- Le Nouvelliste de Lyon
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Le Nouvelliste de Lyon était un journal quotidien français, basé à Lyon, publié du 15 mai 1879 au 27 août 1944.
Histoire
Conçu comme un journal catholique et populaire au moment où la presse conservatrice d'informations était soutenue par le diocèse de Lyon[1], Le Nouvelliste de Lyon était un quotidien, grand format à un sou (5 centimes). Il était le grand concurrent du journal Le Progrès et fut diffusé dans une quinzaine de départements.
Ses bureaux étaient situés au 14 rue de la Charité à Lyon[2] et 26 rue Feydeau à Paris. En 1898, le siège du journal fut placé sous la protection de sainte Jeanne d'Arc, dont une statue sculptée par Paul-Émile Millefaut était sur la façade.
Pendant 40 ans, son directeur sera l'économiste lyonnais et professeur de droit Joseph Rambaud, père de douze enfants et ancien zouave pontifical, qui fonde et dirige également Le Nouvelliste de Bretagne. Par accord avec d'autres feuilles, lui et ses amis créent, autour de leur bureau de rédaction à Paris, un service commun aux différents quotidiens catholiques qu'ils gèrent[3]. Parmi eux, il y a L'Éclair de Montpellier, lancé contre Le Petit Méridional, Le Nouvelliste de Bordeaux, pour s'opposer à La Petite Gironde fondée en 1872, L'Express du Midi, opposée à La Dépêche du Midi, Le Journal de Roubaix et La Dépêche de Lille.
Des tentatives de création d'un Nouvelliste de Nantes puis d'un Nouvelliste de Bordeaux n'ont jamais eu un grand succès. Dirigé de 1919 à 1932 par Régis Rambaud, fils du fondateur, il atteignit un tirage de près de 200 000 exemplaires par jour. L'autre fils de Joseph, Henri Rambaud, devint aussi journaliste et écrivain. Le groupe de presse accueillit les journaux de Paris repliés après l'armistice de 1940 et imprima notamment Le Figaro. Après une tentative de sabordage refusé par le conseil d'administration, Henri Rambaud, dernier fils du fondateur, se retira du titre en 1942 et entra en résistance au sein de la presse clandestine lyonnaise. Après la Seconde Guerre mondiale, il fut interdit de publication pour cause de collaboration. Il reparut quelques années plus tard et sa publication cessa en 1962. Il avait bénéficié d'une mesure de grâce prononcée par le président Coty.
Références
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Liens externes
Catégories :- Quotidien basé à Lyon au XIXe siècle
- Presse quotidienne régionale française disparue
- Presse écrite en Rhône-Alpes
- Titre de presse créé en 1879
- Titre de presse disparu en 1944
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