pirate Roberts, elle s'emporte violemment contre lui, l'accusant d'avoir tué Westley, et le pousse du haut de la colline. Au moment où il crie dans sa chute « Comme vous voudrez ! », elle réalise qu'il s'agit de Westley, et se jette à son tour dans le ravin. Ils fuient alors tous deux à travers les dangereux Marais de feu, jusqu'à ce qu'ils soient capturés par Humperdinck et son âme damnée le Comte Rugen (Christopher Guest), lequel arbore six doigts à la main droite… Bouton d'or accepte alors lâchement de retourner auprès d'Humperdinck en échange de la remise en liberté de Westley/Roberts sur son bateau pirate, mais Humperdinck jaloux fait secrètement emprisonner Westley, dont il veut la mort, dans le Puits du désespoir, gardé par l'Albinos (Mel Smith).

Comme Bouton d'or consent tristement à épouser Humperdinck, il promet en échange de faire rechercher Westley, mais son véritable plan consiste à déclarer la guerre au pays voisin de Guilder, en assassinant Bouton d'or la nuit de ses noces, et en les accusant de sa mort.

Quand elle comprend qu'Humperdinck n'a jamais tenté de retrouver Westley, elle le défie, persuadée que son amoureux viendra la sauver. Exaspéré, Humperdinck torture Westley jusqu'à la mort, au fond du Puits du Désespoir. Pendant ce temps, comme Humperdinck fait « nettoyer » la forêt des brigands par ses brutes du Roi, Fezzik y rencontre Inigo et lui parle des six doigts de Rugen. Inigo décide qu'ils ont besoin de l'aide de Westley pour entrer dans le château. Entendant alors des hurlements de souffrance, ils comprennent qu'il s'agit de Westley, qu'ils retrouvent entre la vie et la mort. Ils l'amènent à un vieux magicien nommé Miracle Max (Billy Crystal), qui explique que Westley est simplement « un peu mort » et, par vengeance personnelle envers Humperdinck, le ramène à la vie grâce à une pilule spéciale enrobée de chocolat.

Quand Westley (encore semi-paralysé), Inigo et Fezzik entrent de force dans le château, Humperdinck ordonne que le mariage avec Bouton d'or ait lieu, écourtant d'autorité la cérémonie pour la conclure. Mais Inigo trouve le comte Rugen et le provoque en duel, répétant sans cesse « Buenos dias, mon nom est Inigo Montoya, tu as tué mon père, prépare-toi à mourir ». Blessé grièvement par Rugen, c'est grâce à la répétition quasi-invocatoire de cette phrase qu'il trouvera la force de tuer le comte félon et meurtrier.

Pendant ce temps, Westley, toujours impotent et transporté par Fezzik, trouve Bouton d'or prête à se suicider. Après lui avoir gentiment reproché de manquer de constance en se fiançant puis se mariant sans jamais trop attendre son retour, il la convainc que son mariage n'est pas valide puisqu'elle n'a pas prononcé la formule « Oui, je le veux ». Bien que partiellement paralysé, il parvient en bluffant à terroriser Humperdinck, lequel se sauve en évitant lâchement un duel. Puis Westley part avec Bouton d'or, Inigo et Fezzik, qui a miraculeusement trouvé pour leur fuite quatre chevaux blancs.

Retour dans la chambre du petit-fils, où celui-ci demande à son grand-père de lui lire à nouveau cette histoire un prochain jour, ce à quoi le grand-père répond : « Comme vous voudrez ».

Fiche technique

• Titre original : The Princess Bride
• Titre français : Princess Bride
• Titre québécois : La Princesse Bouton d'or
• Réalisation : Rob Reiner
• Scénario : William Goldman, d'après son propre roman inspiré de S. Morgenstern
• Décors : Norman Garwood
• Costumes : Phyllis Dalton
• Photographie : Adrian Biddle
• Montage : Robert Leighton
• Musique : Willy DeVille, Mark Knopfler et Albert von Tilzer
• Production : Rob Reiner, Andrew Scheinman et Norman Lear
• Société de production : 20th Century Fox
• Société de distribution : 20th Century Fox
• Budget : 15 000 000 $^[2]
• Pays d'origine :  États-Unis
• Langue : anglais
• Format : Couleurs - 35 mm - 1,85:1 - Son Dolby
• Genre : Aventure, fantasy
• Durée : 98 minutes
• Dates de sortie :
  •  Canada : 18 septembre 1987 (festival de Toronto)
  •  États-Unis : 25 septembre 1987
  •  France : 9 mars 1988

Distribution

• Cary Elwes (VF : Bertrand Liebert) : Westley
• Robin Wright (VF : Véronique Alycia) : Bouton d'or
• Chris Sarandon (VF : Michel Papineschi) : Le prince Humperdinck
• Mandy Patinkin : Inigo Montoya
• Christopher Guest : le Comte Rugen
• Wallace Shawn : Vizzini
• Andre the Giant : Fezzik
• Fred Savage : le Petit-fils
• Peter Falk : le Grand-père/le Narrateur
• Peter Cook : l'Ecclésiastique
• Mel Smith : l'Albinos
• Billy Crystal : Miracle Max, le magicien
• Carol Kane : Valérie, la femme du magicien
• Anne Dyson : la Reine
• Margery Mason : la Vieille qui fait « booh ! »
• Malcolm Storry : Yellin
• Willoughby Gray : le Roi

Bande originale du film

La musique du film a été composée par Mark Knopfler, à l'exception du générique de fin composé et interprété par Willy DeVille.

1. Once upon a Time...Storybook Love – 4:00
2. I Will Never Love Again – 3:04
3. Florin Dance – 1:32
4. Morning Ride – 1:36
5. The Friends' Song – 3:02
6. The Cliffs of Insanity – 3:18
7. The Swordfight – 2:43
8. Guide My Sword – 5:11
9. The Fire Swamp and the Rodents of Unusual Size – 4:47
10. Revenge – 3:51
11. A Happy Ending – 1:52
12. Storybook Love (composée et interprétée par Willy DeVille) – 4:24

Distinctions

Sauf mention contraire, cette liste provient d'informations de l'Internet Movie Database^[3].

Récompenses

• Prix du public au festival international du film de Toronto de 1987
• Saturn Award du meilleur film fantastique et des meilleurs costumes 1988 (Phyllis Dalton)
• Prix Hugo du meilleur film en 1988
• Young Artist Award du meilleur jeune acteur 1988 (Fred Savage)
• Antenne d'or au festival d'Avoriaz 1988

Nominations

• Oscars 1988 : Oscar de la meilleure chanson originale (Willy DeVille pour Storybook Love)
• Saturn Award de la meilleure actrice (Robin Wright) et du meilleur scénario 1988
• Grammy Award de la meilleure bande originale de film 1988 (Mark Knopfler)

Sorties vidéo

Le film est sorti en VHS et laserdisc en 1988. La première sortie DVD date de 2000, et une édition spéciale anniversaire des 20 ans du film en 2007.

Accueil

Le film a rapporté 30 857 814 $ au box-office américain^[4]. Il a réalisé 562 246 entrées en France^[5].

Il a reçu un accueil critique très positif, recueillant 96 % de critiques favorables, avec un score moyen de ^8,2⁄₁₀ et sur la base de 45 critiques collectées, sur le site Rotten Tomatoes^[6]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de ⁷⁷⁄₁₀₀, sur la base de 20 critiques collectées^[7]. Le Figaroscope estime que « Rob Reiner renoue en effet, ici, avec la grande tradition du cinéma de cape et d'épée. De l'amour, de l'action, de la fantaisie et beaucoup d'humour », alors que pour Les Inrockuptibles il s'agit d'« une petite merveille d'ironie et de malice »^[8].

En 2002, l'American Film Institute le classe à la 88^e place dans sa liste des 100 meilleurs films romantiques américains^[9]. En 2008, le magazine Empire le classe à la 122^e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps^[10]. Il figure dans le Top 250 du classement des films de l'Internet Movie Database, basé sur les votes du public, avec une note moyenne de ^8,1⁄₁₀^[11].

Autour du film

• Le tournage s'est déroulé du 18 août à décembre 1986 à Bakewell, Burnham Beeches, Castleton, les falaises de Moher, Sheffield et les studios de Shepperton.
• L'histoire du « terrible pirate Roberts » est inspiré de la vie de Bartholomew Roberts.
• La série American Dad fait de nombreuses fois référence à Princess Bride, notamment à la scène des poisons pastichée dans un des épisodes en scène des pilules anti-agressivité.

Bibliographie

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « The Princess Bride (film) » (voir la liste des auteurs)
• William Goldman (trad. Jean-Pierre Pugi), Princess Bride: Histoires de la princesse promise [« The Princess Bride »], Paris, J'ai lu, coll. « Science-fiction » (n^o 2393), 1988, 17 cm, broché, 382 p. (ISBN 9782277223931)(ISSN 0768-0635) 

Voir aussi

Liens externes

• Princess Bride (film) sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais

Notes et références

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